![[Image: banniereforumhifi.jpg]](https://i.postimg.cc/wxwWFvzj/banniereforumhifi.jpg)
@euterpe:
Je n’avais pas encore vu ton article sur les mesures acoustiques mais je viens de rattraper cette omission.
Tu l’as écrit en 2011 donc on dira que c’est une vue personnelle de l’époque.
Je ne conteste en rien ce que le professionnel interviewé raconte, mais ta vision de l’utilité des mesures que l’on peut faire soi-même est déprimante et totalement erronée.
L’argument qui consiste à dire que ceux qui font des mesures n’écoutent pas la musique est simplement ridicule et infondé. Quand à l’analogie avec les méthodes acoustiques de conception des amphithéâtres de l’antiquité, elle est simplement anachronique. Évidemment qu’ils ne mesuraient pas avec un micro, mais crois-tu vraiment que ceux qui conçoivent les salles de spectacle aujourd’hui le font à l’oreille et au doigt mouillé ?
Et quel rapport y a-t-il entre l’acoustique d’une salle de spectacle et celle nécessaire à celle de la reproduction de la musique chez soi avec une chaîne hi-fi ? Pas grand-chose en fait car les enjeux et contraintes n’ont rien à voir.
J’ai bien compris que tu étais un adepte de la diffusion quadratique 2D et qu’il faut en mettre partout autant que possible. Je n’en conteste pas l’utilité mais c’est loin de résoudre tous les problèmes posés dans une pièce d’écoute. Et ça ne peut strictement rien sur les problèmes du régime modal qui est un problème fréquent et souvent majeur.
Dire que les mesures qu’on peut faire soi-même ne servent à rien est soi une ânerie, soit une incompétence, car mesurer ne coute quasiment rien (100€ au maximum ou rien si on se fait prêter le micro), et on obtient une vision claire et objective des soucis présents dans la pièce. Ensuite on peut confirmer l’efficacité ou l’inefficacité des traitements mis en place (comme des diffuseurs quadratiques 2D par exemple) et ajuster leur quantité et emplacement de façon optimale et non au pifomètre auditif, qui s’il reste évidemment le seul juge de paix final, est loin d’être parfaitement objectif et répétable (les biais subjectifs sont un piège qu’il n’est pas facile d’éviter).
Bref, tu devrais lire le guide acoustique, il est gratuit, ne coute rien, ne propose aucun produit à vendre, ne fait la pub d’aucun service ou gadget quelconque et n’impose rien à quiconque, et tu pourrais peut-être même apprendre quelques informations qui auraient pu t’échapper au long de ta grande carrière commerciale dans la hi-fi.
Je n’avais pas encore vu ton article sur les mesures acoustiques mais je viens de rattraper cette omission.
Tu l’as écrit en 2011 donc on dira que c’est une vue personnelle de l’époque.
Je ne conteste en rien ce que le professionnel interviewé raconte, mais ta vision de l’utilité des mesures que l’on peut faire soi-même est déprimante et totalement erronée.
L’argument qui consiste à dire que ceux qui font des mesures n’écoutent pas la musique est simplement ridicule et infondé. Quand à l’analogie avec les méthodes acoustiques de conception des amphithéâtres de l’antiquité, elle est simplement anachronique. Évidemment qu’ils ne mesuraient pas avec un micro, mais crois-tu vraiment que ceux qui conçoivent les salles de spectacle aujourd’hui le font à l’oreille et au doigt mouillé ?
Et quel rapport y a-t-il entre l’acoustique d’une salle de spectacle et celle nécessaire à celle de la reproduction de la musique chez soi avec une chaîne hi-fi ? Pas grand-chose en fait car les enjeux et contraintes n’ont rien à voir.
J’ai bien compris que tu étais un adepte de la diffusion quadratique 2D et qu’il faut en mettre partout autant que possible. Je n’en conteste pas l’utilité mais c’est loin de résoudre tous les problèmes posés dans une pièce d’écoute. Et ça ne peut strictement rien sur les problèmes du régime modal qui est un problème fréquent et souvent majeur.
Dire que les mesures qu’on peut faire soi-même ne servent à rien est soi une ânerie, soit une incompétence, car mesurer ne coute quasiment rien (100€ au maximum ou rien si on se fait prêter le micro), et on obtient une vision claire et objective des soucis présents dans la pièce. Ensuite on peut confirmer l’efficacité ou l’inefficacité des traitements mis en place (comme des diffuseurs quadratiques 2D par exemple) et ajuster leur quantité et emplacement de façon optimale et non au pifomètre auditif, qui s’il reste évidemment le seul juge de paix final, est loin d’être parfaitement objectif et répétable (les biais subjectifs sont un piège qu’il n’est pas facile d’éviter).
Bref, tu devrais lire le guide acoustique, il est gratuit, ne coute rien, ne propose aucun produit à vendre, ne fait la pub d’aucun service ou gadget quelconque et n’impose rien à quiconque, et tu pourrais peut-être même apprendre quelques informations qui auraient pu t’échapper au long de ta grande carrière commerciale dans la hi-fi.