Je suis aussi passé chez Franck il y a quelques jours.
Merci Franck pour ton accueil et pour le temps passé à présenter ton installation et pour tes conseils.
Habitant en région lilloise, j’ai profité de quelques jours de congé pour parcourir les 932 kilomètres qui me relient au domicile de Franck. Je ne regrette en rien le déplacement.
Personnellement, ce qui m’intéressait était autant l’homme lui-même, son projet, sa passion, que le magnifique son qui sort de ses pavillons.
Franck est un passionné dans le sens le plus pur du terme. C’est une passion sans concession. Une passion d’une vie. L’exercer à titre professionnel aurait été une sorte de compromission Un raisonnement que je partage pleinement pour l’avoir vécu sous une certaine forme.
Son système n’est pas né d’un claquement de doigts… C’est un travail qui s’étend sur plusieurs décennies. Franck m’a montré les photos de la construction de son système (qui d’ailleurs à l’époque avait déjà fait l’objet d’articles dans les revues spécialisées).
Les énormes pavillons de grave en bois incurvés, tellement grands que ses bouts de choux pouvaient rentrer dedans, datent des années 2000. Ils avaient été à l’origine montés dans un autre maison, puis ont été remontés dans la pièce actuelle. Chaque pavillon fait 250kg. De même pour les caissons de basses à l’arrière du point d’écoute. Ce sont des pièces énormes de 500kg et qui pourtant s’intègrent parfaitement dans la salle actuelle.
Pour les pavillons de medium (blancs) chacun a été moulé manuellement et leur fabrication a demandé un an de travail.
Franck s’empare de chaque élément du système, les étudie et les développe en les poussant à leur paroxysme pour atteindre des niveaux de réalisation souvent inexplorés. Le meilleur exemple est le traitement des fréquences (de 7hz à 40 khz !) qu’il a découpé en 9 voies afin que chaque bande de fréquence restitue dans les moindres détails ce qu’elles ont à exprimer, et tout cela dans une homogénéité exceptionnelle, voire miraculeuse vu la complexité technique à les intégrer les unes aux autres.
Franck m’a expliqué les concepts fondamentaux de son travail.
L’équilibre. Je lui ai demandé pourquoi concevoir un système dont les fréquences (40khz) dépassent de loin ce que percoit une oreille normalement constituée (soit au maximum 20khz). Franck m’a expliqué que l’oreille perçois un équilibre global. Si les infras descendent très bas (ici 7 hz), il faut qu’ils soient équilibrés avec des fréquences opposées.
La simplicité. A rebours de toutes les conceptions électroniques actuelles que l’on trouve dans nos dacs, streamers, etc… Franck fait le pari de la simplicité des circuits audio électroniques, ce qui amène du naturel et de l’implication dans le message sonore. Les différentes versions de ses dacs reposent sur ce principe de base. Pour autre exemple, il a retiré le Diretta de son système, qui amenait une complexité inutile dans son système.
La Source. La qualité sonore provient pour l’immense majorité de la qualité de la source. Tous ses efforts convergent en ce sens. Inutile pour lui d’investir dans des ampli ou hauts parleurs à pas de prix si la qualité de la source n’est pas là.
La véracité et l’implication. Deux concepts qui représentent son idéal sonore. Ne plus faire de différence entre la réalité et sa reproduction, et transformer l’auditeur en spectateur actif sont les objectifs audiophiles de Franck.
Et le résultat est là, impressionnant.
Je suis arrivé en fin de matinée. Nous avons eu le temps de faire un barbecue et déjeuner à l’abri de la canicule. Nous avons fait des écoutes jusqu’en fin d’après midi. Nous avons d’abord comparé le dac Eversolo avec les différentes versions de ses dacs (V2, V4 et V5.3). A chaque fois, la différence était évidente, voire palpable. L’Eversolo (pourtant un excellent matériel) avait un rendu plus plat. On restait en dehors de la scène sonore. Puis avec les différentes versions des dacs de Franck, on se sent peu à peu plus impliqué. J’ai fermé les yeux un bon moment. C’était cela. La musique arrive sans déformation, sans voile, sans filtre à mes oreilles, avec un naturel jamais entendu.
Nous avons ensuite écouté différents titres choisis par Franck et qui mettait en évidence toutes les qualités de son système. J’ai été particulièrement impressionné par la profondeur de la scène sonore (je n’ai pas réussi à la mesurer en kilomètres. On pourra parler de profondeur infinie), ainsi que les timbres des registres graves. Jusqu’aux infra très bas, ils restent tendus, timbrés, expressifs.
En fin d’écoute, on a un peu lâché le potard… 109 db. Pas de flics à l’horizon, ouf, sinon cela aurait la fourrière direct
Et même à ce niveau sonore, on discutait tranquillement.
J’ai quitté Franck en fin d’après-midi avec de nouvelles connaissances. En effet, je sais maintenant ce que les mots « passion » et « audio » veulent dire. Merci Franck.
Merci Franck pour ton accueil et pour le temps passé à présenter ton installation et pour tes conseils.
Habitant en région lilloise, j’ai profité de quelques jours de congé pour parcourir les 932 kilomètres qui me relient au domicile de Franck. Je ne regrette en rien le déplacement.
Personnellement, ce qui m’intéressait était autant l’homme lui-même, son projet, sa passion, que le magnifique son qui sort de ses pavillons.
Franck est un passionné dans le sens le plus pur du terme. C’est une passion sans concession. Une passion d’une vie. L’exercer à titre professionnel aurait été une sorte de compromission Un raisonnement que je partage pleinement pour l’avoir vécu sous une certaine forme.
Son système n’est pas né d’un claquement de doigts… C’est un travail qui s’étend sur plusieurs décennies. Franck m’a montré les photos de la construction de son système (qui d’ailleurs à l’époque avait déjà fait l’objet d’articles dans les revues spécialisées).
Les énormes pavillons de grave en bois incurvés, tellement grands que ses bouts de choux pouvaient rentrer dedans, datent des années 2000. Ils avaient été à l’origine montés dans un autre maison, puis ont été remontés dans la pièce actuelle. Chaque pavillon fait 250kg. De même pour les caissons de basses à l’arrière du point d’écoute. Ce sont des pièces énormes de 500kg et qui pourtant s’intègrent parfaitement dans la salle actuelle.
Pour les pavillons de medium (blancs) chacun a été moulé manuellement et leur fabrication a demandé un an de travail.
Franck s’empare de chaque élément du système, les étudie et les développe en les poussant à leur paroxysme pour atteindre des niveaux de réalisation souvent inexplorés. Le meilleur exemple est le traitement des fréquences (de 7hz à 40 khz !) qu’il a découpé en 9 voies afin que chaque bande de fréquence restitue dans les moindres détails ce qu’elles ont à exprimer, et tout cela dans une homogénéité exceptionnelle, voire miraculeuse vu la complexité technique à les intégrer les unes aux autres.
Franck m’a expliqué les concepts fondamentaux de son travail.
L’équilibre. Je lui ai demandé pourquoi concevoir un système dont les fréquences (40khz) dépassent de loin ce que percoit une oreille normalement constituée (soit au maximum 20khz). Franck m’a expliqué que l’oreille perçois un équilibre global. Si les infras descendent très bas (ici 7 hz), il faut qu’ils soient équilibrés avec des fréquences opposées.
La simplicité. A rebours de toutes les conceptions électroniques actuelles que l’on trouve dans nos dacs, streamers, etc… Franck fait le pari de la simplicité des circuits audio électroniques, ce qui amène du naturel et de l’implication dans le message sonore. Les différentes versions de ses dacs reposent sur ce principe de base. Pour autre exemple, il a retiré le Diretta de son système, qui amenait une complexité inutile dans son système.
La Source. La qualité sonore provient pour l’immense majorité de la qualité de la source. Tous ses efforts convergent en ce sens. Inutile pour lui d’investir dans des ampli ou hauts parleurs à pas de prix si la qualité de la source n’est pas là.
La véracité et l’implication. Deux concepts qui représentent son idéal sonore. Ne plus faire de différence entre la réalité et sa reproduction, et transformer l’auditeur en spectateur actif sont les objectifs audiophiles de Franck.
Et le résultat est là, impressionnant.
Je suis arrivé en fin de matinée. Nous avons eu le temps de faire un barbecue et déjeuner à l’abri de la canicule. Nous avons fait des écoutes jusqu’en fin d’après midi. Nous avons d’abord comparé le dac Eversolo avec les différentes versions de ses dacs (V2, V4 et V5.3). A chaque fois, la différence était évidente, voire palpable. L’Eversolo (pourtant un excellent matériel) avait un rendu plus plat. On restait en dehors de la scène sonore. Puis avec les différentes versions des dacs de Franck, on se sent peu à peu plus impliqué. J’ai fermé les yeux un bon moment. C’était cela. La musique arrive sans déformation, sans voile, sans filtre à mes oreilles, avec un naturel jamais entendu.
Nous avons ensuite écouté différents titres choisis par Franck et qui mettait en évidence toutes les qualités de son système. J’ai été particulièrement impressionné par la profondeur de la scène sonore (je n’ai pas réussi à la mesurer en kilomètres. On pourra parler de profondeur infinie), ainsi que les timbres des registres graves. Jusqu’aux infra très bas, ils restent tendus, timbrés, expressifs.
En fin d’écoute, on a un peu lâché le potard… 109 db. Pas de flics à l’horizon, ouf, sinon cela aurait la fourrière direct

J’ai quitté Franck en fin d’après-midi avec de nouvelles connaissances. En effet, je sais maintenant ce que les mots « passion » et « audio » veulent dire. Merci Franck.