Hier, 01:10 PM
Ça y est, il est de retour. Déballé, branché, chauffé…. le rodage des Vishay foils n’en est qu’au début. Juste quelques jours. Pour ce premier test, j’ai choisi le meilleur ou presque.
Kerloas en ferrite. Ampli Reddo 60w. Pas de réglage de la section grave des enceintes. C’est parti.
Toute première impression. Le d1 en version Tube avait un coté plus doux et charnel. L’Unity semble plus neutre. Plus détaillé et précis. Je laisse filer les morceaux.
Basses, batteries, voix, guitares, murs de son, nappes électro, bruits divers, …… , tout y passe.
Au bout de quelques heures, une tendance se dégage. Pas bien sûr que ce que je pensais doux et charnel sur l’ancienne version à lampe le soit vraiment. C’était plutôt un voile, une brume sur la musique.
Quelques exemples
Tusk (la teube en argot US…. drôle de nom) du Fleetwood Mac. J’aime particulièrement la version démo faite le 15/01/1979 que l’on trouve sur la version luxe de l’album éponyme. La guitare est sèche à souhait et y vrille par moment, les paroles sont chuchotées. le rythme entêtant de la batterie rythme la conversation entre le chanteur et sa guitare.
Avec mon dac dans sa version tube, le morceau avait un coté démo, un coté amateur, à la fois dans la prise de son et dans l’interprétation. Un petit flou charmant, mais un petit flou quand même. Ce n’est plus le cas, l’upgrade Unity a nettoyé tout ça. Le bruit de fond est en très net recul, la guitare est à la fois plus acérée et plus fragile. La voix en écho à la gratte est à la fois posée, tantôt incertaine, tantôt fragile, comme en suspend. On se laisse porter. plues à mon gout que la version originale avec le Big Band enregistré dans le stade.
Damn In China, Armand Amar,
La voix d’introduction est devenue plus subtile, religieuse, débarrassée du voile de douceur qui l’enveloppait au détriment d’un certain naturel (coté mp3). Les percussions n’arrivent plus comme une avalanche sonore mais plutôt comme une succession croissante ininterrompue d’uppercuts qui prennent littéralement aux tripes. On sent le frappé des doigts sur les peaux et le coté animal dans l’énergie transmise. C’est sec, violent. Le retour au silence entre deux attaques participe à ce sentiment.
Higher Learning de Patti Smith. Morceau difficile pour le système. Il a beau être une « improvisation », Il se doit d’être tout sauf anarchique. La résonance de la batterie doit servir de fondement aux déchirements de la clarinette, les guitares d’Oliver Ray et de Lenny Kaye servant de gardes du corps. Avec le d1Tube, je l’écoutais fort. La clarinette devait me bousculer, sortir de la nappe des autres instruments. Avec l’Unity, ce n’est plus la peine. Quelque soit le niveau, on suit chaque instrument, avec ses forces et ses faiblesses, pas besoin de monter le volume. La voix de Patti Smith sombre, plane sur la scène à l’opposé de la clarinette qui arrive comme un cri, une douleur qui déchire et se détache du rythme entêtant des percussions.
Vu du point d’écoute, la scène sonore est toujours aussi large avec les plans bien étagés derrière les enceintes. Elle remplie la pièce. J’ai gagné au niveau des timbres, de la finesse, de la macro et de la micro dynamique, j’ai gagné également un meilleur retour au silence. Cela donne une meilleure précision dans la localisation des instruments, sans pour autant toucher à l’aération autour.
C’est cette aération typique aux dipoles qui pour moi donne la vie au message musical.
C’est cette aération que je ne retrouve pas sur les enceintes fermées quelle que soit leurs charges. À de très rares exceptions, les enceintes fermées emprisonnent le son (pléonasme?). Rien ne me paraît plus artificiel que d’avoir ce sentiment que tout est contenu dans la boite. Et c’est d’autant plus paradoxal que le grave sortant de cette boite, même en étant famélique, va littéralement irradier la pièce, faire trembler les murs. Les mesures de réponse polaire comparatives entre un dipôle et une enceinte fermée le montre bien…
Un exemple. Prenez le morceau Babel de Gustavo Bravetti. C’est un morceau électro qui se retrouve sur la moitié des réels d’Instagram. La nappe de grave envoie principalement du 30-50Hz.
Toutes les enceintes dignes de ce nom seraient censées le reproduire crème. les courbes publicitaires sont toujours dithyrambiques, même avec des Boomers de 15cm.
Ecoutez le doucement une première fois (30sec suffisent), puis montez le volume étape par étape jusqu’au max de ce que vous trouvez réaliste ou au max de ce que votre système peut supporter.
Si vous vous êtes précipité sur le bouton de volume pour baisser le son, de peur de tout casser, parce que tout tremble dans la pièce, parce que vous vous êtes senti oppressé par le niveau de grave qui vomît partout,…, ou pour finir si le niveau max acceptable auquel vous pouvez l’écouter avant le chaos est inférieur à votre niveau habituel d’écoute, j’ai une mauvaise nouvelle pour vous. vos enceintes sont très probablement le maillon faible de votre système. Vraiment faible. La solution? passez au dipole.
Bonne journée
Paul
Kerloas en ferrite. Ampli Reddo 60w. Pas de réglage de la section grave des enceintes. C’est parti.
Toute première impression. Le d1 en version Tube avait un coté plus doux et charnel. L’Unity semble plus neutre. Plus détaillé et précis. Je laisse filer les morceaux.
Basses, batteries, voix, guitares, murs de son, nappes électro, bruits divers, …… , tout y passe.
Au bout de quelques heures, une tendance se dégage. Pas bien sûr que ce que je pensais doux et charnel sur l’ancienne version à lampe le soit vraiment. C’était plutôt un voile, une brume sur la musique.
Quelques exemples
Tusk (la teube en argot US…. drôle de nom) du Fleetwood Mac. J’aime particulièrement la version démo faite le 15/01/1979 que l’on trouve sur la version luxe de l’album éponyme. La guitare est sèche à souhait et y vrille par moment, les paroles sont chuchotées. le rythme entêtant de la batterie rythme la conversation entre le chanteur et sa guitare.
Avec mon dac dans sa version tube, le morceau avait un coté démo, un coté amateur, à la fois dans la prise de son et dans l’interprétation. Un petit flou charmant, mais un petit flou quand même. Ce n’est plus le cas, l’upgrade Unity a nettoyé tout ça. Le bruit de fond est en très net recul, la guitare est à la fois plus acérée et plus fragile. La voix en écho à la gratte est à la fois posée, tantôt incertaine, tantôt fragile, comme en suspend. On se laisse porter. plues à mon gout que la version originale avec le Big Band enregistré dans le stade.
Damn In China, Armand Amar,
La voix d’introduction est devenue plus subtile, religieuse, débarrassée du voile de douceur qui l’enveloppait au détriment d’un certain naturel (coté mp3). Les percussions n’arrivent plus comme une avalanche sonore mais plutôt comme une succession croissante ininterrompue d’uppercuts qui prennent littéralement aux tripes. On sent le frappé des doigts sur les peaux et le coté animal dans l’énergie transmise. C’est sec, violent. Le retour au silence entre deux attaques participe à ce sentiment.
Higher Learning de Patti Smith. Morceau difficile pour le système. Il a beau être une « improvisation », Il se doit d’être tout sauf anarchique. La résonance de la batterie doit servir de fondement aux déchirements de la clarinette, les guitares d’Oliver Ray et de Lenny Kaye servant de gardes du corps. Avec le d1Tube, je l’écoutais fort. La clarinette devait me bousculer, sortir de la nappe des autres instruments. Avec l’Unity, ce n’est plus la peine. Quelque soit le niveau, on suit chaque instrument, avec ses forces et ses faiblesses, pas besoin de monter le volume. La voix de Patti Smith sombre, plane sur la scène à l’opposé de la clarinette qui arrive comme un cri, une douleur qui déchire et se détache du rythme entêtant des percussions.
Vu du point d’écoute, la scène sonore est toujours aussi large avec les plans bien étagés derrière les enceintes. Elle remplie la pièce. J’ai gagné au niveau des timbres, de la finesse, de la macro et de la micro dynamique, j’ai gagné également un meilleur retour au silence. Cela donne une meilleure précision dans la localisation des instruments, sans pour autant toucher à l’aération autour.
C’est cette aération typique aux dipoles qui pour moi donne la vie au message musical.
C’est cette aération que je ne retrouve pas sur les enceintes fermées quelle que soit leurs charges. À de très rares exceptions, les enceintes fermées emprisonnent le son (pléonasme?). Rien ne me paraît plus artificiel que d’avoir ce sentiment que tout est contenu dans la boite. Et c’est d’autant plus paradoxal que le grave sortant de cette boite, même en étant famélique, va littéralement irradier la pièce, faire trembler les murs. Les mesures de réponse polaire comparatives entre un dipôle et une enceinte fermée le montre bien…
Un exemple. Prenez le morceau Babel de Gustavo Bravetti. C’est un morceau électro qui se retrouve sur la moitié des réels d’Instagram. La nappe de grave envoie principalement du 30-50Hz.
Toutes les enceintes dignes de ce nom seraient censées le reproduire crème. les courbes publicitaires sont toujours dithyrambiques, même avec des Boomers de 15cm.
Ecoutez le doucement une première fois (30sec suffisent), puis montez le volume étape par étape jusqu’au max de ce que vous trouvez réaliste ou au max de ce que votre système peut supporter.
Si vous vous êtes précipité sur le bouton de volume pour baisser le son, de peur de tout casser, parce que tout tremble dans la pièce, parce que vous vous êtes senti oppressé par le niveau de grave qui vomît partout,…, ou pour finir si le niveau max acceptable auquel vous pouvez l’écouter avant le chaos est inférieur à votre niveau habituel d’écoute, j’ai une mauvaise nouvelle pour vous. vos enceintes sont très probablement le maillon faible de votre système. Vraiment faible. La solution? passez au dipole.
Bonne journée
Paul
http://www.dehavenaudio.com
deHaven Audio: l’histoire.
http://forum-hifi.fr/thread-19311.html
&
https://www.youtube.com/@PaulDehaven-ps6pp
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