Bonsoir Marlène,
Je suis d’accord avec vous. La musique classique est un peu plus exigeante d’accès que beaucoup d’autres genres. Sans « éducation » de l’écoute, on peut évidement apprécier certains airs, certains mouvements et plus généralement des œuvres courtes (d’où le succès des compilations), mais il est plus difficile de « supporter » une œuvre entière, de percevoir l’intérêt qu’il y aurait à écouter plusieurs interprétations d’une même œuvre.
Je souscris absolument à la finesse de votre conclusion consistant à découpler les auditeurs des mélomanes. Vous avez raison, la proposition pléthorique et accessible est une aubaine pour les mélomanes, mais terrible pour les auditeurs car elle perpétue un mode de « consommation » boulimique, morcelé et rapide...peu compatible avec une immersion heureuse dans la musique classique.
Bonsoir Orfeo,
J’ai aussi remarqué cela parmi mes amis mélomanes; mais, pour être franc, je les envie un peu : ils arrivent à apprécier la musique sans s’encombrer de l’aspect audiophile. Ils ne se posent pas de questions sur la justesse des timbres, l’étendue et la précision de l’image sonore, la restitution de la dynamique…Ils apprécient juste la musique. Au final, ils arrivent au même résultat en gagnant du temps et en économisant des sous :-)
Je suis d’accord avec vous. La musique classique est un peu plus exigeante d’accès que beaucoup d’autres genres. Sans « éducation » de l’écoute, on peut évidement apprécier certains airs, certains mouvements et plus généralement des œuvres courtes (d’où le succès des compilations), mais il est plus difficile de « supporter » une œuvre entière, de percevoir l’intérêt qu’il y aurait à écouter plusieurs interprétations d’une même œuvre.
Je souscris absolument à la finesse de votre conclusion consistant à découpler les auditeurs des mélomanes. Vous avez raison, la proposition pléthorique et accessible est une aubaine pour les mélomanes, mais terrible pour les auditeurs car elle perpétue un mode de « consommation » boulimique, morcelé et rapide...peu compatible avec une immersion heureuse dans la musique classique.
Orfeo_Monterverdi a écrit :(…) Vers une séparation de deux mondes? D'un côté, la musique reproduite (le plus souvent non-classique), et de l'autre, la musique vivante, à laquelle assistent les assidus des concerts, qui ne sont que tristement peu intéressés (et peu informés) par la haute-fidélité ?
Bonsoir Orfeo,
J’ai aussi remarqué cela parmi mes amis mélomanes; mais, pour être franc, je les envie un peu : ils arrivent à apprécier la musique sans s’encombrer de l’aspect audiophile. Ils ne se posent pas de questions sur la justesse des timbres, l’étendue et la précision de l’image sonore, la restitution de la dynamique…Ils apprécient juste la musique. Au final, ils arrivent au même résultat en gagnant du temps et en économisant des sous :-)