08-04-2024, 10:27 AM
J’émettrais un repentir sur mon intervention : "Les 2 versions présentent exactement les mêmes données (pas d'ajout d'erreurs à la sortie de leur fabrication, sur les CD physiques) mais la version polycarbonate génère davantage d'erreurs, dues au jitter, à la lecture."
Car, comment savoir que les 2 CDs contiennent exactement les mêmes données ? Il faudrait disposer d'un appareil de lecture qui en compare les contenus : un "lecteur" de CD. Le serpent se mord la queue
Les processus de fabrication - "analogiques" - peuvent effectivement ajouter des erreurs. N’oublions pas, à ce propos, que les deux méthodes de fabrication sont aussi différentes que les matériaux des supports le sont (le "son" ?
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Je me souviens aussi que mon fournisseur de l'époque - le CD était apparu 2 ou 3 ans auparavant - m'avait avoué que parmi les tout premiers CDs, un gros problème de conception dans leur fabrication condamnait ce support. La couche transparente (polycarbonate, déjà?) s'était avérée poreuse. Ce qui amenait une oxydation rapide de la couche réfléchissante (aluminium ?) et, le temps passant, le nombre d'erreurs de lecture augmentait rapidement, induisant un son de moins en moins musical. Les programmes de correction d'erreur devaient de plus en plus souvent pallier les manques en "bons" bits. Ce qui donnait une musique de moins en moins "analogique", puisque que c'était le processeur qui inventait (par corrélation, moyenne etc. ?) les bits mal lus. Des appareils mesurant les erreurs de lecture - le nombre de fois où le programme de correction était sollicité - mettaient en évidence qu'au cours du temps un même CD voyait augmenter ce taux d'erreur, jusqu'à un point de rupture où le CD devenait carrément illisible.
Philips n'en a jamais fait la pub. On comprend pourquoi
Leurs chimistes ont dû entre-temps trouver la parade pour éviter de faire mentir la promesse marketing d'un support quasi éternel.
Car, comment savoir que les 2 CDs contiennent exactement les mêmes données ? Il faudrait disposer d'un appareil de lecture qui en compare les contenus : un "lecteur" de CD. Le serpent se mord la queue

Les processus de fabrication - "analogiques" - peuvent effectivement ajouter des erreurs. N’oublions pas, à ce propos, que les deux méthodes de fabrication sont aussi différentes que les matériaux des supports le sont (le "son" ?


Je me souviens aussi que mon fournisseur de l'époque - le CD était apparu 2 ou 3 ans auparavant - m'avait avoué que parmi les tout premiers CDs, un gros problème de conception dans leur fabrication condamnait ce support. La couche transparente (polycarbonate, déjà?) s'était avérée poreuse. Ce qui amenait une oxydation rapide de la couche réfléchissante (aluminium ?) et, le temps passant, le nombre d'erreurs de lecture augmentait rapidement, induisant un son de moins en moins musical. Les programmes de correction d'erreur devaient de plus en plus souvent pallier les manques en "bons" bits. Ce qui donnait une musique de moins en moins "analogique", puisque que c'était le processeur qui inventait (par corrélation, moyenne etc. ?) les bits mal lus. Des appareils mesurant les erreurs de lecture - le nombre de fois où le programme de correction était sollicité - mettaient en évidence qu'au cours du temps un même CD voyait augmenter ce taux d'erreur, jusqu'à un point de rupture où le CD devenait carrément illisible.
Philips n'en a jamais fait la pub. On comprend pourquoi

Leurs chimistes ont dû entre-temps trouver la parade pour éviter de faire mentir la promesse marketing d'un support quasi éternel.