MSB Technology : des dacs d’exception

[Nicoben]

On a plus ce genre de soucis d'upgrade avec un référence, tout est déjà poussé au max coté horloge, alim, dac, tarif... et dans la logique TOTALEMENT inverse de DCS ou Esoteric (bien plus logique mais bien plus couteuse chez MSB...) l'horloge est maintenue dedans au plus près du dac et ce sont tous les pollueurs qui sortent du dac pour faire progresser le dac. Un seul chemin mène à Roubaix mais entre changer de suspensions pour rouler sur des pavés, et refaire la route, je crois après comparaison et réflexion que la seconde solution est la plus aboutie pour franchir la ligne d'arrivée en ayant toujours le cul à l'état naturel, sans érythème ni escarre.

Chaque élément vise le même but, moins de jitter, moins de bruit, l'horloge y participe sans aucun doute via la réduction du jitter induit côté circuits audio mais le jitter dépend de tous les facteurs pouvant influer sur les circuits d'horloge et audio. MSB fournit ses horloges avec un résultat mesuré de jitter au niveau audio du dac donc on sait où l'on va quand on prend le niveau au dessus, sans les compromis qui existent avec l'usage d'une horloge externe dont aucune mesure de jitter n'est jamais fournie du coté de l'appareil audio via son usage, même si progression il y a effectivement sur le résultat sonore (progrès mais aussi différences, selon l'alim, la marque de l'horloge, le cable BNC... c'est assez dissuasif à l'usage à un moment comme toutes les solutions à base de boiboites contenant chacunes un bout d'upgrade pour compenser des défauts de conception par ailleurs).

Comme le dit MSB, leurs dacs dans chaque gamme actuelle sur la partie dac, circuits d'alim, horloge, chassis, ne sont plus les maillons faibles limitant le résultat, ce sont les modules d'entrée numérique et DSP interne qui le sont, à la fois pour leur aspect pollueur, bruit généré vers le dac, jitter, induits par la liaison et ses limites / inconvénients (usb, aes, spdif, toslink, i2s, réseau avec en réponse le module Pro Usb/Pro ISL) mais aussi par la limite atteinte par le DSP pour passer un filtrage numérique plus demandeur en ressources (vu qu'ils se sont éloigné du concept de dac NOS). Et c'est comme çà qu'on se retrouve avec un Digital Director repoussant ces deux limites...
La seconde limite (DSP et filtre numérique appliqué, tout comme quand on joue sur un Holo May à nourrir via HQplayer) n'est pas mince, rappelant qu'il y a toujours une barrière dans la conversion numérique / analogique pour rendre le résultat assez naturel pour se rapprocher de ce qui a été capturé à l'enregistrement. C'est l'aspect le plus notable à mes oreilles du Director par exemple, activer ou non le filtrage numérique qu'a développé MSB avec son nouveau DSP. Ca revient moins cher de jouer avec HQplayer sur un Holo, mais il manque alors la liaison optique synchrone propriétaire pour ne pas avoir à se soucier de la liaison entre le Processing et le dac

Attention plus on entend de l'enregistrement, plus on peut avoir l'envie de le juger, ou juger le reste du système, autant que d'en profiter Mais tout cela étant fait dans une direction visant un rapprochement au naturel sans aspect analytique ou coloré mal venu, difficile de trouver à critiquer à part sur le tarif.