Démat vs Vinyle ...

[mélaudiophile]

(02-16-2023, 02:28 PM)pascalounet a écrit : 1- Tous les majors audio sauvent le plus rapidement possible tous leurs masters analogiques fragiles et périssables sur des supports de stockage de données numériques qui sont aussi fragiles et périssable dans le temps
 
2 - à l'identique tous les majors de l'image sauvent tous leurs films acétate et films argentique fragiles et périssables sur des supports de stockage de données numériques qui sont aussi fragiles et périssables dans le temps

3 - Le seul problème c'est que toute oreille humaine d'hier comme celle d'aujourd'hui travaille depuis des millénaires suivant un procédé de décodage sonore de type analyse analogique et non numérique codage binaire

Salut Pascalounet, d'accord sur 1 et 2 tout est périssable, et le support numérique peut disparaître en un instant sur un crash.

Cependant l'avantage du numérique en archives et qu'il est  copiable et recopiable à l'infini sans perte. Si les archivistes veillent, pas de problème. Par contre un support vinyle ou film se dégrade peu à peu et finit par disparaître pour toujours, et recopier en analogique fait perdre à chaque copie.

Pour le fonctionnement analogique de l'oreille, mon opinion actuelle (à débattre éventuellement) est que tout est binaire: les vibrations des HPs, du tympan, avant/arrière. Les bandes magnétiques analogiques idem, aimants orientés N/S ou S/N, que 2 positions pour tout. Cela a été transmis à la bande ou au HP par un courant alternatif, binaire donc. la seule analogie est dans l'intensité des vibrations, leur nombre ou leur longueur. Il y a codage et décodage, le son ne coule pas directement du micro à l'oreille, 

Beaucoup ont l'impression qu'un son est continu, comme de l'eau qui coule, mais ce ne sont que des vibrations alternatives, que notre oreille imparfaite fait entendre comme un seul objet sonore; comme le ciné ou la TV où notre oeil imparfait voit comme un flux continu alors que ce n'est que des successions d'images fixes.