(07-30-2022, 12:53 PM)floyer a écrit : La chance d’enregistrer une interprétation remarquable est petite, des grands noms d’interprète (Rubinstein, Argerich…), il n’y en pas beaucoup, et des conservatoires sont plein d’aspirants qui travaillent dur pour essayer de percer pour peu de places.
En meme temps, les musiciens classiques ne jouent pas de la musique pour l'enregistrer...
L'enregistrement est une activité marginale de quelques heures par an.
Et heureusement, ils ne gagnent pas leur vie avec ça mais surtout avec les concerts.
Et les salles se remplissent.
En France, le métier est comme pour tout, pas énormément valorisé mais ceux qui ont une place en vivent quand même bien. Un tuttiste titulaire commence vers 3000 euros.
Dans certains pays (suisse, allemagne, etc) c'est le double ou triple, un projet de quelques jours rapporte plus qu'un smic, tu en fais 3/4 dans le mois... à côté tu donnes des cours particuliers...
Je connais beaucoup de jeunes, même sans parler de titulaires, cachetonneurs qui s'en sortent bien, fondent des familles, achetent des apparts, même des Tesla, partent en vacances, etc.
Dans un rayon d'une heure autour de chez moi il y a plus d'une dizaine d'orchestres de plus ou moins grande stature (européenne) (tonhalle, kkl, freiburger, etc.)
Un orchestre est une microsociété, ca parle toutes les langues, ca rit, ca pleure, ca couche, bref, ca vit.
Le monde du classique n'est pas encore mort. En tout cas, ce n'est pas le formol qu'on nous montre à la tv. ... et ceux qu'on y voit sont souvent loins d'être les plus heureux.
Ne vous posez pas trop de questions sur comment ca serait aujourd'hui :
Aujourd'hui Beethoven ou Mozart auraient peut-être été recalés à un concours d'entrée au conservatoire par de moins bons musiciens : pas assez conventionnels, trop ci, pas assez ça...
