12-28-2016, 01:01 PM
(12-28-2016, 11:36 AM)pascalounet a écrit : Alors pourquoi tant de recherches des laboratoires numériques de petites, moyennes et grandes firmes pour monter tant le niveau d'échantillonnage que le nombre de data de 16 à 24 bits puis 32 bits, .... certes le plaisir du progrès technologique est indéniable et même si j'admets que beaucoup d'audiophiles peuvent prendre plaisir uniquement au retour "très fun" du vintage vinylique mais vu tous ses défauts originels encore régulièrement constatés, il est difficile de croire que l'humain audiophile actuel surtout en ce troisième millénaire préfère quitter la "perfection numérique" pour "l'imperfection vinylique" uniquement par effet de mode...!!!![]()
Musicalement
![]()
![]()
Il y a une raison assez simple qui explique pourquoi on passe à 24bits, 32bits, et bientôt 64bits et idem sur les fréquences d'échantillonnage, et qui n'a rien à voir avec la recherche de la perfection numérique.
C'est juste que tous les processeurs qui sont utilisés en audio ne sont que des dérivés de l'industrie informatique qui augmente en permanence les performances et rend obsolète la plupart des technologies "anciennes".
Il devient impossible d'utiliser des technologies 16bits, même si on voulait le faire. Ceci explique la débauche de puissance des DSP, des DAC, etc...
Comme c'est disponible et à des prix défiants toute concurrence, et que les technologies d'il y a juste 2 ou 3 ans sont discontinuées, le sujet est rapidement réglé.
C'est aussi cela qui permet l'existence des ampli FDA, de la correction numérique intégrée, etc...
C'est aussi ce qu'il se passe en photo numérique. On peut regretter la qualité de l'argentique, mais quand on compare objectivement, personne ne reviendra à l'argentique à part pour la nostalgie. Et le numérique permet d'avoir exactement le même rendu que l'argentique si on le souhaite.
Je crains fort qu'en audio ce soit la même sauce, et que si l'analogique résiste encore dans quelques contrées type vinyle très haut de gamme, ce n'est qu'une question de temps (à supposer que ce temps ne soit pas déjà arrivé...).