02-12-2022, 01:52 PM
Bonjour Tades, George, bonjour à tous,
OUI, Markus Stenz, génial Mahlerien... Son intégrale chez Oehms est pour moi parfaite, on tutoie les sommets dans la 3, qui est à ce jour ma version préférée de cette œuvre. A écouter également, ses merveilleux "Gurrelieder" de Schoenberg chez Hyperion.
Je lui associerais un autre chef allemand du même tonneau : Sebastian Weigle dont l'anthologie R. Strauss avec l'orchestre de l'opera de Fancfort est en tout point remarquable, chez Oehms, toujours.
J'aime bien Krivine, mais je ne peux pas dire qu'il me transporte, les enregistrements qui me viennent à l'esprit sont 2 interprétations de la mer de Debussy, que je trouve très bons, un avec l'ONF et l'autre avec l'orchestre du Luxembourg, de mémoire.
Znaider, déjà entendu en disque, faudra que je réécoute, je dois avoir quelque chose par lui. Bloch, effectivement, fait un travail exceptionnel à Lille.
Pour Minkowski, de répertoire classique ne lui convient pas (à moi non plus, d'ailleurs). Dans le répertoire baroque, plus précisément dans les opéras ou oratorios de Handel il y a de franches réussites, Ariodante, Julio Cesar, La Resurrezione...
Pour ce qui est de Haitink, même si j'aime beaucoup ses enregistrements pour Philips (ses Mahler et Bruckner des 70s, ses 8 et 9 de Bruckner en live de 1989, et son intégrale Mahler avortée de Berlin), je leur préfère toujours les remakes qu'il a fait en Live avec les label des orchestres (CSO, BR, LSO, Concertgebouw). je trouve que ses interprétations se sont bonifiées (ça n'engage que moi !!)
Celibidache à Munich dans Bruckner est une expérience, j'avoue ne pas toujours être dans le mood pour "accrocher". C'est quand même étiré à l’extrême !! En style, je préfère ses Bruckner de Stuttgart des années 70 chez DGG, il y a un peu plus d'urgence... Pour simplifier mon propos et vu que c'est connu de beaucoup, les tempis idoines pour le grand Anton seraient pour moi ceux utilisés par Wand dans son intégrale de Cologne ou E. Jochum de son intégrale DGG.
D'ailleurs je ne suis pas sûr que l'esprit de Bruckner se trouve nécessairement dans la lenteur, CF certaines interprétations des années 50 et 60 faisant autorité. Exemple la Romantique par Klemperer ou la 9 par Andreae, voire Celibidache lui-même plus jeune.
Discutions bien intéressantes en tout cas.
Musicalement,
Pierre
OUI, Markus Stenz, génial Mahlerien... Son intégrale chez Oehms est pour moi parfaite, on tutoie les sommets dans la 3, qui est à ce jour ma version préférée de cette œuvre. A écouter également, ses merveilleux "Gurrelieder" de Schoenberg chez Hyperion.
Je lui associerais un autre chef allemand du même tonneau : Sebastian Weigle dont l'anthologie R. Strauss avec l'orchestre de l'opera de Fancfort est en tout point remarquable, chez Oehms, toujours.
J'aime bien Krivine, mais je ne peux pas dire qu'il me transporte, les enregistrements qui me viennent à l'esprit sont 2 interprétations de la mer de Debussy, que je trouve très bons, un avec l'ONF et l'autre avec l'orchestre du Luxembourg, de mémoire.
Znaider, déjà entendu en disque, faudra que je réécoute, je dois avoir quelque chose par lui. Bloch, effectivement, fait un travail exceptionnel à Lille.
Pour Minkowski, de répertoire classique ne lui convient pas (à moi non plus, d'ailleurs). Dans le répertoire baroque, plus précisément dans les opéras ou oratorios de Handel il y a de franches réussites, Ariodante, Julio Cesar, La Resurrezione...
Pour ce qui est de Haitink, même si j'aime beaucoup ses enregistrements pour Philips (ses Mahler et Bruckner des 70s, ses 8 et 9 de Bruckner en live de 1989, et son intégrale Mahler avortée de Berlin), je leur préfère toujours les remakes qu'il a fait en Live avec les label des orchestres (CSO, BR, LSO, Concertgebouw). je trouve que ses interprétations se sont bonifiées (ça n'engage que moi !!)
Celibidache à Munich dans Bruckner est une expérience, j'avoue ne pas toujours être dans le mood pour "accrocher". C'est quand même étiré à l’extrême !! En style, je préfère ses Bruckner de Stuttgart des années 70 chez DGG, il y a un peu plus d'urgence... Pour simplifier mon propos et vu que c'est connu de beaucoup, les tempis idoines pour le grand Anton seraient pour moi ceux utilisés par Wand dans son intégrale de Cologne ou E. Jochum de son intégrale DGG.
D'ailleurs je ne suis pas sûr que l'esprit de Bruckner se trouve nécessairement dans la lenteur, CF certaines interprétations des années 50 et 60 faisant autorité. Exemple la Romantique par Klemperer ou la 9 par Andreae, voire Celibidache lui-même plus jeune.
Discutions bien intéressantes en tout cas.
Musicalement,
Pierre