Bonjour Pierre1964
Oui j'ai le Live Bruckner/Mozart à Dresde : un moment de pur Nirvana
As tu fait l'expérience des symphonies 8 et 9 de Bruckner par G Wand à la cathédrale de Bruckner?
Pour moi un sommet de Wand !
Parmi les chefs en exercice, je me réfère à ceux que je peux écouter en concert à Grenoble ou à Lyon
A côté de Krivine (à écouter les yeux fermés tant sa direction parait cassante alors qu'elle fouille la partition pour en faire sortir la poésie, l'exotisme l'urgence sans jamais tomber dans le pathos Ses Brahms!!!) 3 expériences récentes :
Markus Stenz, Mahlerien exceptionnel ..mais pas que pour qui aime explorer les partitions complexes et contemporaines
Le violoniste devenu directeur musical de l'ON Lyon après L Slatkin N Sznep Znaider : une direction capiteuse qui insuffle de l'énergie à revendre à ses musiciens
et le jeune chef associé Ben Glassberg d'une énergie phénoménale en osmose avec celle de l'orchestre.
Alexandre Bloch m'a aussi fait plutôt bonne impression et son orchestre de Lille semble en train de regravir des niveaux de qualité qu'il avait tendance à perdre avec son chef historique.
Pour rester sur les "régionaux", on peut aussi parler des "connexions qui ne passent pas" :
Minkovsky souvent trop rapide et saccadé, (par exemple un massacre dans la grande messe en Ut de Mozart
Un reproche que je fais aussi au pourtant virtuose mais sans âme qu'est Renaud Capuçon qui s'essaye à devenir chef et qui bénéficie d'un orchestre de Lausanne absolument fabuleux.
Merci Pierre pour toutes ces ouvertures, mais là il faut que je trouve Haitink Tchaikovsky sur Qobuz
Thierry
Bonjour George ,
A toi aussi je recommande l'expérience Bruckner Wand à Lubeck : la prise de son en concert est d'un naturel confondant ...avec une réverbération heureusement maitrisée par les géniaux ingés de RCA
Et cela permet d'écouter Wand dans l'une des 5 (parmi les 9) tempéraments qu'il voulait essayer de donner de la 9ième symphonie, mais qu'il n'a pas eu le temps de réaliser entièrement
Oui Celibidache fait des choix souvent extrêmes (y compris en terme de rapidité même si c'est tellement exceptionnel que je peine à trouver un exemple)
Cela lui réussit assez souvent (tous ses Bruckner, sa Pathétique, on peut aussi aimer son Schéhérazade), mais je m'ennuie souvent avec ses interprétations lentes à l'extrêmes.
Oui j'ai le Live Bruckner/Mozart à Dresde : un moment de pur Nirvana
As tu fait l'expérience des symphonies 8 et 9 de Bruckner par G Wand à la cathédrale de Bruckner?
Pour moi un sommet de Wand !
Parmi les chefs en exercice, je me réfère à ceux que je peux écouter en concert à Grenoble ou à Lyon
A côté de Krivine (à écouter les yeux fermés tant sa direction parait cassante alors qu'elle fouille la partition pour en faire sortir la poésie, l'exotisme l'urgence sans jamais tomber dans le pathos Ses Brahms!!!) 3 expériences récentes :
Markus Stenz, Mahlerien exceptionnel ..mais pas que pour qui aime explorer les partitions complexes et contemporaines
Le violoniste devenu directeur musical de l'ON Lyon après L Slatkin N Sznep Znaider : une direction capiteuse qui insuffle de l'énergie à revendre à ses musiciens
et le jeune chef associé Ben Glassberg d'une énergie phénoménale en osmose avec celle de l'orchestre.
Alexandre Bloch m'a aussi fait plutôt bonne impression et son orchestre de Lille semble en train de regravir des niveaux de qualité qu'il avait tendance à perdre avec son chef historique.
Pour rester sur les "régionaux", on peut aussi parler des "connexions qui ne passent pas" :
Minkovsky souvent trop rapide et saccadé, (par exemple un massacre dans la grande messe en Ut de Mozart
Un reproche que je fais aussi au pourtant virtuose mais sans âme qu'est Renaud Capuçon qui s'essaye à devenir chef et qui bénéficie d'un orchestre de Lausanne absolument fabuleux.
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Thierry
(02-12-2022, 12:35 PM)George a écrit : Haitink dans Mahler surtout avec une intégrale à Amsterdam et une inachevée à Berlin. J'aime beaucoup Haitink.
Je vois qu'il y a des bruckneriens admirateurs de Wand qui a réalisé une intégrale de premier plan avec Cologne et ses interprétations avec le Philarmonique de Berlin sont vraiment exceptionnelles, prises de son et orchestre superlatifs. Le couronnement d'une conception avec un orchestre enfin digne de son talent.
J'ose citer un chef qui pour ma part donne à l'interprétation brucknerienne une forme très différente sans être définitive pour autant , c'est à dire Sergiu Celibidache avec l'orchestre de Munich, une lenteur extrême qui se situe dans l'esprit du compositeur. Un tout grand chef d'orchestre.
Bonjour George ,
A toi aussi je recommande l'expérience Bruckner Wand à Lubeck : la prise de son en concert est d'un naturel confondant ...avec une réverbération heureusement maitrisée par les géniaux ingés de RCA
Et cela permet d'écouter Wand dans l'une des 5 (parmi les 9) tempéraments qu'il voulait essayer de donner de la 9ième symphonie, mais qu'il n'a pas eu le temps de réaliser entièrement
Oui Celibidache fait des choix souvent extrêmes (y compris en terme de rapidité même si c'est tellement exceptionnel que je peine à trouver un exemple)
Cela lui réussit assez souvent (tous ses Bruckner, sa Pathétique, on peut aussi aimer son Schéhérazade), mais je m'ennuie souvent avec ses interprétations lentes à l'extrêmes.
Thierry , Grenoble
Retrouver à domicile l'émotion du spectacle vivant.
(La tanière de "l'Hermite" #47:
https://forum-hifi.fr/thread-18111-post-...#pid748315
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