02-12-2022, 02:23 AM
(Modification du message : 02-12-2022, 02:38 AM par pierre1964.)
Tout à fait d'accord pour Haitink...
Chef extraordinaire s'il en est. Une discographie monstrueuse. En plus d'être un remarquable chef pour tout ce qui est symphonique c'est un grand directeur de fosse, fin musicien, il sait souvent créer un écrin dans lequel les chanteurs font des merveilles...
Ses derniers enregistrements avec le LSO, La radio-diffusion bavaroise, Staadtskapelle Dresden ou Chicago sont exceptionnels. Une 8 de Bruckner couplée avec une 38 de Mozart à Dresde en live, exceptionnelle, tous les Bruckner avec Munich en live toujours, Sa dernière 3 de Mahler ou son fantastique Daphnis et Chloé de Ravel avec Chicago... Avec Munich, à écouter d'urgence , la Création "Die Schöpfung" de Haydn. Ses Symphonies de Beethoven en live avec le LSO sont aussi très réussies. Un chef sans esbroufe, mais surtout pas uniquement probe... Je l'ai vu plusieurs fois et c'était toujours un régal, je me souviens d'un Till Eulenspiegel, fin et plein d'humour avec Dresde....
Pour ce qui est de G. Wand, il fait aussi partie de mes chefs préférés. Je suis absolument Fan de ses Premiers Bruckner avec l'orchestre de la radio de Cologne, les prises de son (en vinyle) sont merveilleuses. Bien que très bons, j'aime moins ses remake (quoi qu'en ait dit la critique) avec la NDR de Hambourg ou les Berliner. Son répertoire reste très classique, de belles intégrales Brahms et une superbe des symphonies de Beethoven. Il existe beaucoup d'enregistrement de radio édités chez Hanssler dans des conditions techniques de première bourre.
Au côté de ces géants, avez vous des chefs encore en exercice qui vous interessent ? Pour ma part j'aime beaucoup Philippe Jordan (au disque, Un Sacre exceptionnel, Un très grand Daphnis, une intégrale très réussie des symphonies de Beethoven, entr'autres). Je suis un admirateur de Paavo Järvi, un vrai gourmand de tout mais qui fait aussi très bien le répertoire classique (Une Fantastique très réussie avec Cinccinati chez Telarc, une superbe intégrale Sibelius avec l'Orchestre de Paris RCA, ses dernier enregistrements avec le NHK de Tokyo, des R. Strauss).Et le 21 siecle sera peut être l'avènement des Cheffes. Il y en a deux que j'écoute avec plaisir : Marin Aslop qui est à Baltimore et Simone Young qui fait une grande carrière en Allemagne et qui commence à diriger un peu partout. Elle a fait, notamment une très intéressante intégrale Bruckner chez Oehm.
Musicalement,
Pierre
Tout l’intérêt de la musique classique...
Chaque chef a sa vision, ce qui implique les tempis, les couleurs orchestrales, qu'ils doivent en plus adapter suivant les salles où ils jouent.
Il y a des modes, aussi... On a, en règle générale, accéléré Beethoven et on a plutôt ralenti Bruckner et pourtant.... Ecoutez la 9 de Bruckner "Torchée" en 51 minutes par Volkmar Andreae en 1953 alors qu'il en faut 68 à Carlo Maria Giulini en 1989 pour faire la sienne, suivant les humeurs, les deux peuvent convenir.
Mais cet exemple montre effectivement à quel point le champ d'investigation est vaste....
Musicalemet, Pierre
Chef extraordinaire s'il en est. Une discographie monstrueuse. En plus d'être un remarquable chef pour tout ce qui est symphonique c'est un grand directeur de fosse, fin musicien, il sait souvent créer un écrin dans lequel les chanteurs font des merveilles...
Ses derniers enregistrements avec le LSO, La radio-diffusion bavaroise, Staadtskapelle Dresden ou Chicago sont exceptionnels. Une 8 de Bruckner couplée avec une 38 de Mozart à Dresde en live, exceptionnelle, tous les Bruckner avec Munich en live toujours, Sa dernière 3 de Mahler ou son fantastique Daphnis et Chloé de Ravel avec Chicago... Avec Munich, à écouter d'urgence , la Création "Die Schöpfung" de Haydn. Ses Symphonies de Beethoven en live avec le LSO sont aussi très réussies. Un chef sans esbroufe, mais surtout pas uniquement probe... Je l'ai vu plusieurs fois et c'était toujours un régal, je me souviens d'un Till Eulenspiegel, fin et plein d'humour avec Dresde....
Pour ce qui est de G. Wand, il fait aussi partie de mes chefs préférés. Je suis absolument Fan de ses Premiers Bruckner avec l'orchestre de la radio de Cologne, les prises de son (en vinyle) sont merveilleuses. Bien que très bons, j'aime moins ses remake (quoi qu'en ait dit la critique) avec la NDR de Hambourg ou les Berliner. Son répertoire reste très classique, de belles intégrales Brahms et une superbe des symphonies de Beethoven. Il existe beaucoup d'enregistrement de radio édités chez Hanssler dans des conditions techniques de première bourre.
Au côté de ces géants, avez vous des chefs encore en exercice qui vous interessent ? Pour ma part j'aime beaucoup Philippe Jordan (au disque, Un Sacre exceptionnel, Un très grand Daphnis, une intégrale très réussie des symphonies de Beethoven, entr'autres). Je suis un admirateur de Paavo Järvi, un vrai gourmand de tout mais qui fait aussi très bien le répertoire classique (Une Fantastique très réussie avec Cinccinati chez Telarc, une superbe intégrale Sibelius avec l'Orchestre de Paris RCA, ses dernier enregistrements avec le NHK de Tokyo, des R. Strauss).Et le 21 siecle sera peut être l'avènement des Cheffes. Il y en a deux que j'écoute avec plaisir : Marin Aslop qui est à Baltimore et Simone Young qui fait une grande carrière en Allemagne et qui commence à diriger un peu partout. Elle a fait, notamment une très intéressante intégrale Bruckner chez Oehm.
Musicalement,
Pierre
(02-11-2022, 03:24 PM)Mousiki a écrit : Bonjour à tous
Pour Currentzis je l'ai découvert avec la 5eme de Beethoven et j'ai bien aimé le rythme peu commun qu'il lui donnait, je n'ai pas assez de connaissances musicales pour juger de la "vérité" musicale, mais on s'aperçoit que selon les chefs d'orchestre le tempo par exemple varie énormément, la composition même de l'orchestre et des instrumentistes laisse place aussi à différentes perceptions et toutes ces différences sont plutôt sympathiques, enfin j'en classique je suis assez ouvert, à chacun son interprétation, si je n'aime pas je laisse tomber.
Pour cette 5eme, j'aime vraiment tout ce n'est ni ma préférée ni celle que je n'aime le moins, elle correspond a un moment forts et quelques parts plein de rage, enfin plus que dans certaines productions.
Pour la pathétique, je suis d'accord je n'ai pas été au bout, cela ne m'emmenais pas.
A propos de Naïve, Vivaldi Il Furioso
Tout l’intérêt de la musique classique...
Chaque chef a sa vision, ce qui implique les tempis, les couleurs orchestrales, qu'ils doivent en plus adapter suivant les salles où ils jouent.
Il y a des modes, aussi... On a, en règle générale, accéléré Beethoven et on a plutôt ralenti Bruckner et pourtant.... Ecoutez la 9 de Bruckner "Torchée" en 51 minutes par Volkmar Andreae en 1953 alors qu'il en faut 68 à Carlo Maria Giulini en 1989 pour faire la sienne, suivant les humeurs, les deux peuvent convenir.
Mais cet exemple montre effectivement à quel point le champ d'investigation est vaste....
Musicalemet, Pierre