05-04-2021, 09:22 AM
Est-ce que c'est une surprise ?
La diffusion sur internet est très large, touche des publics qui ne sont pas ceux des concerts, et aussi qui ne sont pas ceux qui auraient spontanément acheté un CD.
Le modèle d'abonnement pour écouter de la musique n'est évidemment pas un modèle économique pour les artistes : c'est un modèle économique pour un site internet (une plateforme) qui sera de toute façon dépassé en quelques années. Deezer a commencé en étant 100% gratuit, puis est passé à un modèle d'abonnement avec "perte d'audience" (tous ceux qui NE VEULENT PAS payer) et est maintenant à la traine des plateformes qui sont arrivées directement (ou presque) avec une bien meilleure qualité audio et avec la bénédiction des éditeurs.
Mais ce sont évidemment les plateformes qui encaissent les abonnements, et les éditeurs des miettes et les artistes encore moins.
Ne pas oublier également que la plateforme FRANCAISE Qobuz a été placée en redressement judiciaire en 2016, rachetée par des investisseurs qui doivent ajouter chaque année une dizaine de millions d'euros (12 en 2019, 10 en 2020) avec l'espoir que ce soit rentable un jour.
Mais la REALITE du marché de la musique numérique se déroule en dehors des sites payants : pour un téléchargement Hi-Res il y a des centaines de téléchargements "gratuits" à travers des sites de partage entre particuliers (dont la légalité est variable selon les pays, c'est aussi une réalité).
Alors est-ce une surprise si des éditeurs de musique se rendent compte qu'il y a des fuites et qu'ils n'ont aucune maîtrise sur la diffusion des oeuvres ? Je ne pense pas, pas du tout.
La diffusion sur internet est très large, touche des publics qui ne sont pas ceux des concerts, et aussi qui ne sont pas ceux qui auraient spontanément acheté un CD.
Le modèle d'abonnement pour écouter de la musique n'est évidemment pas un modèle économique pour les artistes : c'est un modèle économique pour un site internet (une plateforme) qui sera de toute façon dépassé en quelques années. Deezer a commencé en étant 100% gratuit, puis est passé à un modèle d'abonnement avec "perte d'audience" (tous ceux qui NE VEULENT PAS payer) et est maintenant à la traine des plateformes qui sont arrivées directement (ou presque) avec une bien meilleure qualité audio et avec la bénédiction des éditeurs.
Mais ce sont évidemment les plateformes qui encaissent les abonnements, et les éditeurs des miettes et les artistes encore moins.
Ne pas oublier également que la plateforme FRANCAISE Qobuz a été placée en redressement judiciaire en 2016, rachetée par des investisseurs qui doivent ajouter chaque année une dizaine de millions d'euros (12 en 2019, 10 en 2020) avec l'espoir que ce soit rentable un jour.
Mais la REALITE du marché de la musique numérique se déroule en dehors des sites payants : pour un téléchargement Hi-Res il y a des centaines de téléchargements "gratuits" à travers des sites de partage entre particuliers (dont la légalité est variable selon les pays, c'est aussi une réalité).
Alors est-ce une surprise si des éditeurs de musique se rendent compte qu'il y a des fuites et qu'ils n'ont aucune maîtrise sur la diffusion des oeuvres ? Je ne pense pas, pas du tout.