09-17-2016, 08:26 PM
(Modification du message : 09-17-2016, 08:41 PM par Musicalbox.)
(09-17-2016, 05:50 PM)protocol a écrit : Non, l'important, c'est les enceintes.
A notre époque et dans la basse/moyenne gamme, c'est le maillon faible. Elles ne doivent pas se contenter de produire un joli medium. Il y a aussi le reste et les performances.
Un bon ampli se doit d'etre neutre, ce qui n'est pas bien difficile à trouver, même dans le pas cher.
Par contre, au niveau des sources (lecteur CD, vynyl etc...), et des medias, il y a effectivement des differences bien audibles.
Cdlt.
D'abord la neutralité n'existe pas :
chaque et le moindre composant a une incidence sur le résultat et y laisse son identité, son potentiel, ses caractéristiques, même à valeurs égales.
En revanche on peut choisir composants et schéma pour garantir le moins de déformation possible, et le maximum d'information traitée, et le meilleur niveau de traitement.
S'il suffisait qu'un ampli soit droit pour servir correctement le contenu de l'enregistrement, cela serait très facile.
Mais ce point est juste le bas de la pyramide ! ! !
Car le contenu de l'enregistrement pour ne pas être appauvri, massacré, nécessite aussi pour l'ampli
- la rapidité indispensable à la qualité des attaques, qui elles-mêmes servant le réalisme des timbres,
- la capacité à respecter les écarts dynamiques, énormes dans la vraie vie, et qui restent conséquents dans les enregistrements bien réalisés, et respecter les écarts dynamiques c'est le problème majeur des amplis bas de gamme : y en a pas, parce que pour en avoir il faut une conception qui sort déjà du bas de gamme, quelle que soit la technologie utilisée,
- la capacité à respecter les variations d'intensité et de durée des sons, donc l'expression qui justifie l'ecriture de la musique,
- le respect des harmoniques, donc des timbres,
- le respect des plans sonores et de leurs niveaux d'intensité respectifs, car ils ne sont pas tous alignés sur le même plan.
Et ces capacités varient énormément d'une gamme à l'autre, d'une conception à l'autre.
C'est sur l'ensemble de la production une myriade de différences ! !
Et toutes ces caractéristiques indispensables
ne sont pas compensables si elles sont ratées ou manquantes,
on pourra dans ce cas triturer autant de courbes que l'on veut, ce qui fait défaut au départ ne peut être réinventé par magie !
Les meilleures enceintes du monde sans les informations manquantes ne feront qu'un discours tronqué.
La source fournit les informations, mais si l'amplification ne les extirpe pas, ne les traite pas, ne les respecte pas, à la sortie de l'ampli même avec la mailleure source il n'y aura rien.
L'ampli est donc en quelque sorte la plaque tournante, l'élément par lequel tout transite.
C'est donc au final lui qui détermine la valeur du système, ses capacités.
Sans lui il n'y a rien.
La meilleure source + les meilleures enceintes + un ampli insuffisant = ....... rien.
De l'insuffisant.
Hormis dans les rêves ou les convictions dogmatiques particulièrement obtues et sourdes au réel,
dans le monde réel il faut un certain niveau de conception pour réunir , et à un niveau correct, l'intégralité des critères.
Le dogme qui veut faire croire que n'importe quel matériel sort tout est juste un mensonge : les écarts dans le niveau de traitement des informations sont considérables entre le basique et l'elaboré.
Comme pour tout !
La magie n'existe que dans les illusions.
Dans la vraie vie il faut des schémas élaborés, des composants de qualité.
Plus on descend en gamme,
plus le mieux qu'on puisse espérer est d'avoir du son propre.
L'avoir en intégralité, non.
Le nivellement par le bas est donc le pire fléau du traitement de l'enregistrement que l'on puisse rencontrer.
Il faut donc choisir son camp : celui de la restitution de la musique enregistrée, ou celui du son d'ascenseur insignifiant.
La musique est complexe, le contenu des enregistrements aussi. Très complexe. Plus on le simplifié à la sortie......
Comme les moyens financiers font défaut à la plupart des gens,
heureusement il existe, et j'espère existera de plus en plus, des matériels qui ne passent pas par des réseaux tentaculaires surchargés de marges.
Cela donne par exemple Audio GD, qui sans ramasser les cascades de marges incontournables dans les réseaux à multiples intervenants, inspiré par des schémas excellentissimes s'il en est de marques qui ont beaucoup et bien travaillé, et réalisé où la main d'oeuvre est peu chère, c'est là où il y a du progrès à faire, sérieusement qui plus est, peut proposer des matériels aptes à remplir convenablement le contrat .
On ne peut donc pas dire qu'il n'y a pas de possibilité.
Celle-ci fonctionne.
Très bien même.
Le nivellement par le bas proné par certains , s'il était appliqué au monde de la musique vivante, donnerait ceci :
tout le monde jouerait sur des instruments d'étude,
avec un minimum d'apprentissage,
les compositions n'utiliseraient que deux accords,
sans aucune nuance, les textes seraient en style télégraphique,
etc.......
Question :
ce sont vous ne voudriez pas pour la musique vivante,
parce qu'elle n'aurait plus d'intérêt ni de sens,
pourquoi le faire exprès pour sa restitution ? ?
Un système est un tout :
source, amplification, enceintes, et liaisons.
Si la plaque tournante (ampli) de ce système est défaillante c'est tout le système qui s'écroule.
Si un élément autre est mauvais c'est tout le système qui en pâtit.
Il y a donc des priorités, et un niveau général à respecter.
Faute de quoi ce n'est plus la musique.
Faute de quoi le musicien à enregistré pour rien.
Ne dîtes pas que je prone l'élitisme,
car le marché de l'occasion est là pour faire sa part.