10-16-2020, 06:41 PM
(Modification du message : 10-16-2020, 10:03 PM par Sin Nombre.)
Hey! Je suis un glorieux Caporal d'Infanterie qui a fait 1 an d'armée! Un impôt sur le sang n'a rien à voir avec la privation des libertés les plus fondamentales... En plus, malgré mes craintes, mon année d'armée demeure un très bon souvenir! J'ai même manqué de peu embrassé une carrière militaire en embrassant Saint Cyr! Mais... Mes "utopies" de l'époque en ont décidé autrement!...
Et puis, ce n'est pas parce qu'on a connu pire, qu'il faut tolérer l'inacceptable!
Pascalounet: J'aime bien tes interventions et tu as toute ma sympathie. Mais, là, je suis obligé de revenir dans la mesure où je me sens blessé dans ma Morale. Servir sa Patrie durant une année est à la fois un privilège ( celui d'appartenir à une des civilisations les plus accomplie du Monde) et un honneur ( celui d'accueillir la mémoire de tous ces êtres précieux qui nous ont précédés, et dont nous devons porter force de ce qu'ils ont été...). Bref, le service national militaire dont tu parles n'avait rien à voir avec les restrictions de libertés... J'étais libre quand j'étais sous le drapeau: Bien plus que dans l'Educ Nat d'où j'ai démissionné... J'avais mon appart, les clefs de la 605 SV3.0 du Colonel dans ma poche, mon planing: Cours de Philosophie, ramassage du courrier avec le C15, prise en main du central téléphonique... J'ai été en mesure de répondre à ce qu'ils me demandaient. En retour... Je n'ai reçu que du bonheur: Les premiers remerciement de ma hiérarchie pour mon travail! Cela ne m'est plus jamais arrivé. C'était bien! Et, avec le Colonel G. on se prenait 20 bouteilles de Pelforth brunes et on les épuisait dans la soirée tout en reconstruisant l'essence du monde. Le lendemain, l'adjudant-chef C., qui voulait que j'épouse sa fille en DEA de Lettres Classique ( un gars que j'adorai), me disait: "Je suis désolé... Mais, vos rangers, il faudrait que vous les entreteniez un peu plus".
Bref, je n'ai jamais rencontré des gens aussi "cool" qu'à l'Armée.
Alors... Comparer le service national aux restrictions de libertés, je trouve cela profondément injuste. Pour moi, l'armée, rime avec émancipation, autonomie, maturité saine. Cela n'a RIEN à voir.
L'armée, pour moi, çà a été "Disco"! Et, çà a été très bien! L'Adjudant est DCD depuis, le Colonel est devenu Général en retraite, ma secrétaire est DCD aussi. Mais pour toujours je garderai ces gens dans mon coeur.
Le "Disco", je crois que c'est un peu beaucoup çà: Avoir du plaisir là où on ne s'y attend pas, reconnaitre qu'on a de la joie, et finir par aimer ceux qu'on pensait radicalement autre.... Et finir dans la joie partagée avec cet autre qu'on prenait pour un vulgaire bourrin! Rien à voir avec la restriction des libertés tout cela, bien au contraire!
Et puis, ce n'est pas parce qu'on a connu pire, qu'il faut tolérer l'inacceptable!
Pascalounet: J'aime bien tes interventions et tu as toute ma sympathie. Mais, là, je suis obligé de revenir dans la mesure où je me sens blessé dans ma Morale. Servir sa Patrie durant une année est à la fois un privilège ( celui d'appartenir à une des civilisations les plus accomplie du Monde) et un honneur ( celui d'accueillir la mémoire de tous ces êtres précieux qui nous ont précédés, et dont nous devons porter force de ce qu'ils ont été...). Bref, le service national militaire dont tu parles n'avait rien à voir avec les restrictions de libertés... J'étais libre quand j'étais sous le drapeau: Bien plus que dans l'Educ Nat d'où j'ai démissionné... J'avais mon appart, les clefs de la 605 SV3.0 du Colonel dans ma poche, mon planing: Cours de Philosophie, ramassage du courrier avec le C15, prise en main du central téléphonique... J'ai été en mesure de répondre à ce qu'ils me demandaient. En retour... Je n'ai reçu que du bonheur: Les premiers remerciement de ma hiérarchie pour mon travail! Cela ne m'est plus jamais arrivé. C'était bien! Et, avec le Colonel G. on se prenait 20 bouteilles de Pelforth brunes et on les épuisait dans la soirée tout en reconstruisant l'essence du monde. Le lendemain, l'adjudant-chef C., qui voulait que j'épouse sa fille en DEA de Lettres Classique ( un gars que j'adorai), me disait: "Je suis désolé... Mais, vos rangers, il faudrait que vous les entreteniez un peu plus".
Bref, je n'ai jamais rencontré des gens aussi "cool" qu'à l'Armée.
Alors... Comparer le service national aux restrictions de libertés, je trouve cela profondément injuste. Pour moi, l'armée, rime avec émancipation, autonomie, maturité saine. Cela n'a RIEN à voir.
L'armée, pour moi, çà a été "Disco"! Et, çà a été très bien! L'Adjudant est DCD depuis, le Colonel est devenu Général en retraite, ma secrétaire est DCD aussi. Mais pour toujours je garderai ces gens dans mon coeur.
Le "Disco", je crois que c'est un peu beaucoup çà: Avoir du plaisir là où on ne s'y attend pas, reconnaitre qu'on a de la joie, et finir par aimer ceux qu'on pensait radicalement autre.... Et finir dans la joie partagée avec cet autre qu'on prenait pour un vulgaire bourrin! Rien à voir avec la restriction des libertés tout cela, bien au contraire!