(09-13-2020, 11:02 AM)bdmusik a écrit :(09-13-2020, 05:04 AM)coolsound a écrit :(09-12-2020, 11:27 PM)bdmusik a écrit : Les artistes ont maintenant besoin du streaming, car c’est devenu le baromètre de leur notoriété et aussi une façon de se faire connaître. C’est la radio d’aujourd’hui.affirmation basée sur quelle référence ? la notoriété et la visibilité peuvent être un atout , elles ne riment absolument pas avec revenus confortables. un amalgame trop vite fait: ça va le faire connaitre, donc il va bien gagner sa vie... alors qu'en faite c'est de gagner de l'argnt qui permet de bien vivre, la notorié n'est toujours pas une monnaie permettant de payer son pain à la boulangerie ...
affirmation car je connais le secteur professionnellement
Attention je ne dis pas que c’est bien, ni que ça rapporte des revenus confortables. Je dis juste que cela compte dans la construction globale de la carrière. Les revenus, c’est un croisement complexe de plusieurs sources : ventes supports physiques, streaming, concerts, synchro sur une pub ou un film ou autre, radio, sacem, ...
Et puis il faut revenir au pourquoi de l’essor du streaming quand même ! La faute à qui ?
Rappel des faits : en 1999 un petit génie de 19ans , Shawn Fanning, invente Napster et le peer-to-peer de fichiers musicaux. Très vite du fait des problèmes juridiques il a proposé aux labels et aux gros acteurs de la production musicale une solution sécurisée et payante. Tout le secteur musical lui a ri au nez et tourné le dos, pas besoin on vend nos supports physiques et on s’en met plein les fouilles. Sauf que ... le p2p était lancé, d’autres acteurs sur le créneau, utilisation massive par une jeune génération découvrant une accessibilité sans limite aux musiques. Il y a un secteur qui n’a pas su voir le monde changer. Les devices ont aussi évolués avec les smartphones et leurs store d’application et l’écoute nomade de la musique, et de nouveaux acteurs (dont Spotify dès 2006) ont pu structurer et proposer une offre légale de streaming. Les labels n’avaient plus le choix, des gens venant de l’informatique et de l’innovation ont prix en main leur développement car ils ne s’en sont pas occupé, ils n’ont pas voulu accompagner de nouveaux modes d’écoutes et des fichiers, le sacro saint cd ultra rentable à court terme les a engourdis ... Le streaming n’est pas sorti d’un chapeau sans raison. Les artistes gagnent aussi leur vie avec des concerts en jouant de la musique (c’est la base quand même), ou en vendant leur musique pour des synchros, et pour cela ils ont besoin de visibilité et de notoriété donc oui ils ont besoin d’être écoutés en streaming. On peut ne pas aimer, mais il y a très peu de chance qu’on revienne en arrière. Je connais des jeunes de moins de 25 ans qui ont une culture musicale de dingue, tellement ils écoutent de choses variées ! Pas sûr du tout qu’il y a 20ans c’était le cas
on mélange deux choses là : le p2p illégal qui ne rapporte rien aux auteurs et le streaming légal qui rapporte presque rien légalement , l'exemple avec peter frampton : "For 55 million streams of, 'Baby I Love Your Way', I got $1,700 " là ou il aurait du toucher 550 000 $. Je connais le problème des différentes sources du revenu des artistes… puisque c'est mon métier depuis plus de 25 ans dans un domaine ou les contrat et la diffusion se négocient exactement comme la musique ( et j'ai crée ma propre plateforme de distribution sans céder aux pressions des sociétés qui aimeraient bien avoir mes droits numériques) . Croire qu'un artiste ça va continuer de gagner de l'argent en se produisant sur scène jusqu'à la mort , c'est aussi un raisonnement totalement dépassé (bill bruford a pris sa retraite et décidé de ne plus monter sur scène, par exemple). Maintenant faudra pas que les jeunes générations se plaignent d'avoir de la "musique " de m3rde fabriquée à la va-vite sur un ordi en voulant avoir le beurre et l'argent du beurre. De mon point de vue , même si on ne reviendra pas en arrière , il ne faut pas apporter de l'eau au moulin de ce racket (ou l'artiste ne touche qu' 1/1000 ème du passage radio)
BARETTE JSV-Audio signature + câble signature
DRIVE: CDT 8 pro + câble MPC source mark 4 / coaxial QED reference digital audio 40
DAC: Hegel HD25 + câble Atlas eos DD / câbles RCA Esprit kappa
AMPLI: Exposure 3010S2D + câble Atlas eos DD
COLONNES: câbles Atlas Z 3.5 hyper achromatic / JMR cantabile jubile
DRIVE: CDT 8 pro + câble MPC source mark 4 / coaxial QED reference digital audio 40
DAC: Hegel HD25 + câble Atlas eos DD / câbles RCA Esprit kappa
AMPLI: Exposure 3010S2D + câble Atlas eos DD
COLONNES: câbles Atlas Z 3.5 hyper achromatic / JMR cantabile jubile