08-10-2016, 08:40 PM
Bonjour
Quelques commentaires et précisions.
D'abord le vocabulaire.
Numérique, pour les électroniciens, c'est des "entiers".
C'est limitatif, même si c'est compréhensible et si c'est l'usage en électronique.
Une représentation "numérique", d'une manière générale en modélisation, c'est le passage de quelque chose de "continu" et pour lequel il faut une infinité de valeurs pour le décrire complètement, à un nombre fini de valeurs, et ces valeurs ne sont pas forcément des entiers, cela peut être naturellement des nombres flottants.
Dans ces conditions, PWM est une représentation "numérique" audio, au même titre que PCM ou DSD. Un nombre fini de valeurs permet d'entièrement déterminer une représentation PWM.
On est du côté de l'échantillonnage.
Mais comme ce PWM une fois "électrifié" est utilisé pour être appliqué à un étage d'amplification, c'est aussi un signal analogique (analogique: on travaille en tension et courant).
Le passage PCM/PWM est une transformation intrinsèquement numérique. Et les techniques habituelles numériques peuvent et doivent être employées, comme décrit ici: http://www.homecinema-fr.com/forum/post1...p178735241
Mais une fois effectuée cette conversion, le PWM doit être considéré comme un signal analogique. On ne cherchera pas dans un FDA à en re-extraire les informations numériques.
C'est symétrique d'un signal SPDIF... on "analogise" des données numériques, il faut des caractéristiques de courant, de tension et d'impédances de transfert pour être en mesure d'en extraire les informations... numériques...
Les électroniciens purs et durs considèrent le PWM comme un signal analogique. Ils ont raison..., si on ne regarde pas d'où il vient et qu'on ne regarde que où il va.
Dans un ampli classe D classique, le PWM provient d'une transformation analogique/analogique avec toutes les emmerdes habituelles. Là le PWM est complètement analogique.
Dans un FDA, il s'agit d'une conversion d'échantillonnage, et donc d'une opération de nature numérique, PCM/PWM, même si ensuite c'est sous sa forme analogique de courant/tension qu'on utilise le PWM.
Ce qui fait que pour ma part, je considère que l'on est en numérique dans un FDA jusque juste avant l'étage d'amplification, et que PWM a une double nature numérique/analogique.
C'est, de mon point de vue, ce point précis + une capacité dynamique intrinsèque très élevée (inatteignable par le meilleur système analogique du monde qui reste limité à...84 dB, c'est à dire incapable de reproduire la dynamique d'un CD).
Amitiés
Quelques commentaires et précisions.
D'abord le vocabulaire.
Numérique, pour les électroniciens, c'est des "entiers".
C'est limitatif, même si c'est compréhensible et si c'est l'usage en électronique.
Une représentation "numérique", d'une manière générale en modélisation, c'est le passage de quelque chose de "continu" et pour lequel il faut une infinité de valeurs pour le décrire complètement, à un nombre fini de valeurs, et ces valeurs ne sont pas forcément des entiers, cela peut être naturellement des nombres flottants.
Dans ces conditions, PWM est une représentation "numérique" audio, au même titre que PCM ou DSD. Un nombre fini de valeurs permet d'entièrement déterminer une représentation PWM.
On est du côté de l'échantillonnage.
Mais comme ce PWM une fois "électrifié" est utilisé pour être appliqué à un étage d'amplification, c'est aussi un signal analogique (analogique: on travaille en tension et courant).
Le passage PCM/PWM est une transformation intrinsèquement numérique. Et les techniques habituelles numériques peuvent et doivent être employées, comme décrit ici: http://www.homecinema-fr.com/forum/post1...p178735241
Mais une fois effectuée cette conversion, le PWM doit être considéré comme un signal analogique. On ne cherchera pas dans un FDA à en re-extraire les informations numériques.
C'est symétrique d'un signal SPDIF... on "analogise" des données numériques, il faut des caractéristiques de courant, de tension et d'impédances de transfert pour être en mesure d'en extraire les informations... numériques...
Les électroniciens purs et durs considèrent le PWM comme un signal analogique. Ils ont raison..., si on ne regarde pas d'où il vient et qu'on ne regarde que où il va.
Dans un ampli classe D classique, le PWM provient d'une transformation analogique/analogique avec toutes les emmerdes habituelles. Là le PWM est complètement analogique.
Dans un FDA, il s'agit d'une conversion d'échantillonnage, et donc d'une opération de nature numérique, PCM/PWM, même si ensuite c'est sous sa forme analogique de courant/tension qu'on utilise le PWM.
Ce qui fait que pour ma part, je considère que l'on est en numérique dans un FDA jusque juste avant l'étage d'amplification, et que PWM a une double nature numérique/analogique.
C'est, de mon point de vue, ce point précis + une capacité dynamique intrinsèque très élevée (inatteignable par le meilleur système analogique du monde qui reste limité à...84 dB, c'est à dire incapable de reproduire la dynamique d'un CD).
Amitiés