07-29-2019, 06:56 AM
(Modification du message : 07-29-2019, 07:58 AM par Musicalbox.)
(07-29-2019, 02:09 AM)Fidel Costar a écrit : Très intéressant. Mais est-ce que ça écrase vraiment un bon DAC moderne équipé de la puce Sabre 9038 Pro ou un Chord ? Ça voudrait dire que les DACs n'ont fait aucun progrès en dix ans et plus, ce dont je doute.
Il y a une chose que les jeunes ne veulent pas comprendre,
pourtant Raphaël l’a bien rappelé :
la puce fait beaucoup mais ne fait pas tout.
Il y a aussi tout ce qu’il y a autour et l’étage de sortie.
En matière de puce, la Sabre a une signature : son sec.
Si le DAC n’a pas une alimentation cossue, c’est terminé, c’est éliminé.
En matière de puce je ne sais pas si on peut parler de progrès.
On parlera peut-être plutôt de différences d’orientation !
Cela ne fait pas mieux, cela fait autre chose : de la surdéfinition, du découpage au scalpel, c’est la nouvelle tendance.....
Ah non pas si nouvelle puisque ça a déjà rechangé de direction avec le retour au R2R.
Ce qui a évolué c’est la qualité des composants, les condensateurs.
C’est ce qui fait un gros progrès, de ce que j’ai compris .
De fait avec la même puce , d’origine on avait un son moins transparent, maintenant le souci est réglé.
Il faut savoir si on raisonne en 2 ou 3D.
Pour simplifier à la hache.
L’obsession cette dernière décennie a été à la transparence et la définition.
On est d’accord c’est une excellente chose !
Mais
tout le reste est passé à côté.
Or ce reste est d’une importance majeure : les harmoniques en premier, et surtout le POIDS.
Qui fait la différence entre des cymbales qui sonnent comme une casserole alu ou comme une cymbale.
Le poids des basses. Le poids sur chaque attaque .
Le RELIEF.
Et la PROFONDEUR!!
La profondeur, cette notion qu’on ne comprend que lorsqu'on l’écoute.
(Comme le silence)
Si on raisonne en puce, la Sabre est écrasėe d’office.
A voir dans un appareil qui soigne tout le reste.
Je ferai les tests.
Je ne pense pas que tu te rendes compte de ce que sort l’UA qui plus est avec ce schéma.
Ce qui s’est passé est que ces montages d’exception des années 90 étaient complètement inaccessibles à la foule audiophiles.
Donc pour l’opinion générale, grand public, c’est passé complètement à côté.
Cela n’empêche pas que ça existe, avec des grandes performances.
Ce que le progrès a gagné c’est la démocratisation !!
Pas la performance pure.
C’est cela qu’il faut bien imprimer.
Non, les DAC actuels ne font pas mieux dans l’absolu.
Ils font seulement plus grand public.
Ce qui a évolué ce sont les composants autour.
Et la délocalisation qui réduit les coûts.
La mondialisation qui nous met la Chine à notre porte.
Résultat vous prenez une 20400A,
avec un schéma de course,
des composants bien transparents comme aujourd’hui,
et pour lui courir après les modèles contemporains ont beaucoup de peine.
Voire même resteront derrière.
A vérifier avec un matériel de contenu cossu, pour être sûr de ce qu’on dit....
Mais franchement d’où on part ça va être difficile de faire mieux sur tous les critères à la fois.
Disons que ... c’était juste sous votre nez depuis vingt ans
mais vous ne le saviez pas parce que c’etait du luxe.
Aujourd’hui à coût réduit on le ressort, et vous découvrez.
C’était pourtant là.
Puis oublié sous la vague des produits récents.
Un marché reste porteur si on le relance régulièrement. Donc sans cesse viennent de nouvelles « tendances », qui sont nouvelles, différentes.
De plus c’étaient des marques étrangères au son parfois culturellement volontairement typées, qui se sont trouvées démodées. C’est normal.
Mais il suffit juste de rectifier par des condensateurs transparents (pardon de cette simplification) et on redécouvre cette puce.
Exemple,
vous prenez un bon vieux Proceed,
bien court dans les aigus, bien gavé en médium, pas d’air.
Vous rigolez ! Vous dites qu’est-ce que c’est dépassé, ha, les puces actuelles sont tellement plus performantes .....
Et oui....
On change les condensateurs qui faisaient gros bouchon,
et là ..... il est devenu plus que compétitif en 2019.
Tout cela la foule qui se jette sur tout ce qui bouge l’ignore.