Bonjour et bonne fête à tous.
Je voudrais parler des intentions avec lesquelles les uns et les autres se rendent chez "autrui".
Mais je ne veux pas parler de ceux qui viennent partager ou découvrir de nouvelles oeuvres. On est tous d'accord sur l'intérêt de cela.
Je ne vais pas non plus parler de l'intérêt que nous avons tous à multiplier nos références pour affiner notre échelle de jugement, notre capacité à discriminer, comprendre les phénomènes acoustiques, améliorer notre "lucidité audiophile". Et comprendre des leviers d'amélioration chez soi. On est tous d'accord là dessus.
Non, je vais juste parler de la pertinence de faire rentrer un "professionnel" chez soi et des intentions de ces derniers.
Ce professionnel est avant tout un vendeur.
Il a un besoin essentiel: se nourrir. Plus essentiel encore: nourrir ses enfants.
Il doit acquitter ses charges, assurer la pérennité de son emploi, de son entreprise.
Je ne dis ABSOLUMENT PAS que ce "professionnel" va forcément mentir ou, à minima, appuyer plus que de raison là où cela fait mal, noircir le tableau pour laisser son hôte dans une détresse audiophile nécessitant une intervention de sa part, non. Je ne dis pas cela.
Il peut aussi être sincère voir, mais ce n'est pas systématique, un peu compétent.
Il peut aussi être humble, ne pas avoir le melon et ne pas considérer qu'il a toujours raison et que ses produits/créations/conseils sont les plus performants du monde. C'est possible.
J'ai rencontré beaucoup de fabricants. Ils sont tous plus ou moins pareil. Content d'eux et susceptibles...
Et beaucoup de vendeurs se prennent pour des gourous.
Heureusement, j'en connais certains intègres. Ouffff. Mais ce n'est pas la règle.
Quand bien même ce "professionnel" aurait toutes ces qualités (il est donc rare), il a toujours ses contingences...
Quand ces professionnels ont réussi à rentrer chez vous, quels sont leurs "réflexes" ?
Profiter de la musique en sirotant une petite infusion? C'est de la perte de temps pour un pro.
Non, il va checker l'installation pour appuyer là où cela fait mal ET caser ce qu'il a à vendre.
C'est une évidence.
Quand il repartira, vous serez dans un besoin que vous n'aviez pas forcément avant qu'il arrive.
Normalement, vous serez moins satisfait jusqu'à ce que, par la pratique d'une saignée (financière, la médecine a fait des progrès), vous vous sentiez mieux !
Quand le prescripteur est le bénéficiaire, que cela donne-t-il ?
On le voit avec ces thermiciens désintéressés qui travaillent pour des entrepreneurs peu scrupuleux.
On le voit avec ces médecins qui possèdent une partie de la clinique (hôtellerie et matériel d'imagerie...) dans laquelle ils travaillent.
On le voit avec ces "naturopathes" prompts à sortir le formulaire de commande des produits qu'ils prescrivent.
On le voit avec ces dentistes qui abusent des radiographies (avec la suspicion qui pèse sur cet abus s'agissant de la survenance de certains cancers), devenus aussi commerçants, pardon, dealers de prothèses.
On le voit avec ces coopératives agricoles qui vivent en vendant des produits phytosanitaires à des agriculteurs pris en otage...
Et que dire des ces vétérinaires vendeurs d'antibiotiques si bien que 70% des antibiotiques vendus dans le monde sont à destination des animaux et que la prolifération de bactéries multirésistantes est une menace majeure ?
Quand le prescripteur est le bénéficiaire, ça craint...
Et quand ce prescripteur est capable de faire un tableau noir étant encore sur le paillasson, sans avoir même franchi la porte, que faut-il en penser ?
Quelle est sa crédibilité. Quand bien même il peut tout à fait avoir de réelles compétences, quelle est sa crédibilité à ce moment là?
Je dis ça, je dis rien. A développer.
Bonne fête
Laurent.
Je voudrais parler des intentions avec lesquelles les uns et les autres se rendent chez "autrui".
Mais je ne veux pas parler de ceux qui viennent partager ou découvrir de nouvelles oeuvres. On est tous d'accord sur l'intérêt de cela.
Je ne vais pas non plus parler de l'intérêt que nous avons tous à multiplier nos références pour affiner notre échelle de jugement, notre capacité à discriminer, comprendre les phénomènes acoustiques, améliorer notre "lucidité audiophile". Et comprendre des leviers d'amélioration chez soi. On est tous d'accord là dessus.
Non, je vais juste parler de la pertinence de faire rentrer un "professionnel" chez soi et des intentions de ces derniers.
Ce professionnel est avant tout un vendeur.
Il a un besoin essentiel: se nourrir. Plus essentiel encore: nourrir ses enfants.
Il doit acquitter ses charges, assurer la pérennité de son emploi, de son entreprise.
Je ne dis ABSOLUMENT PAS que ce "professionnel" va forcément mentir ou, à minima, appuyer plus que de raison là où cela fait mal, noircir le tableau pour laisser son hôte dans une détresse audiophile nécessitant une intervention de sa part, non. Je ne dis pas cela.
Il peut aussi être sincère voir, mais ce n'est pas systématique, un peu compétent.
Il peut aussi être humble, ne pas avoir le melon et ne pas considérer qu'il a toujours raison et que ses produits/créations/conseils sont les plus performants du monde. C'est possible.
J'ai rencontré beaucoup de fabricants. Ils sont tous plus ou moins pareil. Content d'eux et susceptibles...
Et beaucoup de vendeurs se prennent pour des gourous.
Heureusement, j'en connais certains intègres. Ouffff. Mais ce n'est pas la règle.
Quand bien même ce "professionnel" aurait toutes ces qualités (il est donc rare), il a toujours ses contingences...
Quand ces professionnels ont réussi à rentrer chez vous, quels sont leurs "réflexes" ?
Profiter de la musique en sirotant une petite infusion? C'est de la perte de temps pour un pro.
Non, il va checker l'installation pour appuyer là où cela fait mal ET caser ce qu'il a à vendre.
C'est une évidence.
Quand il repartira, vous serez dans un besoin que vous n'aviez pas forcément avant qu'il arrive.
Normalement, vous serez moins satisfait jusqu'à ce que, par la pratique d'une saignée (financière, la médecine a fait des progrès), vous vous sentiez mieux !
Quand le prescripteur est le bénéficiaire, que cela donne-t-il ?
On le voit avec ces thermiciens désintéressés qui travaillent pour des entrepreneurs peu scrupuleux.
On le voit avec ces médecins qui possèdent une partie de la clinique (hôtellerie et matériel d'imagerie...) dans laquelle ils travaillent.
On le voit avec ces "naturopathes" prompts à sortir le formulaire de commande des produits qu'ils prescrivent.
On le voit avec ces dentistes qui abusent des radiographies (avec la suspicion qui pèse sur cet abus s'agissant de la survenance de certains cancers), devenus aussi commerçants, pardon, dealers de prothèses.
On le voit avec ces coopératives agricoles qui vivent en vendant des produits phytosanitaires à des agriculteurs pris en otage...
Et que dire des ces vétérinaires vendeurs d'antibiotiques si bien que 70% des antibiotiques vendus dans le monde sont à destination des animaux et que la prolifération de bactéries multirésistantes est une menace majeure ?
Quand le prescripteur est le bénéficiaire, ça craint...
Et quand ce prescripteur est capable de faire un tableau noir étant encore sur le paillasson, sans avoir même franchi la porte, que faut-il en penser ?
Quelle est sa crédibilité. Quand bien même il peut tout à fait avoir de réelles compétences, quelle est sa crédibilité à ce moment là?
Je dis ça, je dis rien. A développer.
Bonne fête
Laurent.
L'Intention Musicale - Toulouse