Bonjour, mon avis tout personnel (amplis en classe A, AB et B uniquement):
Oui l'alim est primordiale et fait partie intégrante de la conception de l'amplificateur. Dans mes réalisations, spatialement ce sont entre les 2/3 et les 3/4 de l'encombrement total qui y sont consacrés, 75% pour les préamplificateurs.
Contrairement à une idée largement portée par le marketing, le plus n'est pas systématiquement le mieux. Au-delà d'un optimum, les courants de charge deviennent tels que les redresseurs, même rapides,se mettent à devenir bruyants au moment des commutations. Ces pics augmentent avec la demande de puissance de sorte qu'au repos, la surabondance de condensateurs de filtrage parait bénéfique, mais à mesure que le niveau sonore demandé augmente, les pics de commutation deviennent plus présents et interfèrent avec le signal utile à divers degrés suivant la conception de l'amplificateur. Difficile donc à détecter sauf à remarquer une dureté croissante avec la demande en puissance, avec parfois une impression de tassement de la dynamique.
Une solution simple et très rarement mise en oeuvre lorsque une très grosse réserve d'énergie est recherchée par l'emploi d'une batterie conséquente de condensateurs comme sur les illustrations, est de séparer le groupe de condensateurs en lignes par exemple, lignes alimentées par leur propre redresseur, et reliées au point de consommation via des diodes qui jouent le rôle d'isolateur anti-retour. De cette manière, les appels de courant sont répartis entre les diverses lignes et la réserve d'énergie est celle du groupe de condos dans son entier. Cette solution est préférable à la mise en parallèle de redresseurs, dans la mesure où il y en a toujours un qui s'amorce avant les autres ou se désamorce après les autres, et qui produit donc le pic de commutation (s'il est) redouté. En séparant le groupe de condensateurs en autant de sous-groupes que possible et en leur affectant des redresseurs dédiés, on obtient par foisonnement des pics de commutation (inévitables) plus nombreux mais d'amplitude réduite : des marches d'escalier plutôt que de pics raides.
Le faible coût de cette mesure et son extrême rareté montrent que l'objectif des constructeurs est moins la recherche de l'efficacité que la photo publicitaire tapageuse.
Concernant l'assemblage des condensateurs dans la pratique, l'évident éloignement de certaines topologies du vertueux assemblage en étoile est à éviter même s'il est flatteur.
Les alims linéaires régulées étant pour la plupart fondées sur un système de contre-réaction, elles présentent selon moi les mêmes défauts que les amplis contre-réactionnés. En tête de filtrage massif, elles peuvent être intéressantes en ce qu'elles isolent l'impédance du transformateur (qui sinon se trouve mise en parallèle 100 fois par seconde) du filtrage et n'affectent pas trop le circuit alimenté dans la mesure où elles en sont écrantées par la batterie de condensateurs. En revanche, je les proscrirais en queue de filtrage.
Je n'ai pas beaucoup d'expérience des alims à découpage dans les amplis mais je dirais a priori que leur emploi se heurte à la bande passante des circuits, car il ne faut pas oublier que si la bande passante globale des amplis est (souvent volontairement) limitée, ses différents étages peuvent monter très haut, en particulier les étages d'entrée. Ils sont donc affectés par le bruit HF important des circuits de hachage de l'alim.
Il existe des systèmes de filtrage plus exotiques et parfois élégants et très efficaces, par exemple ceux qui introduisent un transformateur en série avec les lignes d'alimentation, dont un enroulement reçoit l'ondulation de l'alimentation en opposition de phase et l'annulent dans le circuit magnétique du transfo, à la manière d'un câblage push-pull.
M.
Oui l'alim est primordiale et fait partie intégrante de la conception de l'amplificateur. Dans mes réalisations, spatialement ce sont entre les 2/3 et les 3/4 de l'encombrement total qui y sont consacrés, 75% pour les préamplificateurs.
Contrairement à une idée largement portée par le marketing, le plus n'est pas systématiquement le mieux. Au-delà d'un optimum, les courants de charge deviennent tels que les redresseurs, même rapides,se mettent à devenir bruyants au moment des commutations. Ces pics augmentent avec la demande de puissance de sorte qu'au repos, la surabondance de condensateurs de filtrage parait bénéfique, mais à mesure que le niveau sonore demandé augmente, les pics de commutation deviennent plus présents et interfèrent avec le signal utile à divers degrés suivant la conception de l'amplificateur. Difficile donc à détecter sauf à remarquer une dureté croissante avec la demande en puissance, avec parfois une impression de tassement de la dynamique.
Une solution simple et très rarement mise en oeuvre lorsque une très grosse réserve d'énergie est recherchée par l'emploi d'une batterie conséquente de condensateurs comme sur les illustrations, est de séparer le groupe de condensateurs en lignes par exemple, lignes alimentées par leur propre redresseur, et reliées au point de consommation via des diodes qui jouent le rôle d'isolateur anti-retour. De cette manière, les appels de courant sont répartis entre les diverses lignes et la réserve d'énergie est celle du groupe de condos dans son entier. Cette solution est préférable à la mise en parallèle de redresseurs, dans la mesure où il y en a toujours un qui s'amorce avant les autres ou se désamorce après les autres, et qui produit donc le pic de commutation (s'il est) redouté. En séparant le groupe de condensateurs en autant de sous-groupes que possible et en leur affectant des redresseurs dédiés, on obtient par foisonnement des pics de commutation (inévitables) plus nombreux mais d'amplitude réduite : des marches d'escalier plutôt que de pics raides.
Le faible coût de cette mesure et son extrême rareté montrent que l'objectif des constructeurs est moins la recherche de l'efficacité que la photo publicitaire tapageuse.
Concernant l'assemblage des condensateurs dans la pratique, l'évident éloignement de certaines topologies du vertueux assemblage en étoile est à éviter même s'il est flatteur.
Les alims linéaires régulées étant pour la plupart fondées sur un système de contre-réaction, elles présentent selon moi les mêmes défauts que les amplis contre-réactionnés. En tête de filtrage massif, elles peuvent être intéressantes en ce qu'elles isolent l'impédance du transformateur (qui sinon se trouve mise en parallèle 100 fois par seconde) du filtrage et n'affectent pas trop le circuit alimenté dans la mesure où elles en sont écrantées par la batterie de condensateurs. En revanche, je les proscrirais en queue de filtrage.
Je n'ai pas beaucoup d'expérience des alims à découpage dans les amplis mais je dirais a priori que leur emploi se heurte à la bande passante des circuits, car il ne faut pas oublier que si la bande passante globale des amplis est (souvent volontairement) limitée, ses différents étages peuvent monter très haut, en particulier les étages d'entrée. Ils sont donc affectés par le bruit HF important des circuits de hachage de l'alim.
Il existe des systèmes de filtrage plus exotiques et parfois élégants et très efficaces, par exemple ceux qui introduisent un transformateur en série avec les lignes d'alimentation, dont un enroulement reçoit l'ondulation de l'alimentation en opposition de phase et l'annulent dans le circuit magnétique du transfo, à la manière d'un câblage push-pull.
M.