Bel Canto ACI 600 - Asynchronous Control Integrated

[Zephyr58]

bonjour,

je sors d'une bonne heure d'écoute chez bbill, l'occasion aussi d'effectuer la traversée de Bruxelles à pied par un temps pas vraiment de saison.

Pour mémoire, le système de bbill est une loupe, je ne savais pas avant de le connaitre que B&W faisait, ou savait faire, des enceintes aussi transparentes.

Nous avons écouté et comparé une bonne demi-douzaine de morceaux, toujours sur l'entrée réseau RJ45 de chacun des deux amplis.

Sur la moitié (O Solitude de Purcell, Orfeo de Monteverdi..), je n'ai pas de préférence fiable, ou ressentie.

Sur trois autres morceaux (Hallelujah par Jeff Buckley, My Funny Valentine par Chet Baker, Fazil Say au piano sur du Mozart), les différences nous ont semblé claires:
* plus grande pureté de la guitare et de la voix sur Hallelujah,
* meilleur rendu de la dimension du piano, de l'ambiance autour de la prise de son, des extinctions de notes sur Mozart,
* meilleur étagement des plans sonores, et plus grande précision quand l'orchestre intervient dans la version de Funny Valentine,

et ce, toujours en faveur du Classé. A noter toutefois que j'aurais apprécié parfois un medium un peu plus épais avec le Classé (par exemple pour la voix de Jeff Buckley).

Chez bbill, et avec les réglages usine, en comparaison du Classé qui est très droit et très transparent, le Bel Canto apparait avec un bas du message plus présent qui épaissit un peu la restitution, et on n'oublie pas, comme avec le Classé, qu'il y a un appareil sur le chemin du signal.

Mais tout ceci ne vaut que sur les enceintes de bbill, le mariage FDA/enceintes est parfois source de surprises.