Bonjour loandsound
Je voudrai ajouter quelques précisions et remarques par rapport au texte que tu as posté dernièrement sur les alimentations, pour faire avancer le fil.
Le leakage courant d'un condensateur est le courant de fuite traversant un condensateur en plus de celui lié au signal. Il peut se visualiser simplement en considérant qu'il est représenté par une résistance en parallèle avec lui. Il n'a que peu d'incidence sur une alimentation. Là où il joue négativement c'est dans les filtres car il déplace les points de fonctionnement (notamment les offsets de sortie), comme dans un DC Servo.
Heureusement pour nos oreilles, dans beaucoup de cas, les variations de la tension d'alim n'arrivent pas directement dans nos enceintes mais atténués. Quand un circuit est actif (il lui faut une alimentation), il possède une caractéristique très importante : le PSRR. C'est le Power Supply Rejection Ratio. Cette caractéristique est la capacité du circuit à être plus ou moins sensible à la variation de la tension de ses alimentations. C'est exprimé en dB et c'est le taux des variations d'alim que l'on retrouve directement à la sortie. le PSRR dépend de la forme du signal perturbateur dans l'alimentation (surtout de sa fréquence). Plus la variation sera rapide, plus le circuit aura du mal à la rejeter.
Prenons par exemple un circuit amplificateur. Si le PSRR est nul, toute variation de tension sur l'alim va se retrouver en sortie. Autrement dit, si on injecte pas de signal audio, et qu'on a une variation sinus 100Hz de 1V sur un rail d'alim, on aura la même variation de 1V en sortie. Mais heureusement, le PSRR n'ai que rarement nul. Un Ampli-op aura un PSRR dans les 100dB à 1kHz. Ça veut dire que pour la même variation de 1V dans l'alim, il ne restera à la sortie du circuit que 0.00001 V
Quand on choisit le type et la caractéristiques d'une alimentation il convient déjà de regarder le PSRR de la charge. Souvent, un SE à tube à un PSRR bien pourri. Un PP à tube a un bon PSRR.
Le PSRR d'un circuit numérique est très élevé.
Le PSRR d'un ampli va de faible (disons 40dB) à excellent (+ de 90dB)
Le PSRR d'un DAC vis à vis son alimentation VRef est généralement 0. C'est là ou ca fait le plus mal. Mais vis à vis de son alimentation général, le PSRR est généralement élevé.
Le jitter d'une horloge sera très sensible à la tension d'alimentation. C'est pourquoi pour faire une horloge de compétition il faut une alimentation de compétition.
Coming soon avec un dev perso d'alimentation très très stable si ça intéresse.
Je voudrai ajouter quelques précisions et remarques par rapport au texte que tu as posté dernièrement sur les alimentations, pour faire avancer le fil.
(03-19-2018, 01:04 AM)loandsound a écrit : output ripple: désigne la variation de tension en sortie liée à la résultante de la forme alternativedu courantde la tension après transformation en continu. Autrement dit c'est la variation de tension en sortie quand on tire un courant DC.
load regulation: désigne la variation de tension liée à la variation de sa charge en sortie. Autrement dit c'est la variation de tension en sortie quand on tire un courant AC.
long term stability: désigne la variation en tension à long terme du fait du vieillissement des composants.
temperature stability: désigne la stabilité de la tension en fonction de la température ambiante et des composants
(03-19-2018, 01:04 AM)loandsound a écrit : Un dernier classique du genre est le Leakage current (ou courant de fuite), qui représente le courant de décharge des condensateurs de l'alimentation, indépendamment du courant réclamé par l'équipement qu'elle alimente.
Ces courants de fuites sont surtout attribués aux SMPS, mais dans la mesure où l'on voit régulièrement des alim linéaires utiliser des condensateurs en sortie pour lisser la tension de sortie, je me demande ce qu'il en est dans ce cas là...
Le leakage courant d'un condensateur est le courant de fuite traversant un condensateur en plus de celui lié au signal. Il peut se visualiser simplement en considérant qu'il est représenté par une résistance en parallèle avec lui. Il n'a que peu d'incidence sur une alimentation. Là où il joue négativement c'est dans les filtres car il déplace les points de fonctionnement (notamment les offsets de sortie), comme dans un DC Servo.
(03-19-2018, 01:04 AM)loandsound a écrit : La stabilité de la tension:
Pour schématiser, puisque U= R*I et que P= U*I, une variation de tension va faire varier la puissance de sortie, et donc pour le moins les niveaux sonores, même si j'imagine que les choses sont un peu plus complexes que ça....
Mais cela reviendrait à dire que vous entendrez peut-être certains passages à 75db, d'autres à 70, et d'autres encore à 65db. Imaginez le résultat.
Le bruit maintenant:
Le bruit d'une alimentation: c'est le souffle que l'on entend, même lorsqu'aucun son n'est sensé sortir des enceintes, et qui va être amplifié en même temps que la musique.
La dessus un bémol: si le bruit est généré avant l'ampli, il sera amplifié dans les mêmes proportions que la musique. S'il est généré par l'ampli lui-même, pas certain que les proportions soient les mêmes, car une part sera sans doute générée après la chaine d'amplification.
Dans tous les cas, l'oreille humaine à ses limites: au delà de -80/-90db, le bruit ne sera pas directement audible, mais pourras peut-être continuer à perturber un peu la qualité sonore (car l'oreille n'entend pas que des db, mais est bien plus complexe dans sa perception).
Au-delà de -110db, par certain que cela soit réellement perceptible, d'une façon ou d'une autre (ne pas toujours croire le marketing...)
Heureusement pour nos oreilles, dans beaucoup de cas, les variations de la tension d'alim n'arrivent pas directement dans nos enceintes mais atténués. Quand un circuit est actif (il lui faut une alimentation), il possède une caractéristique très importante : le PSRR. C'est le Power Supply Rejection Ratio. Cette caractéristique est la capacité du circuit à être plus ou moins sensible à la variation de la tension de ses alimentations. C'est exprimé en dB et c'est le taux des variations d'alim que l'on retrouve directement à la sortie. le PSRR dépend de la forme du signal perturbateur dans l'alimentation (surtout de sa fréquence). Plus la variation sera rapide, plus le circuit aura du mal à la rejeter.
Prenons par exemple un circuit amplificateur. Si le PSRR est nul, toute variation de tension sur l'alim va se retrouver en sortie. Autrement dit, si on injecte pas de signal audio, et qu'on a une variation sinus 100Hz de 1V sur un rail d'alim, on aura la même variation de 1V en sortie. Mais heureusement, le PSRR n'ai que rarement nul. Un Ampli-op aura un PSRR dans les 100dB à 1kHz. Ça veut dire que pour la même variation de 1V dans l'alim, il ne restera à la sortie du circuit que 0.00001 V
Quand on choisit le type et la caractéristiques d'une alimentation il convient déjà de regarder le PSRR de la charge. Souvent, un SE à tube à un PSRR bien pourri. Un PP à tube a un bon PSRR.
Le PSRR d'un circuit numérique est très élevé.
Le PSRR d'un ampli va de faible (disons 40dB) à excellent (+ de 90dB)
Le PSRR d'un DAC vis à vis son alimentation VRef est généralement 0. C'est là ou ca fait le plus mal. Mais vis à vis de son alimentation général, le PSRR est généralement élevé.
Le jitter d'une horloge sera très sensible à la tension d'alimentation. C'est pourquoi pour faire une horloge de compétition il faut une alimentation de compétition.
Coming soon avec un dev perso d'alimentation très très stable si ça intéresse.
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