03-24-2016, 05:52 PM
Et Bach a emprunté à Vivaldi, Mozart a emprunté à Bach et en fait à tout le monde.
So what?
Si tu trouves qu'un quatuor de Beethoven est pompé ou à moins de valeur qu'un de Mozart ou de Haydn, il va falloir que tu les ré-écoutes!!
Ou sa sonate pour piano opus 110 qui me fascine de la première note à la dernière.
Je ne parle évidemment pas du goût et des préférences de chacun.
Allez, puisque tu as cité la proximité du concerto K491 de Mozart et le 3ème de Beethoven, je vais m'auto-citer:
http://www.audiophile-magazine.com/criti...tbeethoven
So what?
Si tu trouves qu'un quatuor de Beethoven est pompé ou à moins de valeur qu'un de Mozart ou de Haydn, il va falloir que tu les ré-écoutes!!
Ou sa sonate pour piano opus 110 qui me fascine de la première note à la dernière.
Je ne parle évidemment pas du goût et des préférences de chacun.
Allez, puisque tu as cité la proximité du concerto K491 de Mozart et le 3ème de Beethoven, je vais m'auto-citer:
http://www.audiophile-magazine.com/criti...tbeethoven
Citation :Comme pour les Symphonies de Mozart par Adam Fischer (voir la critique plus bas), il y a des oeuvres que l'on croit connaître depuis des dizaines d'années, que l'on a écoutées en concert par les plus grands et dont on possède une multitude d'enregistrements.
Et puis on tombe (presque) par hasard et surtout par bonheur sur un enregistrement comme celui de ces deux concertos par Yevgeny Sudbin et Osmo Vanska.
Le Concerto N°3 de Beethoven se réfère, entre autres, par la tonalité, la simplicité thématique et par la forme de certains développements au Concerto K491 de Mozart, que je dénomme volontiers "monstre" tant les innovations de toutes natures, dans les 3 mouvements, en font une oeuvre majeure de l'Aimé des Dieux, passant du tragique du premier mouvement à la quasi-badinerie profonde du troisième mouvement. Le choix de regrouper ces deux oeuvres dans le même album n'est donc pas tout à fait du au hasard ou au marketing.
La lecture que font Sudbin et Vanska de ces deux oeuvres n'est pas révolutionnaire, personne ne criera au sacrilège. Elle est seulement tellement pertinente, convaincante, surprenante presque à chaque instant, qu'on finit par se demander si on pourra encore écouter d'autres versions (même celle de Clara Haskil dans le Mozart et celle de Michelangeli dans le Beethoven, et pourtant...). Chaque phrase, chaque mot, chaque note a du sens, sans que l'on soit jamais dans la démonstration. Et ces mots et ces phrases se mettent à nous raconter des histoires, nous prenant tour à tour et tout autant par la main, le coeur que par la raison, et nous amenant dans un "trip" absolument magique entre émotion, jubilation, réflexion et envie de bouger. Ecoutez le final du 3ème mouvement du Beethoven, vous saisirez ce que je veux dire par "envie de bouger"!
Les cadences du K491 sont de Sudbin qui en explique ses intentions dans le livret qui accompagne l'album. Ses ornements dans le second mouvement du K491 sont d'un naturel et d'une beauté rarement (jamais?) entendus chez d'autres.
Dans le Concerto N° 3 de Beethoven, on n'est pas dans du "Mozart joué plus fort", on est dans le magma Beethovénien que piano et orchestre créent ensemble. Le phrasé et le toucher de Sudbin changent de nature. Les timbres de l'orchestre aussi. Le second mouvement en forme de lied est une pure merveille de sensibilité.
Quant aux aspects "audiophiles", la prise de son et le mastering sont tout bonnement exceptionnels. Tout s'entend comme au 3ème rang de la Salle Pleyel. Tout mais rien de plus!! Pas de "zoom" artificiel. Les timbres sont merveilleusement capturés, l'équilibre entre le piano et l'orchestre est naturel et non trafiqué contrairement à de trop nombreux enregistrements de concertos. Si l'orchestre couvre le soliste, c'est sans doute que le compositeur l'a souhaité, ce n'est pas aux ingénieurs du son de "corriger" cela!! Thore Brinkmann dans Mozart et Jens Braun dans Beethoven font un travail absolument parfait.
L'écoute en 24 bits 96 KHz amène beaucoup plus d'aération et de fluidité que la version 16 bits. Ce 24/96 est le Master créé par nos deux ingénieurs du son.