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Et sa sonate 21 D960... des années 1970
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Bonjour,
+1000 Les 2 impromptus ci dessus, par Brendel: un de mes albums favoris également.
Qobuz sublime -> wifi -> Tenda wifi mesh[alim reddo] -> rj45 Yauhody CAT8 -> mini PC AMD Ryzen7 7730U[LPS]+SSD 4To/boitier inateck[alim reddo] - Roon+HQPembedded (PCM>>DSD256) / Gentooplayer -> rj45 Bivani CAT8.1 -> IFI LAN IPurifier -> DST-00/Diretta[alim reddo] -> USB Pangea premier XL (5V/alim reddo) -> Teac UD-701N[IFI nova] / BNC ultraflex 7 -> Horloge MillionV2[alim LeafAudio/IFI supanova] -> XLR Grimm SQM -> Benchmark AHB2[IFI nova] -> câbles HP Wireworld Eclipse 7 -> Mulidine Cadence (tout est branché sur conditionneur secteur Niagara 1200)
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Vous me connaissiez peut-être fan de Carlos Païta le chef (voir la rubrique symphonique)
Et bien je le suis autant de Carlos Païta le producteur de musique.
Lorsqu'il a lancé son propre label de disques Lodia il a produit quelques disques de musique de chambre autour de Mozart et Schubert
et a réuni la fine fleur anglaise : Le fine arts quartet et le mythique ingénieur du son Decca Tony Faulkner
Le résultat : des interprétations engagées comme peu, personnelles sans être provocatrices.
Et une prise de son à la hauteur
Pourquoi vous parler maintenant de ce disque? parce que le label Palais des Dégustateurs (Eric Royer) a fait appel à son magicien du son Alain Gandolfi pour améliorer le mastering sans rien lui enlever de sa pêche et nous offre un couplage Mozart les Dissonances / Schubert La jeune fille et la mort de légende
Précipitez vous ai-je envie de dire !
https://www.lepalaisdesdegustateurs-shop...p769389814
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Bonjour Tades,
Je possède un coffret cd " The late quartets" de Beethoven interprétés par le Fine Arts Quartet,sorti en 1969 aux États-Unis chez Everest et réédité en cd en 1996. C'est un quatuor américain. Léonard Sorkin: 1er violon, Abram Loft, 2 ème violon, Irving Ilmer :alto, George Sopkin: violoncelle , Est la même formation ? J'aime beaucoup ces interprétations.
Je vais essayer d'écouter le Mozart/Schubert.
Yves
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LBonjour
apparemment c'est le même quatuor mais dans une configuration postérieure
C'est ce que je comprends de l'article de Musica et Memoria qui en font leur coup de coeur
"Ralph Evans (1er violon)
Efim Boico (2e violon)
Jerry Horner (alto)
Wolfgang Laufer (violoncelle)
En 1940 naissait le Fine Arts Quartet avec 4 musiciens du Chicago Symphony Orchestra : Leonard Sorkin (1er violon jusqu’en 1982), Bernard Senescu (2e violon), Shepard Lehnhoff (alto jusqu’en 1952) et George Sopkin (violoncelle jusqu’en 1979). Mais en raison de la guerre, ce n’est qu’en 1946 qu’il commença à se produire régulièrement en concerts (Joseph Stepansky remplaçant Senecsu jusqu’en 1954), lié alors avec l’American Broadcasting Company de Chicago. Obtenant rapidement un grand succès, cette formation a joué un rôle important dans l’histoire de la musique de chambre, réalisant de nombreux enregistrements en stéréo à partir de 1953. En 1986, à la St Barnabas Church de Londres, ce sont le Quatuor K 465 de Mozart et le n° 14 de Schubert qui sont enregistrés par les nouveaux membres du Fine Arts : Ralph Evans (1er violon), Efim Boico (2e violon), Jerry Horner (alto) et Wolfgang Laufer (violoncelle). De nos jours Evans et Boico font toujours partie de cette formation avec Gil Sharon (alto) et Niklas Schmidt (violoncelle). Récemment, en 2025, il s’est produit au Festival international Mendelssohn de Hambourg avec notamment le Quintette à cordes de Dvorak et le Quintette à cordes de Schubert. Son répertoire est varié allant de Beethoven à Philip Glass, enregistrant maintenant pour Naxos.
Le fameux quatuor n° 19, K 465, composé en l’honneur de Joseph Haydn en 1785, est surnommé des Dissonances en raison de son lent adagio introductif, et contrairement à la coutume de l’époque qui voulait que le 1er violon conduise la partition dès les premières mesures, débute par le violoncelle qui répète l’ut en notes obsédantes. Puis, l’alto répond (la bémol, la, sol, fa dièse), laissant ensuite la parole au second violon avec un mi bémol, et enfin le 1er violon entre dans la dance avec un la. Ces sortes de disharmonies, du moins perçues comme telles, sont d’autant plus accentuées avec des intervalles de secondes. L’Andante cantabile qui suit redonne tout son rôle au 1er violon et ce mouvement, comme l’écrit Stéphane Friédérich dans le livret du CD, est un « véritable aria d’opéra ». Puis, le Menuetto très élégant, n’est pas comme l’on pourrait s’y attendre une danse, mais un mouvement singulier et fascinant. Enfin, le final, un Allegro, est éclatant et enjoué comme Mozart sait si bien écrire.
Oeuvre emblématique de Schubert, son quatuor numéro 14 (D 810) intitulé "La jeune fille et la mort" a été composé en mars 1824. Ecrit en ré mineur, il est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de la musique de chambre. L'œuvre est hantée par le thème de la mort, reflétant les angoisses du compositeur face à celle-ci. Son titre vient du deuxième mouvement (Andante con moto), basé sur un thème de variations issu du lied "Der Tod und das Mädchen" (D 531), qu’il avait composé en 1817 avec un poème de Mathias Claudius mettant en scène un dialogue entre la Mort et une jeune fille, la Mort invitant celle-ci à venir avec elle : « Ne crains rien, donnes-moi ta main, je suis ton ami. » Aussi une atmosphère sombre et intense émane des quatre mouvements formant ce quatuor : - Allegro, Andante con moto, Scherzo (allegro molto), Presto - qui évoque une lutte implacable avec Atropos, une course à la mort dans le scherzo, et une danse macabre dans le presto final.
Souvent interprétée et enregistrée par des ensembles de musique de chambre renommés, cette partition est appréciée pour sa profondeur émotionnelle et la puissance de son expression musicale, admirablement mise en relief par le Fine Arts. La musique de Schubert est ici caractérisée par des contrastes dramatiques, une intensité expressive et une beauté mélodique qui reflète les thèmes de la mortalité et de la résignation face à l'inévitable destin.
Belle initiative du label « Le Palais des dégustateurs » d’avoir ainsi publié (en juillet 2025) ces deux compositions majeures (LPDD046) enregistrées autrefois par ce Quatuor légendaire, sans doute d’ailleurs le plus ancien, puisque âgé de 85 ans !"
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Bonjour Tades,
Voilà une réponse précise.
Pour les Dissonances je garde un excellent souvenir de la première version du Quatuor de Tokyo chez Deutsch Gramophone. A vérifier si disponible sur Qobuz.
Yves
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09-29-2025, 06:14 PM
(Modification du message : 09-29-2025, 06:16 PM par tades.)
Retour sur un disque déjà ancien (2014) qui le mérite bien
Les sonates de Albéric Magnard et César Franck
Je ne parlerai pas de la Franck Diapason le fait mieux que je ne pourrais le faire
Par contre permettez moi de vous inviter à vous ateler à la découverte de la sonate d'A Magnard
Une oeuvre qui se mérite car un peu rétive/touffue à la première écoute (1)
Je me suis laissé emporter par le lyrisme intense mais maîtrisé du 1er mouvement et la sonorité extrêmement chaleureuse de Gérard PouletPar l'élégance et la pudeur du 2ième mouvement où la dialogue avec le piano se développe dans un parfait équilibreet me suis laisser bercer par les entrechats du dernier mouvement puis la fougue de l'extrême fin
Seul le 3ième mouvement me laisse (encore) un peu sur le bord
https://www.lepalaisdesdegustateurs-shop...p516237931
PS : vous me connaissez, si j'en parle ici c'est que la prise de son est digne d'éloges
(1) Comment appelle-t-on cette forme grammaticale une oeuvre qui se mérite mais mérite d'être découverte ..et ne me répondez pas .. une répétition ;-))
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Hum, pour un zeugma, il eût fallut dire, une oeuvre qui se mérite et d'être découverte, mais c'est carrément bancal
Pluie du matin n'arrête pas le sous-marin
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09-30-2025, 12:02 AM
(Modification du message : 09-30-2025, 02:06 AM par marlène.)
Bonsoir
C'est infaisable avec la phrase de départ "qui se mérite" devant faire le lien avec "mais mérite d'être découverte" car "se mérite est un verbe transitif direct avec le Comp d'objet direct "se" tandis que mérite est un verbe actif de l'indicatif au présent
Pour que cela fonctionne, Le mot qu'on ne répète pas doit être dans une forme conjuguée similaire, puisqu'il s'agit ici d'un verbe
mais on peut faire ceci peut être :
C’est une œuvre qui mérite du temps et d’être découverte.
Je n'ai pas grand chose de Magnard seulement sa sonate in A major pour violoncelle avec le piano trio par le DUO CAMILLA PATRIA et ELENA BALLARIO au piano que je trouve intrigante et poétique et ses symphonies (par Bollon et Plasson pour la seconde et la troisième) juste en fait pour découvrir à peine un compositeur un peu confidentiel, mais une biblio ça se construit avec les années
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