Musicalité des vinyles

[mélaudiophile]

(08-13-2021, 10:53 PM)tades a écrit : Très intéressant. Il n'en reste pas moins que l'on peut questionner le fait d'écouter des prises de sons DSD (Si toutefois elles n'ont pas transité par un PCM HD pour des nécessités de montage comme le souligne Philippe Muller de Passavant)  en vinyle plutôt qu'en SACD qui nécessite moins de conversion..
Je suis par avance intéressé par vos commentaires.
Pour moi le vinyle ne se justifie que pour des prises de son analogiques.
Je sors le casque lourd.
Bonne soirée

Pas la peine, cela a été dit des dizaines de fois, le vinyle ne se justifie qu'analogique.

Cependant il peut arriver que le mastering pour la version vinyle à partir d'un fichier digital ait un meilleur son  que  le mastering du fichier digital, en particulier en visant le public "vinylomaniaque". De toute façon le mastering d'un vinyle est forcément différent :

(extrait d'un long article trouvable sur le web: "la pratique du mastering" - partie vinyle)

Les problèmes du vinyle :

Il s'agit, à l'époque et encore aujourd'hui, de viser à sauvegarder la plus grande part possible de la qualité sonore de la bande maîtresse, en naviguant entre les nombreux écueils causés par la nature même du médium, et en tentant de circonvenir un ensemble de limitations assez drastiques. Le sillon, de l'épaisseur d'un cheveu, comporte latéralement les informations de hauteur, et verticalement les informations d'amplitude.

- les fréquences basses affectent donc la largeur totale que monopolise le sillon, au détriment de la longueur du programme ;
- tandis que l'épaisseur du vinyle affecte la plage dynamique disponible.

Lorsque la gravure en stéréo fait son apparition, en 1957, le problème se complique : si l'information des deux canaux est hors phase, surtout dans les fréquences basses, l'aiguille est confrontée à un sillon qui se dilate et se contracte en largeur, ce qu'elle ne peut manifestement pas lire, à moins que la hauteur du sillon, coïncidant par miracle – et en proportion inverse - à la topologie latérale, ne le lui permette.

L'autre problème de taille concerne les très hautes fréquences, forcément limitées par la vitesse maximale du bras graveur, mais devenant tout simplement impossibles à graver lorsque l'accélération de la fréquence devient trop importante, autrement dit lorsque le saut instantané à exécuter entre deux hautes fréquences devient trop large. Les transitoires sont un exemple évident, partiellement contrôlé par des circuits ralentisseurs, mais le phénomène affecte également certaines consonnes – les sons s, ch, z, etc. – et tout un assortiment de sons produits par – ou ressemblant à – des instrument de musique comme le hi-hat ou la kabassa.

L'ensemble de ces limitations physiques se répercute inéluctablement sur la qualité de reproduction du contenu audio :

- pas de signal stéréo possible à partir d'un certain seuil dans les graves ;

- filtrage obligatoire dès l'apparition de percussions à fort contenu en hautes fréquences : cymbales, maracas, etc.

- contrôle obligatoire des sibilantes, par de-esseur dans les meilleurs des cas, sinon encore par filtrage passif;

- limitations absolues affectant la vitesse des transitoires ;

- compromis entre la plage fréquentielle maximale et la durée du programme ;

- compromis entre la plage dynamique maximale et les coûts liés à l'épaisseur du vinyle ;
- compromis entre la longévité du microsillon fini et les coûts liés à la qualité du vinyle. (1)

[PAGE]

(05-18-2021, 02:47 PM)bobegna a écrit : Pour que nos vinyles retrouvent leur musicalité n'hésitez pas à les confier aux mains divines de Dame Cléopâtre , plus de 50 de ma collection ont ainsi retrouver une autre écoute même supérieur à l'état neuf , testez vous entendrez 

Bonsoir,
J'ai du rater un épisode.
J'ai pas compris cette histoire de Dame Cléopâtre. C'est quoi au juste, une machine, un produit de nettoyage, une brosse, une femme de ménage ? 
Perso, j'utilise une machine Clearaudio.
Merci par avance pour vos éclaircissements !
Bien cordialement.
Claude

[tades]

Merci Melodiophile, tu me rassures : je ne suis pas le seul à penser ainsi.
Et désolé de n'avoir pas vu que beaucoup l'avaient déjà dit. Arrivant dans la section vinyle, j'ai surtout lu les fils les plus récents.
Merci pour l'article qui détaille les transformations subies par le signal avant de pouvoir être gravé: cela fait effectivement beaucoup !

[KIKIWILLYBEE]

Bonjour les Gars ,
Et bon Week-end de nouveau à tous …;-)

Une colle a l’odeur d’amande , une reine de la dernière dynastie Ptolemé..?! ;-) la femme de ménage c’est pas mal ! ;-)…

Svp , en test ce Flagship Bergmann. bien Tech :
Tangentiel , magné air Powered vinyl spinner :
https://www.stereonet.com/uk/reviews/ber...ES_I3OOYLs

….
Bien à vous,
Willy :-).

[pascalounet]

Bonjour à tous,

Que de lectures j'ai du effectuer KIKIWILLYBEE


Précisions et je simplifie encore les explication pour ceux-ce qui veulent lire   

Dans le premier lien HIFI LINK et sur le deuxième lien inclus, compare avec remaster ABBEY ROAD nous apprenons que Mike Showell a utilisé le même matériel qu'à l'époque pour enregistrer le master Brother In Arms  (1985) : le codeur/décodeur SONY PCM 1630 sortie en 1985 + le BVU (Broadcast Video U-Matic) SONY adapté pour l'audio numérique car OUI c'était déjà du numérique et heureusement c'était la 2ème version amélioré de son électronique du premier PCM 1610 sorti lui en 1980 et le PCM 1630, lui est entré dans tous les studios du monde

La cassette était une cassette 3/4 de pouce à bande type métal pour une densité d'enregistrement élevé avec un tambour de plusieurs têtes rotatives qui effectuent un enregistrement de type hélicoïdal en diagonale de la bande
Cependant la durée de vie d'une bande donné par SONY était plutôt 2 voire peut être 3 décennies avant l'apparition de nombreux drop out qui provoque un arrêt total de lecture puisque le numérique c'est soit tout, soit rien quand trop de gros drop out alors même avec une copie cassette encore assez neuve < 20 ans dans le BVU +PCM qui a alimenté  la machine en gravure demi vitesse cela nous donne : le vinyle le plus qualitatif original à celui qui aurait été pressé de l'époque sabns passé par une copie analogique

En vinyle 33T d'époque, on entend déjà la différence entre le dernier analogique de la série avec Love over Gold (1982) vu qu'ils nous ont simplifié la tâche avec la pochette et photo écran avec Reel en 30ips => analogique en 76cm/s

Donc nos amis HiFi Link avec leur copie analogique 2 pistes SM 911 et nos amis de MoFi doivent avoir la chance que le valeureux master 16bits/44,1kHz enregistré avec un PCM 1630 en 1985 peut enfin bénéficier plus de 3 décennies plus tard des tous derniers progrès des puces numériques de DAC avec oversampling, ... puis décodage direct en 24/96 ou 24/192 ou copie analogique en 38cm/s ce qui améliore bien les résultats auditifs des premiers masters numérique >= 1980 puis ceux >= 1985 surtout là ou c'était perfectible : haut-médium + aigu+ extrême aigu vu le nombre trop des échantillons qui diminuaient drastiquement dès que la fréquence augmentait.

Bien sûr que les Beatles nouveau version studio Abbey Road c'était extra car les bandes originales sont analogiques et sont même mono pour la plupart

[KIKIWILLYBEE]

KouKou PASCALOUNET'!!!... :-).
Encore MERCI !,
pour cette brillante synthèse ...

[bobegna]

Bonsoir,c’est un fait que je devrait fournir un décodeur pour mes réponses, la cléopatre  est la colle qu’on trouve en petit pot blanc que l’on a toutes et tous utilisée quand on était môme avec ce doux parfum d’amande ! Celle utilisée pour le nettoyage des vinyles est liquide et translucide
En bouteille de 0,75 L  coùte moins de 5 € pour une vingtaine de Lp c’est une alternative quand on ne peut pas investir d’avantage et ma foi ća le fait assez bien?

[DCC]

(08-14-2021, 04:23 PM)pascalounet a écrit : Bonjour à tous,

Que de lectures j'ai du effectuer KIKIWILLYBEE


Précisions et je simplifie encore les explication pour ceux-ce qui veulent lire   

Dans le premier lien HIFI LINK et sur le deuxième lien inclus, compare avec remaster ABBEY ROAD nous apprenons que Mike Showell a utilisé le même matériel qu'à l'époque pour enregistrer le master Brother In Arms  (1985) : le codeur/décodeur SONY PCM 1630 sortie en 1985 + le BVU (Broadcast Video U-Matic) SONY adapté pour l'audio numérique car OUI c'était déjà du numérique et heureusement c'était la  2ème version amélioré de son électronique du premier PCM 1610 sorti lui en 1980 et le PCM 1630, lui est entré dans tous les studios du monde

La cassette était une cassette 3/4 de pouce  à bande type métal pour une densité d'enregistrement élevé avec un tambour de plusieurs têtes rotatives qui effectuent un enregistrement de type hélicoïdal en diagonale de la bande
Cependant la durée de vie d'une bande donné par SONY était plutôt 2 voire peut être 3 décennies avant l'apparition de nombreux drop out qui provoque un arrêt total de lecture puisque le numérique c'est soit tout, soit rien quand trop de gros drop out alors même avec une copie cassette encore assez neuve < 20 ans dans le BVU +PCM qui a alimenté  la machine en gravure demi vitesse cela nous  donne : le vinyle le plus qualitatif original à celui qui aurait été pressé de l'époque sabns passé par une copie analogique

En vinyle 33T d'époque,  on entend déjà la différence entre le dernier analogique de la série avec Love over Gold (1982) vu qu'ils nous ont simplifié la tâche avec la pochette et photo écran avec Reel en 30ips => analogique en 76cm/s

Donc nos amis HiFi Link avec leur copie analogique 2 pistes SM 911 et nos amis de MoFi doivent avoir la chance que le valeureux master 16bits/44,1kHz enregistré avec un PCM 1630 en 1985 peut enfin bénéficier plus de 3 décennies plus tard des tous derniers progrès des puces numériques de  DAC avec oversampling, ... puis décodage direct en 24/96 ou 24/192 ou copie analogique en 38cm/s ce qui améliore bien les résultats auditifs des premiers masters numérique >= 1980 puis ceux >= 1985 surtout là ou c'était perfectible : haut-médium + aigu+ extrême aigu vu le nombre trop des échantillons qui diminuaient drastiquement dès que la fréquence augmentait.

Bien sûr que les Beatles nouveau version studio Abbey Road c'était extra car les bandes originales sont analogiques et sont même   mono pour la plupart

Si l’enregistrement de Brothers in Arms a été enregistré sur un magnétophone digital multi-pistes, le mixage stéréo a été réalisé sur une console analogique et il a ensuite été réconverti en digital pour l’édition en CD. Ceci peut expliquer pourquoi le double 45 tours MoFi réalisé à partir de la bande analogique est d’excellente qualité. Je possède une copie de la bande master et cela dépasse toutes les versions digitales que je connais.

[pascalounet]

Bonjour à tous,

Citation :Si l’enregistrement de Brothers in Arms a été enregistré sur un magnétophone digital multi-pistes, le mixage stéréo a été réalisé sur une console analogique et il a ensuite été réconverti en digital pour l’édition en CD. Ceci peut expliquer pourquoi le double 45 tours MoFi réalisé à partir de la bande analogique est d’excellente qualité. Je possède une copie de la bande master et cela dépasse toutes les versions digitales que je connais.

Attention le système de l'époque 1985 est une machine BVU (Broadcast Vidéo U-Matic) développé pour la vidéo analogique qui a été transformé par SONY pour en faire un enregistreur 2 pistes audio +1 piste audio digital, machine qui fut utilisée dès 1980 avec le premier PCM 1610 par tous les éditeurs de musique classique qui ont enregistrés leurs vedettes, leurs stars, leurs têtes d'affiche en numérique dès cette date même pour édition finale en vinyle  

En 1980 comme en 1985, la console numérique n'existait pas elle est arrivée la décennie suivante avec les vrais enregistreurs multipistes à bandes SONY, STUDER, ... en 20bits/48kHz au milieu des années 90 chez Sony, Studer, Yamaha, ... et travaillant aussi en format 20bits

PS :
d'autres enregistreurs vidéo tel U-Matic standard, VHS Pro JVC, Panasonic ont aussi été utilisé pour enregistrer car c'était encore les prémices de l'audio numérique

[DCC]

(08-15-2021, 12:08 AM)pascalounet a écrit : Bonjour à tous,

Attention le système de l'époque 1985 est une machine BVU (Broadcast Vidéo U-Matic) développé pour la vidéo analogique qui a été transformé par SONY pour en faire un enregistreur 2 pistes audio +1 piste audio digital, machine qui fut utilisée dès 1980 avec le premier PCM 1610 par tous les éditeurs de musique classique qui ont enregistrés leurs vedettes, leurs stars, leurs têtes d'affiche en numérique dès cette date même pour édition finale en vinyle  

En 1980 comme en 1985, la console numérique n'existait pas elle est arrivée la décennie suivante  avec les vrais enregistreurs multipistes à bandes SONY, STUDER, ... en 20bits/48kHz au milieu des années 90 chez Sony, Studer, Yamaha, ... et travaillant aussi en format 20bits

PS :
d'autres enregistreurs vidéo tel U-Matic standard,  VHS Pro JVC, Panasonic ont aussi été utilisé pour enregistrer car c'était encore  les prémices de l'audio numérique

D’après Neil Dorfsman qui fut le co-producteur, l’enregistrement digital a été réalisé sur un magnétophone numérique Sony 3324 multipiste (24 pistes) en 48/16. Il a ensuite été converti en analogique pour le mixage sur une console SSL et ensuite reconverti en digital stéréo sur un DAT.  

Michael Fremer a interrogé Neil Dorfsman à ce sujet https://www.analogplanet.com/content/bro...e-fidelity