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Localisation: Sud-Ouest chéri
Hier petite rencontre du Druide avec Pascal64 autour d'une coupette de bulles et quelques toast de palmipèdes. Sympa.
20:30 on se quitte lui pour aller à la Strada, nous pour le chapiteau.
Programme Hiromi et Edmar Castaneda. Roberto Fonseca pour l'après.
Et bien Les deux premiers acolytes ont le feu sacré. Jamais vu une baguette nippone vivre, respirer, transpirer Jazz comme cela. Son corps ses doigts sont réellement habités. Chapeau bas madame. Edmar... je ne connaissais pas, et puis la harpe et moi, comment dire, cela presque deux. Et bien, de la fougue du feu, une harpe qui se transforme en basse et harpette dans les aigus... nous avons été estomaqués, sidérés, le public entier leur était acquis.
Nous nous sommes dis que cela allait être dur dur pour Roberto.
Et bien c'est confirmé, ce Monsieur nous a fait du rien. Je m'explique. c'est indéniablement un très bon musicien. Cependant, il a du prendre la grosse tête. Il a passé la soirée à nous dire qu'il était ici, chez lui. A nous demander si nous allions bien et si nous n'étions pas fatigués. Et du yo soy Roberto F en veux-tu ? En voila ! Et que je te mets du Santiago de Cuba à toutes les sauces, comme si cette seule énumération devait mettre le public en transe.
Et bien, non. Il n'a quasiment pas joué, dans sa grande générosité seigneuriale du jazz, il a laissé son Band faire le job. Ce garçon s’ennuie.
Puis vient le moment "hommage" à Ibrahim Ferrer. Cela part d'un bon sentiment. Et là, la soirée vacille. Il fait entrer un piano droit, un ami plasticien tout droit venu, je vous le mets dans le mille, de Santiago de Cuba. Roberto pianote, son ami peint. Roberto se déshabille, son ami le peint. Je n'ai pas adhéré au concept Puis arrive Eric Trufaz, çà repart gentiment.
Puis arrivent deux DJ, et là cela décolle vraiment, sauf qu'avec un parterre de places assises désorienté et qui attendait certainement autre chose... Cela se complique, tout le monde aurait dû se lever et danser. Et bien, non. Pourtant c'était bon, vraiment bon.
Le Dj s'en retournent. Roberto, intérieurement furieux lance avec dédain : "je vais vous jouer familly". Le public médusé est perdu.
Puis plus, rien, l'organisation perdue laisse le service de sécurité avancer le public n'ayant pas eu de chais.
Une une heure de blabla, d'auto-selfie de Roberto avec lui-même et SON public, comme pour dire moi aussi j'y étais.
Pathétique.
Il est une heure du matin, "vous êtes fatigués", oui. Une grosse poignée d’aficionados reste boire ses quelques paroles.
Une heure et quatre minutes, il se remet au piano pour faire le job, nous sommes partis. Extrêmement déçu pour ma part.
Dieu seul sait à quelle heure son dernier tour à terminé.
Arrivée à trois heure du matin à la maison, affamés de ne pas avoir été nourri de ce diable cubain. Un salade, quelques grillades, un fromage d'estive et au lit.
Bonne journée à tous.
Schussssssss
Serveur à la sauce Bordelaise sous Euphony.
ClearAudio Émotion (DL103) - JCT Neith.
D250 EP - MPC Mélodie - Atlantis Acoustique Argentera.
Mibox 4. Benq 1070 - Visivo Lusso.
Installation : Home Sweet Home