Salut tout le monde,
j'ai voulu prendre le temps de me poser avant de faire un retour sur ma semaine d'écoutes chez Ebm et puis le week end où j'ai accompagné Emmanuel Boutry à Paris .
Etat des lieux en forme de bilan provisoire :
Cela fait maintenant deux ans que je suis et participe avec plaisir et un enthousiasme non dissimulé, certains diront activiste et débordant -je le reconnais volontiers mais je me soigne -, à l’aventure de cette nouvelle gamme Ebm.
C’est pour moi quand même un privilège d’assister aux différentes étapes de conception, de tests nombreux et d’écoutes, et puis évidemment Emmanuel est devenu un ami je suis donc maintenant doublement partial dans mon point de vue et ma façon d’en parler:
1/ parce que j’ai acheté une paire d’enceintes Ebm et que j’en héberge une paire de démo chez moi
2/ parce que je suis impliqué affectivement.
Cependant que les choses soient claires comme cette implication s’arrête là,
je devrais quand même être capable de vous faire un cr le plus juste et le plus simple possible.
J’ai déjà dit il y a longtemps en début de fil ce que je pensais des L5,
je vais essayer de me concentrer sur deux choses:
-la proposition des L5ex
-ce que je pense avoir appris cette semaine.
J'avais donc écouté à deux reprises un prototype des l5 ex, chez moi et puis chez Plungnprod.
Chez moi fin de printemps dernier, première écoute avec Nicoben et Plugnprod, il s’agit juste à ce moment là essentiellement d’un test de haut parleurs modifiés avec filtres.
Connaissant bien ma pièce d’écoute, lors du passage au prototype j’avais senti un pas en avant sur des micro informations, sur la matière d’un piano en arrière plan, une capacité plus accrue sur les messages complexes et un caractère plus autoritaire, mais en même temps parfois l’équilibre des l5c qui savent mettre en valeur de manière captivante une voix par exemple et focaliser l’attention sur l’interprète pouvait manquer.
D’ailleurs Stéphan qui a les l5 était passé rapidement:
il avait été vraiment interpelé mais pas conquis.
Bref un prototype finalement ça vous rappelle une évidence :
une enceinte ça ne marche pas de suite.
La seconde écoute chez Rémy était plus mitigée encore,Rémy a travaillé son système et optimisé celui ci aux petits oignons en fonction de sa préférence d’écoute de proximité, et de ses l5, de ses caissons, de son audiomat 2.8 d’alors, une pièce pas mal amortie…cette fois avec le prototype l’équilibre n’est pas là...
question d’acoustique? pourtant j’avais aimé la précédente écoute des l5 chez Rémy avec le maestro 4 de passage.J’en viens à douter était ce parce que je cherchais alors chez Remy des critères perfectibles chez moi en termes de précision scénique?… quand même, j’étais un peu déconcerté.
Cette fois avec les L5ex le résultat pouvait être très beau par moment puis manquer de corps ou de dynamique, quelque chose ne fonctionnait pas dans ce contexte.
Mais Emmanuel n’avait pas l’air inquiet il me dit que ça faisait partie du processus et qu’il avait pris justement pas mal d’indications lors de cette session là .
Moi j’avoue que j’ai eu quelques doutes … et puis je me suis dit qu’il connaissait le chemin après tout il avait déjà conçu pas mal d’enceintes y compris pour plusieurs salons de Munich et avec de sacrées exigences en termes de délais et de pression.
On se retrouve donc à 6 mois de la toute première écoute ,
chez EBM en Bretagne.
3ème écoute:
Depuis ma précédente venue un an plus tôt le sens d’écoute a changé et l’acoustique a été plus travaillée. Cette fois dès les premières notes l’équilibre est là, j’écoute une autre enceinte.
J’écoute un nouveau modèle d’enceinte.
Ca me plait vraiment, on enchaine les morceaux mais du début à la fin, tous .On redécouvre même un vieux Keith jarret qui ne m'intéressait plus depuis longtemps, c'était dingue.
Et je sens qu’on se rapproche de manière troublante de ce que j’ai toujours aimé sur les lemda. Je suis sous le charme.Par rapport aux l5 c quand le message est chargé il y a encore plus d’air entre les instruments, les pianos sont exceptionnels de naturel par exemple, ils sont plus physiques encore sur ces L5ex, les extinctions de notes dans le bas sont à mon goût d’un naturel imposant parce que jamais trop appuyé, et surtout modulé, naturel quoi.
Donc je me dis elles sont tout à fait terminées…et Emmanuel m’annonce après plusieurs heures d’écoute qu’ « on » a encore un peu de travail.
Quelques « intuitions » ou « hypothèses » à vérifier:
On arrête la musique.
Déjà j’en viens à retirer les caches et explorer un peu le prototype et je comprends qu’il ya eu des modifications loin d’être anodines sur l’enceinte elle même, la caisse, les cavités, les fixations des hp, le couplage des matériaux.
Les filtres et le câblage ont été changés également. Nous avons procédé alors pendant plusieurs heures à trois modifications que je ne peux détailler ici.
Je me demandais honnêtement : mais qu’est ce qu’il veut aller chercher de plus ???…
et pourtant s’il y eut un coup pour rien les deux autres modifications ont apporté encore sur l’équilibre tonal et le rendement dans le bas... mais assez nettement comme quand on change un tube sur un ampli.
Le lendemain Gérard est passé avec son ami thierry et on a fait une très belle écoute mais j’étais placé hors champ et dans la pièce d’Emmanuel le sweet spot est assez marqué pour l’instant.
Je ne savais pas si c’était la fatigue d’écoute ou un ressenti fiable mais on avait perdu très très légèrement en magie sur certaines inflexions de voix. Je parle évidemment là de très légers décalages l’écoute restait excellente mais après tout on était là pour pinailler.
Le lendemain il serait bientôt temps d’emballer le matos pour la démo mais Emmanuel a réfléchi dans la nuit et a voulu retravailler la densité du couplage entre le socle et l’enceinte en essayant un autre matériau et une autre épaisseur. Au final son intuition était bonne on avait retrouvé l’équilibre premier cette magie de la première écoute chez lui mais cette fois conservé l’apport d’autorité dans le bas conféré par l’équilibrage du poids de l’enceinte avec le socle (Le hp à excitation étant plus lourd que le hp normal qui équipe les L5 c.).
Enfin 4ème et dernière écoute
acoustique et système différents chez Altec à Paris,
Lieu somptueux, matos incroyable.
Evidemment j’ai compris pourquoi l’Ongaku est célèbre au-delà de son aura prestigieuse.
J’ai entendu un raffinement, des délicatesses dans l’interprétation qui m’ont marqué pour longtemps.
Pour autant le montage parallèle de 211 n’a pas tout à fait la tenue dans le bas des blocs push pull 211 jolida à la sauce Ebm et je suis sûr que certains seraient plus rassurés par les push pull...
-Pas moi ! franchement même si au quotidien et sur la durée il aurait fallu dans l’idéal pour les l5 ex désamortir très légèrement la pièce, (d’ailleurs on a retiré un panneau absorbant)
le résultat m’a comblé. Faudrait être difficile...
Dans cette pièce le vinyle m’a paru cependant plus convaincant encore avec un équilibre moins montant qu’avec la démat via le volta.Des basses et des impacts d’une superbe matité, l’évidence du vinyle. La verdier était magistrale sur le classique mais la Thorens avait son swing si particulier sur le rock, le blues une façon de vous imposer de taper du pied.
Pour ma réserve sur le grandinote volta ce n’est pas imputable au Volta je pense, car Jacques est passé avec un Reddo audio neuf et aussitôt branché, l’équilibre tonal s’est nettement rapproché du vinyle à l’issue d’un test intéressant sur once upon a time in the West de dire straits écouté successivement sur le volta avec switch maison puis sur les deux platines puis sur le volta avec Reddo audio . Par contre le Reddo était neuf et absolument non rôdé donc légère bosse dans le bas médium qui créait un effet de masque dans le haut médium.(Réécouté par la suite longuement c’était bien une affaire de rodage.)
Conclusion:
Maintenant je vais essayer d’être objectif:
est ce que la l5 ex va plaire à tout le monde ?
-non car elle peut se montrer exceptionnelle quand les enregistrements sont au niveau dans ce cas là elles vont faire des trucs pour moi tout à fait à part mais elle est plus discriminante que des enceintes de conception plus classique sur le rock notamment, le résultat peut être parfois moins gras . Mais quand l’enregistrement est bon alors là … on peut enchainer acdc, les Doors ou deep Purple et même Janice Joplin qui passe si mal sur beaucoup de systèmes et goûter par contre -c’est ce qui me paraît le plus important, une restitution très très personnelle de ces enregistrements que l’on croit connaître:
Je me suis encore fait cueillir sur un acdc avec une grosse caisse et des guitares, un air entre les instruments, un swing et une énergie une véracité des impacts qui m’a embarqué. On se serait cru dans le studio avec les gars.Tout à coup on s’est rappelé que derrière la grosse machine acdc c’était d’abord des musiciens qui jouaient ensemble.
Bref les l5 ex je pense que ça peut être des enceintes coup de coeur mais c’est une vraie proposition différente et pour le coup très assumée.
Voilà pour mon cr.
Pour finir, ce que je retire de ces expériences c’est que la finalisation de ce type d’enceintes telle que la pratique Emmanuel passe à un certain moment par un travail physique et minutieux qui n'est pas étranger à sa formation d'ébéniste et son infatigable perfectionnisme.Ces ajustements seraient plus anodins sans doute sur d’autres types d’enceintes mais dans le cas des l5 chaque modif minime si elle est heureuse peut devenir décisive. La l5 ex n’est pas une charge close ou un bass reflex finalement elle m’apparait aussi singulière à finaliser que la lemda.
La seconde chose je crois, c'est que si l'audiophile, client potentiel de surcroît est inquiet par nature, le fait de se poser plein de questions sur le matos est un leurre:
ce que l'on doit interroger en premier lieu dans nos parcours c'est quel RAPPORT on entretient à la musique.
Une fois qu'on sait ça on saura quel type d'enceinte et de matériel est fait pour nous .
Troisième point ce qui se confirme pour moi :
Les jugements hâtifs n’ont pas leur place dans un processus de mise au point.
Qu’il s’agisse d’une enceinte ou de monter un système.
Enfin comme la dernière fois que je m’étais déplacé à Paris j’ai fait de belles rencontres de gens passionnés des gars du forum et puis d’autres passionnés qui ne sont pas sur le forum avec qui on a parlé guitare et musique... les playlists se sont enrichies.
Un seul regret ne pas avoir rencontré notre hôte dont les bibliothèques fournies de livres attestent d’un aussi bon goût que pour ses électroniques et enceintes, mais ça devrait pouvoir s'arranger .
Une belle semaine quoi .
j'ai voulu prendre le temps de me poser avant de faire un retour sur ma semaine d'écoutes chez Ebm et puis le week end où j'ai accompagné Emmanuel Boutry à Paris .
Etat des lieux en forme de bilan provisoire :
Cela fait maintenant deux ans que je suis et participe avec plaisir et un enthousiasme non dissimulé, certains diront activiste et débordant -je le reconnais volontiers mais je me soigne -, à l’aventure de cette nouvelle gamme Ebm.
C’est pour moi quand même un privilège d’assister aux différentes étapes de conception, de tests nombreux et d’écoutes, et puis évidemment Emmanuel est devenu un ami je suis donc maintenant doublement partial dans mon point de vue et ma façon d’en parler:
1/ parce que j’ai acheté une paire d’enceintes Ebm et que j’en héberge une paire de démo chez moi
2/ parce que je suis impliqué affectivement.
Cependant que les choses soient claires comme cette implication s’arrête là,
je devrais quand même être capable de vous faire un cr le plus juste et le plus simple possible.
J’ai déjà dit il y a longtemps en début de fil ce que je pensais des L5,
je vais essayer de me concentrer sur deux choses:
-la proposition des L5ex
-ce que je pense avoir appris cette semaine.
J'avais donc écouté à deux reprises un prototype des l5 ex, chez moi et puis chez Plungnprod.
Chez moi fin de printemps dernier, première écoute avec Nicoben et Plugnprod, il s’agit juste à ce moment là essentiellement d’un test de haut parleurs modifiés avec filtres.
Connaissant bien ma pièce d’écoute, lors du passage au prototype j’avais senti un pas en avant sur des micro informations, sur la matière d’un piano en arrière plan, une capacité plus accrue sur les messages complexes et un caractère plus autoritaire, mais en même temps parfois l’équilibre des l5c qui savent mettre en valeur de manière captivante une voix par exemple et focaliser l’attention sur l’interprète pouvait manquer.
D’ailleurs Stéphan qui a les l5 était passé rapidement:
il avait été vraiment interpelé mais pas conquis.
Bref un prototype finalement ça vous rappelle une évidence :
une enceinte ça ne marche pas de suite.
La seconde écoute chez Rémy était plus mitigée encore,Rémy a travaillé son système et optimisé celui ci aux petits oignons en fonction de sa préférence d’écoute de proximité, et de ses l5, de ses caissons, de son audiomat 2.8 d’alors, une pièce pas mal amortie…cette fois avec le prototype l’équilibre n’est pas là...
question d’acoustique? pourtant j’avais aimé la précédente écoute des l5 chez Rémy avec le maestro 4 de passage.J’en viens à douter était ce parce que je cherchais alors chez Remy des critères perfectibles chez moi en termes de précision scénique?… quand même, j’étais un peu déconcerté.
Cette fois avec les L5ex le résultat pouvait être très beau par moment puis manquer de corps ou de dynamique, quelque chose ne fonctionnait pas dans ce contexte.
Mais Emmanuel n’avait pas l’air inquiet il me dit que ça faisait partie du processus et qu’il avait pris justement pas mal d’indications lors de cette session là .
Moi j’avoue que j’ai eu quelques doutes … et puis je me suis dit qu’il connaissait le chemin après tout il avait déjà conçu pas mal d’enceintes y compris pour plusieurs salons de Munich et avec de sacrées exigences en termes de délais et de pression.
On se retrouve donc à 6 mois de la toute première écoute ,
chez EBM en Bretagne.
3ème écoute:
Depuis ma précédente venue un an plus tôt le sens d’écoute a changé et l’acoustique a été plus travaillée. Cette fois dès les premières notes l’équilibre est là, j’écoute une autre enceinte.
J’écoute un nouveau modèle d’enceinte.
Ca me plait vraiment, on enchaine les morceaux mais du début à la fin, tous .On redécouvre même un vieux Keith jarret qui ne m'intéressait plus depuis longtemps, c'était dingue.
Et je sens qu’on se rapproche de manière troublante de ce que j’ai toujours aimé sur les lemda. Je suis sous le charme.Par rapport aux l5 c quand le message est chargé il y a encore plus d’air entre les instruments, les pianos sont exceptionnels de naturel par exemple, ils sont plus physiques encore sur ces L5ex, les extinctions de notes dans le bas sont à mon goût d’un naturel imposant parce que jamais trop appuyé, et surtout modulé, naturel quoi.
Donc je me dis elles sont tout à fait terminées…et Emmanuel m’annonce après plusieurs heures d’écoute qu’ « on » a encore un peu de travail.
Quelques « intuitions » ou « hypothèses » à vérifier:
On arrête la musique.
Déjà j’en viens à retirer les caches et explorer un peu le prototype et je comprends qu’il ya eu des modifications loin d’être anodines sur l’enceinte elle même, la caisse, les cavités, les fixations des hp, le couplage des matériaux.
Les filtres et le câblage ont été changés également. Nous avons procédé alors pendant plusieurs heures à trois modifications que je ne peux détailler ici.
Je me demandais honnêtement : mais qu’est ce qu’il veut aller chercher de plus ???…
et pourtant s’il y eut un coup pour rien les deux autres modifications ont apporté encore sur l’équilibre tonal et le rendement dans le bas... mais assez nettement comme quand on change un tube sur un ampli.
Le lendemain Gérard est passé avec son ami thierry et on a fait une très belle écoute mais j’étais placé hors champ et dans la pièce d’Emmanuel le sweet spot est assez marqué pour l’instant.
Je ne savais pas si c’était la fatigue d’écoute ou un ressenti fiable mais on avait perdu très très légèrement en magie sur certaines inflexions de voix. Je parle évidemment là de très légers décalages l’écoute restait excellente mais après tout on était là pour pinailler.
Le lendemain il serait bientôt temps d’emballer le matos pour la démo mais Emmanuel a réfléchi dans la nuit et a voulu retravailler la densité du couplage entre le socle et l’enceinte en essayant un autre matériau et une autre épaisseur. Au final son intuition était bonne on avait retrouvé l’équilibre premier cette magie de la première écoute chez lui mais cette fois conservé l’apport d’autorité dans le bas conféré par l’équilibrage du poids de l’enceinte avec le socle (Le hp à excitation étant plus lourd que le hp normal qui équipe les L5 c.).
Enfin 4ème et dernière écoute
acoustique et système différents chez Altec à Paris,
Lieu somptueux, matos incroyable.
Evidemment j’ai compris pourquoi l’Ongaku est célèbre au-delà de son aura prestigieuse.
J’ai entendu un raffinement, des délicatesses dans l’interprétation qui m’ont marqué pour longtemps.
Pour autant le montage parallèle de 211 n’a pas tout à fait la tenue dans le bas des blocs push pull 211 jolida à la sauce Ebm et je suis sûr que certains seraient plus rassurés par les push pull...
-Pas moi ! franchement même si au quotidien et sur la durée il aurait fallu dans l’idéal pour les l5 ex désamortir très légèrement la pièce, (d’ailleurs on a retiré un panneau absorbant)
le résultat m’a comblé. Faudrait être difficile...
Dans cette pièce le vinyle m’a paru cependant plus convaincant encore avec un équilibre moins montant qu’avec la démat via le volta.Des basses et des impacts d’une superbe matité, l’évidence du vinyle. La verdier était magistrale sur le classique mais la Thorens avait son swing si particulier sur le rock, le blues une façon de vous imposer de taper du pied.
Pour ma réserve sur le grandinote volta ce n’est pas imputable au Volta je pense, car Jacques est passé avec un Reddo audio neuf et aussitôt branché, l’équilibre tonal s’est nettement rapproché du vinyle à l’issue d’un test intéressant sur once upon a time in the West de dire straits écouté successivement sur le volta avec switch maison puis sur les deux platines puis sur le volta avec Reddo audio . Par contre le Reddo était neuf et absolument non rôdé donc légère bosse dans le bas médium qui créait un effet de masque dans le haut médium.(Réécouté par la suite longuement c’était bien une affaire de rodage.)
Conclusion:
Maintenant je vais essayer d’être objectif:
est ce que la l5 ex va plaire à tout le monde ?
-non car elle peut se montrer exceptionnelle quand les enregistrements sont au niveau dans ce cas là elles vont faire des trucs pour moi tout à fait à part mais elle est plus discriminante que des enceintes de conception plus classique sur le rock notamment, le résultat peut être parfois moins gras . Mais quand l’enregistrement est bon alors là … on peut enchainer acdc, les Doors ou deep Purple et même Janice Joplin qui passe si mal sur beaucoup de systèmes et goûter par contre -c’est ce qui me paraît le plus important, une restitution très très personnelle de ces enregistrements que l’on croit connaître:
Je me suis encore fait cueillir sur un acdc avec une grosse caisse et des guitares, un air entre les instruments, un swing et une énergie une véracité des impacts qui m’a embarqué. On se serait cru dans le studio avec les gars.Tout à coup on s’est rappelé que derrière la grosse machine acdc c’était d’abord des musiciens qui jouaient ensemble.
Bref les l5 ex je pense que ça peut être des enceintes coup de coeur mais c’est une vraie proposition différente et pour le coup très assumée.
Voilà pour mon cr.
Pour finir, ce que je retire de ces expériences c’est que la finalisation de ce type d’enceintes telle que la pratique Emmanuel passe à un certain moment par un travail physique et minutieux qui n'est pas étranger à sa formation d'ébéniste et son infatigable perfectionnisme.Ces ajustements seraient plus anodins sans doute sur d’autres types d’enceintes mais dans le cas des l5 chaque modif minime si elle est heureuse peut devenir décisive. La l5 ex n’est pas une charge close ou un bass reflex finalement elle m’apparait aussi singulière à finaliser que la lemda.
La seconde chose je crois, c'est que si l'audiophile, client potentiel de surcroît est inquiet par nature, le fait de se poser plein de questions sur le matos est un leurre:
ce que l'on doit interroger en premier lieu dans nos parcours c'est quel RAPPORT on entretient à la musique.
Une fois qu'on sait ça on saura quel type d'enceinte et de matériel est fait pour nous .
Troisième point ce qui se confirme pour moi :
Les jugements hâtifs n’ont pas leur place dans un processus de mise au point.
Qu’il s’agisse d’une enceinte ou de monter un système.
Enfin comme la dernière fois que je m’étais déplacé à Paris j’ai fait de belles rencontres de gens passionnés des gars du forum et puis d’autres passionnés qui ne sont pas sur le forum avec qui on a parlé guitare et musique... les playlists se sont enrichies.
Un seul regret ne pas avoir rencontré notre hôte dont les bibliothèques fournies de livres attestent d’un aussi bon goût que pour ses électroniques et enceintes, mais ça devrait pouvoir s'arranger .
Une belle semaine quoi .
Enceintes L5 EBM/Blocs Mono Mastersound 845 plus et Préampli Mastersound Spettro PHL7/Audiomat Maestro 4 Référence/Switch Innuos Phoenix NET .
Câbles modulation et HP : "le lien"EBM
Câbles modulation et HP : "le lien"EBM