Coucou Pascalounet
A dire vrai, je ne suis pas musicienne du tout, je ne suis pas en capacité de faire la distinction entre l'excélence ou le médiocre sur l'interprétation bonne ou mauvaise d'un pianiste ou d'un violoniste. Vocalement je sais, instrumentalement non, mais je sais que j'aime par dessus tout le jeu de Leonid Kogan par exemple, et je me fiche un peu de savoir s'il est meilleur ou moins bon qu'un autre, je l'aime peut être parce que j'ai l'impression qu'il joue la musique telle qu'elle a été écrite sans rien ajouter ou enlever mais peut être que cette impression n'a rien de fondé, peut être que mes impressions sont fausses.
j'aime en lui la simplicité de son jeu qui exprime pour moi l'essence même de la musique,
C'est vrai que je préfère le violon au piano et ce n'est que trés récemment que j'en écoute car sur mon ancien système le piano était tres ennuyeux mais deux Kef R700 plus tard waooh c'est grand aussi le piano et j'en ai accumulé en trente ans des oeuvres de tous les compositeurs et de toutes les époques. j'ai beau écouter du matin au soir, je manque un peu de recul
tu as parfaitement le droit d'aimer les œuvres de ton choix, si j'ai commis un impair, pardonne moi, ce n'était pas mon intention, juste discuter un peu avec toi et échanger.
Laurent
Speakers: Livox's Unit Center: Shanling SCD1.3 Bass Booster: Barytone Amplifier: Chord SPM1200 MKII Translator: Denafrips Pontus Operator: Advance Paris Px1 Mounting: Basegrity Intelligence: Asus TUF Connection: Nouk-PowerChord/SixteenFolds/Razlink's
10-09-2024, 07:44 PM (Modification du message : 10-09-2024, 08:12 PM par marlène.)
Quel impair? non non tout va bien, je ne comprends pas, c'était une discussion tres agréable et je t'en remercie
:-)))
c'est sencé etre un smiley mais je ne sais pas comment faire alors à l'ancienne
Houla la mais je ne connaissais pas Rachel Pignot, quelle jolie voix, je vais écouter d'autre chose d'elle, merci pour cette joli découverte.
Trés belle version de Tino Rossi que je ne connaissais pas mais j'écoute assez souvent les pécheurs de perle avec Alain Vanzo que j'adore https://www.youtube.com/watch?v=MGmxAHVbijI
Magnifique Alain Vanzo ! On comprend très bien tous les mots qu'il mets en chanson.
Bon alors je ne sais pas, j'ai mal interprété comme d'habitude... je range, je lave et j'essuie
Pour faire un smiley c'est simple Voilà ! Par exemple : si tu veux des smiley tout chauds sortant du four, il faut que tu choisisse nouvelle réponse dans le rectangle noir au dessus de réponse rapide. Ainsi dans le menu déroulant tu as les emojis avec une petite tête jaune, tu cliques dessus et tu choisis ton caractère.
Sinon en réponse rapide, pour faire un sourire c'est, : ) sans espace ! Ça donne, et hop !
Pour un sourire hypocrite c'est : D sans espace...Ça donne hop !
Et Ainsi de suite... : P >>
Pour les caractère spéciaux je n'ai pas trop investigué mais il y a ça,
: heart : donne ça
Tu peux, en éditant ton message en rapide, tomber sur le code du smiley et le retenir pour plus tard, c'est ce que je fais.
Bonne soirée Marlène !
Amicalement,
Laurent
Speakers: Livox's Unit Center: Shanling SCD1.3 Bass Booster: Barytone Amplifier: Chord SPM1200 MKII Translator: Denafrips Pontus Operator: Advance Paris Px1 Mounting: Basegrity Intelligence: Asus TUF Connection: Nouk-PowerChord/SixteenFolds/Razlink's
10-10-2024, 10:13 AM (Modification du message : 10-10-2024, 11:01 AM par ThierryNK.)
Bonjour
Des choses un peu étonnantes dans les posts précédents.
Les « fausses notes » sont inéluctables en direct, quelle que soit la formation, soliste, chambre et orchestre. C’est le simple rappel à la réalité de l’humanité des musiciens.
La production en conserve permet de faire des tas de prises de son et de supprimer la moindre quadruple croche approximative, y compris quand les prises de son studio avaient lieu en analogique.
Il y a des aspects bien plus importants, primordiaux, fondamentaux.
La « technique » instrumentale ou vocale n’est qu’un aspect.
J’ai rappelé plus haut que toute la musique tonale, de Bach au Beatles était un langage, avec ses mots, ses phrases, sa ponctuation.
La technique, c’est alors apprendre à articuler et prononcer les mots avec son « instrument ».
Être musicien, c’est aussi apprendre la langue et comprendre un minimum ce que l’on joue, avec des styles et des narrations qui peuvent être aussi différents qu’une pièce de Molière et Taxi4, pourtant tous les deux en français.
Et hélas, une immense majorité d’interprétations est équivalente à de bons acteurs jouant Shakespeare mais ne parlant pas un traître mot d’anglais et croyant qu’ils déclinent des recettes de cuisine quand ils jouent Hamlet.
Si Hogwood a été cité pour le Messie, c’est parce qu’il a fait partie des premiers à essayer de ré-apprendre la langue de Haendel, celle-ci comme celle de Bach ayant été oubliée et plus du tout pratiquée pendant des siècles, et les partitions ne contenant que les notes, ce qui est totalement insuffisant.
À présent, et bien évidemment, il n’y a pas besoin d’être musicien pour apprécier et aimer des œuvres. Mozart écrivait à son père qu’il composait autant pour les « connaisseurs » que pour « les longues oreilles ». Ceci n’étant absolument pas péjoratif sous la plume de Mozart.
La musique est faite pour être écoutée par des auditeurs. Et de Bach aux Beatles, les compositeurs « jouent » avec l’auditeur, en le surprenant, le maltraitant ou le récompensant. Cela serait trop long d’expliciter ça ici.
Mais il y avait une énorme différence avec aujourd’hui : la musique de Bach ou de Mozart était LA musique « populaire » de leur époque. Populaire au sens le plus noble. Autant les princes, que le clergé que le peuple écoutait Bach tous les dimanche à la messe et Mozart dans les cabarets de Vienne.
Le « feu sacré » dont il a été question, c’est ce que rajoute l’interprète en plus de la technique et du sens. C’est ce qui fait la différence entre un bon interprète et un interprète exceptionnel. Mais cela vient APRÈS le reste, EN PLUS du reste, et pas à la place du reste. L’interprète doit puiser au fond de lui pour jouer. Mais là aussi, il a existé et il existe des musiciens qui sont tellement ego centriques qu’il pensent trouver l’intégralité de la musique en eux et œuvre après œuvre ils ne font que nous livrer leurs diverses névroses. Et quand ils ont une fabuleuse « technique », cela fait illusion.
Un exemple qui risque de déchaîner les passions: Gould.
(10-10-2024, 01:04 AM)Vacuum a écrit : Magnifique Alain Vanzo ! On comprend très bien tous les mots qu'il mets en chanson.
Alain Vanzo fut probablement l’un des plus grands ténors de l’après guerre, la longévité de sa voix fut exceptionnelle, et c’est l’un de mes ténors préférés. Il démontre avec brio la merveilleuse technique de chant français que l’on possédait avant guerre, technique de chant perdue pour toujours et qu’on tente vainement de retrouver depuis que sous Giscard on démantela chaque troupe de théâtre sous le fallacieux prétexte que cela coutait trop cher. C’est aussi pour cela que je suis un peu restée coincée dans l’opéra de cette époque ou l’on avait pas besoin de sous titre pour écouter Massenet, Saint Saëns, Gounod ou Bizet.
Voici un opéra intégral « Samson et Dalila qui illustre merveilleusement cette technique de chant mais le premier acte composé de récitatif est un peu longuet si tu n'es pas adepte de l'opéra, le deuxième et troisième acte illustreront parfaitement mon propos
Chef d’orchestre Louis Fourestier - 1946(STU) Orchestre - L'Opéra de Paris Chorus – L'Opéra de Paris Samson – José Luccioni Dalila – Hélène Bouvier Le Grand Prêtre de Dagon – Paul Cabanel Abimélech – Charles Cambon Le Vieillard Hébreu - Henri Médus https://www.youtube.com/watch?v=cdz6y5ro9hg Ce fut le premier opéra que j’écoutais, à la fin de mon cœur s’ouvre à ta voix je pleurais…touchée définitivement par le virus de la musique et horrifiée d’être passé à coté de toutes ses merveilles Merci pour les smileys
10-10-2024, 02:14 PM (Modification du message : 10-10-2024, 02:16 PM par marlène.)
(10-10-2024, 10:13 AM)ThierryNK a écrit : Bonjour
Des choses un peu étonnantes dans les posts précédents.
Les « fausses notes » sont inéluctables en direct, quelle que soit la formation, soliste, chambre et orchestre. C’est le simple rappel à la réalité de l’humanité des musiciens.
La production en conserve permet de faire des tas de prises de son et de supprimer la moindre quadruple croche approximative, y compris quand les prises de son studio avaient lieu en analogique.
Il y a des aspects bien plus importants, primordiaux, fondamentaux.
La « technique » instrumentale ou vocale n’est qu’un aspect.
J’ai rappelé plus haut que toute la musique tonale, de Bach au Beatles était un langage, avec ses mots, ses phrases, sa ponctuation.
Bonjour Thierry Oui il y a des aspects primordiaux pour toi et tu rappelles plus haut ect… Et il semblerait que je sois une vilaine fille qui oublie les fondamentaux d’un ton docte énoncés. Un peu de souplesse que diantre, ce n’était qu’une conversation entre deux passionnés et non des vérités ayant valeur de loi universelle Tu restes libre bien entendu d’avoir des oreilles différentes des miennes et un cerveau qui interprète les sons autrement que mes oreilles propres. La Callas fait quelque fois des fausses notes c’est un fait connu et tout le monde s’en tape, moi aussi en vrai, ce qui me gène davantage c’est qu’elle est souvent tellement émue, investit dans le rôle qu’elle est « à coté » Elle ne l’est pas d’un demi ton ou d’un quart de ton, je ne sais pas, cela doit avoisiner les zéro virgule quelque chose et c’est ce zéro virgule quelque chose qui lui donne ce dramatico à nul autre pareil qui te laisse complètement essoré à la fin d’un opéra, les larmes coulant sur tes joues. Ainsi ce qui touche les uns peut blesser les oreilles des autres, et pire, les deux à la fois ce qui est mon cas. Invariablement après une écoute de la Calas je ressens ce besoin de me laver les oreilles avec une quelconque diva qui ne bleuit pas ses notes. C’est ma sensibilité qui n’est pas la tienne ni celle des innombrables aficionados de la reine des cantatrices mais je revendique le droit à la différence sans que tu interprètes cela comme une critique de la grande diva car elle n’est nullement en cause, c’est juste la sensibilité de mes oreilles qui reste une gène à l’écoute. Cela étant dit, je l’ai écrit plus haut, je n’ai pas la capacité de juger de la technique d’un musicien, Je n’ai pas les heures de vol nécessaires et ne l’aurais sans doute jamais, je mourrais avant. Je n’en suis pas là en réalité, toute ma difficulté est de juger si j’aime une œuvre ou non, éventuellement si je préfère une version à une autre, ainsi j’ai mis trente ans à déterminer avec certitude que mon compositeur préféré était Saint Saëns, j’en suis là et seulement là, alors donner mon avis qualitatif sur l’interprétation d’un musicien je ne m’y risquerais guère. Et nous ne nous crêperont pas le chignon si tant est que tu en aies un pour Glenn Gould ou qui que ce soit d’autre et je vais te dire pourquoi, La première fois que je l’ai entendu Gould dans la salle d’attente de mon kiné, j’ai adoré et je suis repartie avec la cassette, je serai bien plus mesurée aujourd’hui car notre écoute change avec le temps, l’oreille s’éduque si on la sollicite. Si Gould à fait venir à la musique de Bach des gens qui sans cela ne l’aurai pas connu ni écouté qu’importe qu’il ait dénaturé quelque chose, je n’ai plus besoin de cette espèce de soupoudrage romantique d’une œuvre qui ne l’était pas pour écouter et apprécier du Bach car pour moi (qui ne suis pas musicienne je le rappelle) c’est ce qu’il a fait. Trente ans plus tard je peux affirmer que Bach n’a pas besoin de cela pour être admirable et écouté. Je crois que ce qu’a fait Gould, c’est populariser un compositeur, et bien c’est la même chose que mettre dans un même post Andrea Boccelli et Pavarotti. Toute connaissance étant à même de nous mettre dans le discernement de l’excellence et du médiocre, nous influence dans nos choix et nous pousse quelque peu dans l’élitisme voire dans le jugement péremptoire. Mais c’est un faux problème, c’est une histoire de milieu systémique. On n’aborde pas la musique dans un milieu de musiciens, de mélomanes, comme on pourrait l’aborder dans un milieu audiophile et grand public, ici une vérité certifiée reconnue par tous, ailleurs une pensée hérétique, un sacrilège !
La liberté de chacun d’aimer ou de détester reste totale.
La musique comme le théâtre sont des arts à part où il y a besoin d’interprètes entre l’œuvre et le spectateur. Il n’y a besoin de personne pour regarder un tableau.
Le rôle des interprètes est crucial, essentiel, fondamental.
Je n’ai fait que parler du « Making of » depuis le compositeur jusqu’à l’auditeur qui en fait partie.
Cela peut ne pas intéresser du tout, voire être destructeur. Je regrette très souvent « la naïveté » d’une première écoute. « Savoir » fait perdre l’innocence et regretter le paradis perdu des amours enfantines.
À l’époque de Bach, dans certaines cantates, l’accord dit de triton était reconnu par ceux qui allaient régulièrement à la messe comme la représentation de Satan. Est-ce « utile » ou pas de le savoir ? Pour un interprète ? Pour un auditeur ?
J’avoue ne pas du tout savoir répondre.
Dans ton dernier paragraphe, tu parles de « vérité » et de « pensée hérétique ». Je ne me reconnais pas du tout là dedans.
Je vois 2 problèmes majeurs actuels:
- la paresse de trop nombreux musiciens
- le marketing effréné des maisons de disques
Tu y rajoutes une décadence qui éloigne de toute forme d’art ou même de discussion au profit des réseaux sociaux et du partage universel de ses photos de vacances, et tu as la situation majoritaire actuelle.
Si j’ai fait l’effort d’écrire de si longs posts, c’est bien parce que la majorité des participants à ce fil me semble totalement étrangère à cette décadence.
Comme je suis musicien, j’ai forcément tendance à parler du making of. Et on peut ne pas lire mes posts.
Si on est intéressé par le making of, on peut prendre une heure pour écouter cette conférence qui ne nécessite aucune connaissance musicale et qui est pour moi l’une des pierres angulaires de la musique.
Coucou Thierry
Je pars à mon contrôle technique pour mon véhicule, au retour j'écouterai avec grand plaisir la conférence que tu me proposes mais à vue de nez nous sommes entièrement d'accord sur "une décadence qui éloigne de toute forme d’art et j'ajouterai "Une musique prête à consommer".
En serait-il de la musique comme des poulets?"