Bonsoir,
Cela fait un petit moment que j’ai maintenant à demeure l’Aria et le DAC 19. Petit rappel, suite au prêt (Merci Fred) d’un Arpège et d’un DAC Hegel, je suis tombé sous le charme d’Audiomat. Un son envoutant, des timbres « complets », dynamique et pas mou du tout.
Une bonne affaire prêt de chez moi et c’est l’Aria qui est arrivé sur mon petit meuble DIY. Là on change encore de registre, c’est plus précis, les instruments sont mieux détachés et les graves sont plus tendus, dégraissés, à la fin je dirais plus transparent, en finesse mais toujours avec le même touche Audiomat. Les voix sont encore plus présentes, ça communique avec l’auditeur.
Puis le DAC Audio-GD 19 est arrivé, pas fait de comparaison direct avec le Hegel mais c’est droit (j’ai enlevé tous les jumpers au début donc mode x8). C’est plein de détails.
Entre temps, j’ai commandé mes câbles modulation, après discussion avec Nathalie et suite au bon coup du DAC (Merci Vincent), je me dis pourquoi pas
et je craque pour la version spéciale. Alors là c’est la claque!
Tout devient précis, la scène sonore fait un bon et passe de M/L à XL en largeur, elle recule aussi. Au debut les aigus deviennent secs en 2 heures, mais après quelques heures, tout revient à sa place. Ce rodage avait été décrit par Nathalie (30 heures). Les graves sont là, précis et tendus, pas baveux, les voix sont superbes, cela file dans l’aigu mais sans agressivité, les instruments se séparent encore, c’est juste! Ces câbles ont débouché la chaine, enlevé un côté brouillon sur les morceaux « chargés » (comparés aux Canare) - je comprends maintenant vos écrits en parlant de bouchons.
Révélation avec ces câbles, pour les cablosceptiques, alors franchement, il n’y a pas photo, pas besoin de test en aveugle ou autre tellement c’est évident. Je pense néanmoins que cela dépend de la chaîne car un élément qui bouche et l’effet du câble est alors probablement amoindris, c’est mon avis.
Ensuite j’ai optimisé mes câbles secteurs et transfos. Plus de Transfo sur l’ampli, cela ne faisait pas de difference et en regardant le transfo de l’Aria, cela ne m’étonnerait pas qu’il fasse déjà ce que fait un symétriseur.
Du coup le DAC et l’alim de la SBT ont chacun leur transfo (500 et 250 VA respectivement) et cela fonctionne bien. Pour les cables secteurs, je suis en full DIY (IEC sans terre sur le DAC et alim SBT) et c’est mieux que les cables d’origine pour le DAC et alim SBT.
J’ai finalement récemment joué avec les jumpers du DAC 19 qui est en V5 (dernière est V7). J’ai essayé NOS Vs OS (IPS0 & IPS1), cela ne m’a pas plut, perte de dynamique, malgré des voix plus agréables, plus projetées, son LIVE. J’ai essayé ATT1 et idem, perte de dynamique et de détails au profit d’une douceur accrue. Ensuite j’ai essayé DITH seul et là comparé au X8 - sans aucun jumper - une petite dureté dans l’aigu sur certaines notes a disparue (on conserve la dynamique et quasi tous les détails). Je re-tente alors IPS0&IPS1 + DITH et là c’est pas mal, le compromis qui va bien, voix, dureté, dynamique, …. Comme le mentionne Ezel les Dali avec le tweeter à ruban nécessitent certains réglages, que ce magnifique DAC permet. Je conviens que ce réglage peut paraitre bizarre (je ne l’ai pas vu utilisé avant), mais c’est ce qui me convient le mieux (SBT, cable Oyaide DR510, FLAC Qobuz, câbles secteurs plaqués Ag). L’important est de trouver un équilibre que chaque élément modifie à sa manière, ce sont mes enseignements depuis Décembre 2015. C’est du réglage, de l'ajustage.
Alors maintenant, je profite, mais Aredien m’a retourné le cerveau avec le Mano qui sera sûrement mon prochain craquage (couplé à un upgrade I2S du Dac 19 qui passera en V7 pour l’occasion). Je pense que la SBT est maintenant le maillon faible.
J’avoue aussi être intrigué par le tweak de Hug! sur Orbit 240, je vais me laisser tenté après avoir testé mes Mogami sur ma chaine.
Merci à vous tous pour vos partages, cela m’a permis de faire un bon bout de chemin. Surtout à Fred pour le prêt de l’Arpège qui m’a charmé les oreilles au dépend d’un allègement de mon portefeuille, mais quand c’est bon, que faire d’autre?
Musicalement
Faboz