10-26-2021, 09:58 AM
(Modification du message : 10-26-2021, 10:12 AM par Le Moine Bleu.)
Les Hot five des annees 26/28 sont superbement captés. C'est un peu plus delicat pour la premiere periode.
En fait, il ne faut pas oublier qu'on est au debut de l'enregistrement electrique, là...Avant, c'est clair que c'est dur, mais les potentiels de restauration font des miracles.
La grande epoque Ellington, depuis la Black and Tan de la fin des années 20 jusq'a l'apogee de la periode Blanton proposent des atmospheres sonores parfaitement maitrisees.
Les premieres faces importantes d'Hawkins sont d'une brutalité sonore etonnante pour Hello Lola (AC DC ca n'est rien a coté....bon... je pousse un peu) et d'une poesie totale pour If I could be one Hour; et ca, la captation l'a parfaitement retranscrit... Faire "peter" Hello Lola plein pot , ca envoie du feu...
Les faces en stereo d'Ellington de 1932 sont incroyables.
Les faces de la fin des annees 30 de Lionel Hampton sont magiques (On the Sunny side of the Street, avec Johnny Hodges!)
Curieusement, et aussi chez Armstrong, le milieu des années trente , malgré les progres techniques reels, me font l'effet d'un retour en arriere... (tiens tiens, la crise de 29 est bien sur passée par là)
Ce qui n'arrange rien, c'est que en plus , c'est l'avenement des grands orchestres (Basie, et les autres qui n'ayant pas a l'epoque la notorieté d'un Ellington, n'ont certainement pas beneficié des meilleures conditions...
Les faces de Basie en petite formation avec Goodman et Hampton juste avant la guerre sont aussi des petits bijoux sonores...grace à la notoriété de Goodman, certainement...
Ne parlons pas bien sur du blues!
Mais c'est vrai que les années trente, puis les années de guerre ont certainement une influence negative sur la qualité des captations de l'epoque... Et Les Billie Holiday de cette epoque en ont pati (j'ai regardé les faces de ce cd, , et au vu des intervenants, ca doit etre anterieur a 1940 , non?)
En france, les face swing (etiquettes noires, puisque les blanches sont pendant la guerre) de Django par exemple sonnent incroyablement bien ... Les blanches sont oui, souvent difficiles...
Des labels comme Ultraphone contiennent des pepites que nos systemes aboutis aujourd'hui transcendent completement (Blue Drag de Freddie Taylor)
En classique, mais je connais moins, les sonates de Beethov par Schnabel, c'est pareil
Le bolero de Ravel (dirigé par Ravel), sur deux faces 30 cm Polydor montre la grande adaptation de l'orchestre aux limitations du support... On est loin du grand crescendo vers l'explosion finale en niveau qu'on connait actuellement... A se demander quelle etait la vision originelle du Bolero qu'avait Ravel, tellement ce qui est proposé est légitimé par la coherence de la restitution...
Il faut faire attention aux reeditions type Atlas etc: quid des faces desquelles sont issues les transferts?
Quid des traitements de stereophonisation inssuportables, Quid du respect des egalisations en lecture?
Pour le classique, quid du respect ....des vitesses de lecture!!!
Et sur nos appareils, quid de la stabilté de l'image mono, souvent fluctuante ?
Bon...mais je suis glisse completement hors sujet!
En fait, il ne faut pas oublier qu'on est au debut de l'enregistrement electrique, là...Avant, c'est clair que c'est dur, mais les potentiels de restauration font des miracles.
La grande epoque Ellington, depuis la Black and Tan de la fin des années 20 jusq'a l'apogee de la periode Blanton proposent des atmospheres sonores parfaitement maitrisees.
Les premieres faces importantes d'Hawkins sont d'une brutalité sonore etonnante pour Hello Lola (AC DC ca n'est rien a coté....bon... je pousse un peu) et d'une poesie totale pour If I could be one Hour; et ca, la captation l'a parfaitement retranscrit... Faire "peter" Hello Lola plein pot , ca envoie du feu...
Les faces en stereo d'Ellington de 1932 sont incroyables.
Les faces de la fin des annees 30 de Lionel Hampton sont magiques (On the Sunny side of the Street, avec Johnny Hodges!)
Curieusement, et aussi chez Armstrong, le milieu des années trente , malgré les progres techniques reels, me font l'effet d'un retour en arriere... (tiens tiens, la crise de 29 est bien sur passée par là)
Ce qui n'arrange rien, c'est que en plus , c'est l'avenement des grands orchestres (Basie, et les autres qui n'ayant pas a l'epoque la notorieté d'un Ellington, n'ont certainement pas beneficié des meilleures conditions...
Les faces de Basie en petite formation avec Goodman et Hampton juste avant la guerre sont aussi des petits bijoux sonores...grace à la notoriété de Goodman, certainement...
Ne parlons pas bien sur du blues!
Mais c'est vrai que les années trente, puis les années de guerre ont certainement une influence negative sur la qualité des captations de l'epoque... Et Les Billie Holiday de cette epoque en ont pati (j'ai regardé les faces de ce cd, , et au vu des intervenants, ca doit etre anterieur a 1940 , non?)
En france, les face swing (etiquettes noires, puisque les blanches sont pendant la guerre) de Django par exemple sonnent incroyablement bien ... Les blanches sont oui, souvent difficiles...
Des labels comme Ultraphone contiennent des pepites que nos systemes aboutis aujourd'hui transcendent completement (Blue Drag de Freddie Taylor)
En classique, mais je connais moins, les sonates de Beethov par Schnabel, c'est pareil
Le bolero de Ravel (dirigé par Ravel), sur deux faces 30 cm Polydor montre la grande adaptation de l'orchestre aux limitations du support... On est loin du grand crescendo vers l'explosion finale en niveau qu'on connait actuellement... A se demander quelle etait la vision originelle du Bolero qu'avait Ravel, tellement ce qui est proposé est légitimé par la coherence de la restitution...
Il faut faire attention aux reeditions type Atlas etc: quid des faces desquelles sont issues les transferts?
Quid des traitements de stereophonisation inssuportables, Quid du respect des egalisations en lecture?
Pour le classique, quid du respect ....des vitesses de lecture!!!
Et sur nos appareils, quid de la stabilté de l'image mono, souvent fluctuante ?
Bon...mais je suis glisse completement hors sujet!