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les petits constructeurs de grande hi-fi
#11
Zephyre 58 :
D’apres société.com, Atoll, ou plus exactement Atoll Électronique, compte entre 10 et 19 salariés.

Très juste erreur de ma part, j'ai du confondre avec les lunettes Wink
Platine disque Rega Planar 3 de 1980 avec RB300 et cellule Denon DL 103 originale.
Ampli A&R Cambridge A60 plateau bois entrées Din.
Colonnes Pierre Etienne Léon MIV.
Câble de modulation + HP et intérieur HP Canar (tout en pur cuivre)
Câble interieur bras fil de litz pur cuivre.
Platine K7 Nikko Nd 1000 C
futur achat Magnéto à bande Tandberg TD20A SE.
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#12
et bien du coup, je viens de commander français : des JMR cantabile en remplacement de mes kef q700 .
Drive  CDT 8 pro (Alim MPC source mark 4) / coaxial  QED reference digital audio 40 
DAC Hegel HD25 (alim Atlas eos  DD ) /cables RCA Esprit
Ampli Exposure 3010S2D  (alim Atlas eos DD) / cables Melodika brown sugar
Colonnes JMR cantabile jubile
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#13
La question, c’est une suggestion, que l’on peut se poser n’est pas la structure en elle-même, mais le fait que les produits soient RÉELLEMENT conçus ET fabriqués en France.

Car si une entreprise se développe, mais qu’en fait elle se transforme en une plateforme d’assemblage de modules fabriqués en Asie sans plus d’innovation ni de techniques personnelles, les produits n’ont plus aucun intérêt.

Avant de se demander combien d’employés et si le régime est micro ou autre, l’important me semble être la nature du PRODUIT !
......

La liste des entreprises dites « françaises » est longue.
Avec des structures diverses.
Des modes de production divers aussi.
Certaines marques ont été cédées il y a eu des départs à la retraite, des rachats.

Je n’ai pas fouillé dans les entreprises pour voir qui fait quoi et comment Wink n’étant pas acheteuse potentielle.

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#14
Très juste Musicalbox, sachant que de plus en plus de produits dit français ont une partie ou l'ensemble fabriqué à l'étranger et juste assemblés en France et donc tu paye juste la marque.
Platine disque Rega Planar 3 de 1980 avec RB300 et cellule Denon DL 103 originale.
Ampli A&R Cambridge A60 plateau bois entrées Din.
Colonnes Pierre Etienne Léon MIV.
Câble de modulation + HP et intérieur HP Canar (tout en pur cuivre)
Câble interieur bras fil de litz pur cuivre.
Platine K7 Nikko Nd 1000 C
futur achat Magnéto à bande Tandberg TD20A SE.
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#15
C'est en effet juste, j'ai eu pas mal de surprises en creusant un peu l'origine réelle des produits à l'occasion d'achats ou de projets d'achats.

Mais ce qui m'inquiète, c'est l'avenir de la filière.

Il me semble que beaucoup des acteurs interviennent sur un créneau qu'on pourrait appeler la "HiFi rétro". Dit autrement, on aurait pu aussi bien les trouver avec des produits proches il y a 40 ans.

Je n'ai pas de chiffres, mais je verrais plutôt les créneaux porteurs de volume et d'avenir du côté de la HiFi nomade, des amplis numériques, des amplis tout-en-un, des enceintes actives voire actives et connectées. Et là il faut mixer des compétences variées : électronique et informatique, acoustique et électronique… Ce qui est très difficile pour des structures artisanales.

Focal et Devialet ont la taille et les compétences pour aborder l'avenir. La partie n'est probablement pas simple pour les autres.

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#16
L’avenir de LA filière....
Laquelle ? Wink

Il y a des filières différentes pour des démarches différentes.
La hifi nomade, le tout en un, sont des démarches qui ont un point de vue pratique.

La haute fidélité qui recherche une adhésion la plus proche en qualité de la musique live et des instruments est une AUTRE FILIÈRE car elle implique des CONTRAINTES DIFFÉRENTES.

L’avenir....
Ne se réfléchit pas pour les amoureux de la musique en potentiel de volume de production.
Mais en qualité et performance de conception.

Et il y a bien du ménage à faire dans le présent avant de songer à plus tard. Wink

La force d’une structure personnelle, que juridiquement ce soit une SAS ou une EI, est d’exprimer et proposer des choix personnels.
Plus une structure grossit moins elle est libre de respecter ses convictions car l’aspect structurel finit par être imposant.

Comment vivent et font les artisans, il suffit d’aller les voir pour le savoir. Wink

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#17
Quelqu’un qui a des salariés ne peut pas raisonner de la sorte, et doit un minimum se soucier de leur avenir, et donc de ce que veulent les clients.

La niche me semble donc réservée aux artisans.

Par ailleurs, nouvelles technologies et recherche de qualité sonore ne me semblent pas du tout antinomiques. Même aujourd’hui, et sans attendre demain.

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#18
Plus la structure implique de personnes moins l’initiateur est libre de ses choix et de prises de risques.
Comme tu le soulignes.

Je ne sais pas comment travaille chacun des fabricants.

Il me semble que si l’on cherche vraiment à atteindre un but on ne se pose pas volontairement de barrières.

Donc si un fabricant qui cherche sans limite technologique les solutions en élimine certaines c’est qu’elles ne permettent pas d’aller aussi loin qu’il le souhaite.

Je n’ai jusqu’à maintenant pas écouté d’ampli numérique qui restitue les caractéristiques musicales correctement.
Mais je reste ouverte aux comparatifs.

Pour autant je trouve la classe A désuète et inefficace.
S’y accrocher me semble rétrograde.

Les technologies ont évolué, la qualité de certains composants aussi.
Pour autant c’est toujours le RÉSULTAT qui compte et pourquoi se priver de ce qui donne le meilleur parce que d’une génération qui ne convient pas ?
(Propos valable dans les deux sens .)

Il faut opter pour le meilleur résultat, en fonction de ce que l’on recherche.

Mon impression est que le territoire « hi-fi » est partagé entre une idée du son et la réalité du son musical.
Sans jugement de valeur car chacun ses objectifs, rarissimes sont les matériels conçus dans l’unique objectif de restituer avec véracité.

Lorsque je reçois un audiophile qui fuit l’éclat des cuivres, qui trouve gênant l’attaque d’une simple corde pincée restituée véridiquement, qui préfère une bande passante volontairement écourtée pour éviter tout ce qui dépasse, je suis triste.
Dans la hifi le contenu des enregistrements est malmené au gré de ce qui est nommé « goûts « .

Recevant l’autre jour un sympathique audiophile, celui-ci trouva un défaut au système : « Il y a quelque chose qui traîne après les coups de percussion, ça ne s’arrête pas sec ».... euh.... oui... c’est le déploiement des harmoniques.........
il y a le coup fondamental et ce qui suit en une fraction de temps...... C’est ainsi que fait l’instrument.

Le son live est piétiné par les « goûts » et je formatage d’ audiophiles qui veulent autre chose que la réalité, qui ne la pratiquent pas, n’ont jamais un musicien qui joue devant eux et ne savent même pas comment se composent les vrai sons.
Cela incite depuis toujours des marques à faire « le son qui plaît « , le « produit qui se vend » à la mode.

Ce n’est pas l’intégralité de ce qui existe, heureusement.
Il y a aussi un public qui connaît le son live et ne veut que retrouver cette sincérité.

Les techniciens du son ne sont pas tous d’infâmes bidouilleursWink.
Il ne faut pas oublier le travail que représentent l’enregistrement, la prise de son, un mixage cultivé et respectueux, et lorsque le matériel de restitution est à la hauteur de ce travail le résultat final match avec émotion et sensations avec le live qui en est la justification.

J’ai plus souvent entendu de systèmes qui ne sortent pas la moitié de ce qui figure dans l’enregistrement que d’enregistrements ratés ! !
____________
Lancer une entreprise de fabrication c’est
- prendre position sur ce que l’on veut produire
- prendre position sur les limites que l’on accepte ou se pose.
- s’insérer dans un mouvement de mode ou faire cavalier seul dans l’intemporel.
- se fixer sur une technologie ou sur un résultat.
- marketer plus ou moins.

De ces choix vont dépendre les structures.
La longévité et la réussite elles dépendent du talent à concrétiser.
Talent dans le marketing, talent dans la musique....

Ce n’est pas la structure qui compte, mais la réussite de l’entreprise.

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