Rainbow "Memories In Rock II"
Année de sortie : 2018
Guitar – Ritchie Blackmore
Vocals – Ronnie Romero
Bass – Bob Nouveau
Drums – David Keith
Keyboards – Jens Johansson
Backing Vocals – Candice Night, Lady Lynn
Chroniquer un tel album, est pour moi un exercice particulièrement difficile.
En effet, vouant une admiration sans bornes pour l’homme en noir, faire preuve d’objectivité, et mission impossible me concernant, mais bon, je vais tenter malgré tout de vous faire un retour, le plus honnête possible.
De quoi allons-nous parler ici ? d’une reformation du légendaire arc-en-ciel ?
Non, en fait il s’agit d’une résurrection (éphémère ?) pour une série de concerts, de ce groupe qui a tant fait pour le rock, révélant tout au long de son histoire, des musiciens qui marqueront par la suite l’histoire de cette musique…est-il besoin de les citer ?
Musicien qui valseront abondamment, au gré des humeurs du maitre de cérémonie…mais ça, on est habitué avec lui.
Vous avez l’habitude maintenant, que j’entame souvent mes chroniques, avec en préambule le contexte et l’historique du groupe, ici il est plus que nécessaire de l’évoquer, pour bien comprendre de quoi on parle.
Sans trop rentrer dans les détails : 1993 Ritchie part avec perte et fracas du pourpre, et réactive 2 ans plus tard, avec de nouveaux musiciens RAINBOW.
Cet album nommé ‘’Stranger In Us All" , très réussi, laisse augurer de belles choses à venir, mettant entre autres, en avant un hurleur, qui officiait jusqu’ici en 2e division dans le monde du hard-rock.
Hélas, cela restera l’ultime album de ce groupe légendaire.
Car le guitariste, souhaite dorénavant se consacrer pleinement à d’autres styles musicaux, choses qu’il a toujours faites par le passé, avec les 2 légendes que sont DEEP PURPLE et RAINBOW.
Mais là, il va jusqu’au bout de sa démarche, en montant un projet avec sa très jeune dulcinée, et en enregistrant un album, sans aucune promotion, de manière quasi confidentielle, et qui en prendra plus d’un au dépourvu…moi le premier. Je me rappelle encore de ma réaction et surprise, quant au hasard de mes visites chez le dealer du coin, je tombe sur ce disque, avec sa pochette improbable…mais c’est quoi ce truc ?
Ce truc, et en fait un album de musique médiévale façon Blackmore, avec pour chanteuse sa belle et jeune compagne, avec une voix et un chant pas désagréable du tout.
Le BoteM tombe littéralement sous le charme (passé la surprise) de cette musique interprétée magistralement par le maitre. Nous sommes en 1997, 2 ans plus tard, suite aux retours particulièrement positifs de son public, le duo récidive avec un second album, tout aussi réjouissant et innovant.
Régler comme une montre suisse, sort un troisième album en 2001, suivi peu de temps après par un premier live, qui finalise de crédibiliser le projet.
Tout y est, décor, costume etc.… Ritchie est à fond dans son trip, et semble avoir définitivement laissé la Strato dans son étui…le public lui, le suit en se rendant nombreux aux concerts, le plus souvent dans des châteaux, en tenue d’époque eux aussi…bref, c’est l'union sacrée.
Oui, mais 24 ans après et 11 albums + 3 Lives, le public fidèle, commencent à s’impatienter et à attendre que le guitariste fasse chauffer à nouveau l’ampli, d’autant que durant sa période troubadouresque, la Strato fait de timide apparition, excitant encore plus les fans…moi en tête de liste…faut reconnaître que depuis quelques albums, ça tourne en rond, et qu’il serait bien que la plaisanterie prenne fin…hein Ritchie !?
D’autant plus rageant que Jon Lord encore de ce monde, lui souffle l’idée de relancer le Deep MKIII, oui vous avez bien lu…réactiver la formation avec Coverdale et Hughes qui sont carrément partants…quand je pense à côté de quoi on est passé.
Projet capoté par belle maman de notre virtuose de la guitare, car c’est elle qui gère la carrière dorénavant de l’irascible musicien.
Pour information et l’anecdote, Coverdale lassé d’attendre, aura l’idée d’enregistrer son album avec Whitesnake, de cover du MKIII.
Puis, viens des rumeurs plus ou moins fondé de reformation du RAINBOW, confirmé par Joe Lynn Turner, qui en profite lourdement pour bien faire passer le message, qu’il se tient prêt à tout moment. Blackmore lui, ne confirme ni infirme, laissant planer le doute.
La réalité, et qu’il en a furieusement envie, mais belle maman a dit non…et quand belle maman dit non...ben…c’est non ! Raison pour laquelle, je me suis débarrassé depuis fort longtemps de la mienne, et de sa fille par là même occaz
Les années passant, plus personne n'y crois trop, au grand désespoir des fans du guitariste, et deviner qui en tête
Turner lui, continu lourdement de se rappeler au bon souvenir de son ancien maitre, laissant même à penser que le projet est acté, avec lui bien entendu en tant que chanteur
Sauf que…début 2016, la rumeur revient, et que de rumeur, cela est devenu une info quasi officielle.
Il est annoncé 2 concerts en juin en Allemagne, et un troisième en Angleterre.
Inutile de vous préciser dans quel état était le BoteM
La chronique de ce jour, concerne un concert donné en juin 2017, soit un an après, mais arrêtons-nous brièvement sur les 3 premiers, l'année précédente donc.
Cette toute nouvelle reformation, en surprend plus d’un, car aucun des anciens, toutes époques confondues ne font partie de la fête.
David Keith aux baguettes qui officie déjà au sein de Blackmore's Night, idem pour le bassiste au doux nom de Bob Nouveau.
En revanche, on trouve aux claviers l’excellent Jen Johansson, Suédois au palmarès long comme le bras.
Et au micro, le Chilien Ronnie Romero qui officie au sein de Lords Of Black, groupe de métal espagnol.
Passé la surprise de cette formation (et déception ?) reste plus qu’à attendre le résultat.
Celui-ci se fera entendre le 17 juin 2016 en Allemagne comme précisé plus haut.
Disons-le de suite, même si l’enthousiasme et la joie du public sont bien réels, pensez donc, Ritchie qui rebranche l’ampli, plus personne n’y croyait, le niveau n’y est pas.
Manque de niveau des musiciens ? Jens, le seul qui peut se targuer d’un sacré bagage est mis en retrait, le batteur, avec son kit d’amateur fait regretter avec pertes et fracas tous ses prédécesseurs, pour ma part, et en opposition avec la plupart, je trouve que le bassiste, compagnon de route depuis fort longtemps de Ritchie assure plutôt bien, je n’en dirais pas autant de sa tenue de scène, pour le moins…déroutante
Enfin, la bonne surprise provient du chanteur, certes, il n’a pas l’aura ni la puissance d’un autre Ronnie, mais le gars assure sévère je trouve, plaçant même lors de ‘’Man On The Silver Mountain'' " un hommage émouvant au lutin disparu…classe
Le répertoire joué en a agacé quelques-uns, effectivement des titres du Deep font partie de la soirée.
J’avoue ne pas bien comprendre, le Deep ou Rainbow on s’en fout…c’est Ritchie B… D…M…
Mais à l’issue de ce premier concert, on ne peut hélas, que constater que tout cela est bien bancal.
Manque de niveau, de préparation ? un peu des deux je pense, surtout, il faut se rendre à l’évidence, Ritchie, n’est plus tout jeune, et cela se ressent cruellement.
Du reste, Ritchie lui-même reconnaîtra, que la préparation a été bâclée, et que ce soir-là, il n’a pas été à la hauteur. Mea culpa sincère ?
La folie, la magie, la fougue, l’inspiration, la puissance etc.…n’y est plus. Bien sûr, les 20 dernières années à jouer le troubadour ont ankylosé le guitariste, ajouter à cela, une sévère arthrite des doigts que le musicien ne cache pas.
Les choses s’arrangent un peu, quelques jours plus tard, lors du concert à Birmingham, les musiciens sont mieux en place, et cela s’entend, bon cela rassure un peu. En revanche d’évidence Ritchie n’a plus la dextérité d’antan.
Pres d’un an plus tard, arrive le concert de juin 2017 en Angleterre, objet de cette chronique.
L’impréparation n’est plus de mise, ont-ils rehaussé le niveau ?
Oui cela n’est pas contestable, bien sûr on aimerait toujours plus de place aux claviers, le musicien en étant tout à fait capable. Évidement David Keith ne fera jamais oublier un Powell ou même Rondinelli, mais il a rehaussé son jeu. Le bassiste s’est bonifié, mais pas ces tenues
Enfin, Romero confirme son talent, et le bougre ne ménage pas ces efforts pour mettre de la vie et de la puissance à l’ensemble. Finalement, la vraie révélation de cette nouvelle formation c'est bien lui.
Ritchie quant à lui, entérine et confirme, qu’il ne sera plus le guitariste flamboyant qu’il l’a été.
Au final, nous avons là, un double live, plus abouti que l’année précédente, plus copieux aussi, avec toujours des titres de Deep Purple (merci Ritchie de ne pas avoir cédé aux critiques acerbes) avec un très bon son, et somme toute, quoi qu’en dise beaucoup, de qualité…même si pas à la hauteur de ce à quoi on pouvait s'attendre.
Les commentaires quant à cette résurrection ont été acerbes, sans aucune pitié pour l’homme en noir, l’accusant même d’avoir fait un coup marketing, pour relancer son Blackmore’s Night, et empochait un gros paquet de dollars au passage.
Possible oui, effectivement on peut le voir ainsi et s’arrêter là.
Ou alors, tout comme moi, savourer ce retour, qui bien qu’exempt de défauts et disons-le, décevant, nous aura permis une dernière fois (je doute, au vu de l’âge de Ritchie) d’entendre encore une fois la Strato chauffé, et tant pis, si en sous-régime…moi je prends, tellement inespéré.
Et comme chanté je ne sais plus qui… LONG LIVE ROCK’N’ROLL
Bonne écoute...
Année de sortie : 2018
Guitar – Ritchie Blackmore
Vocals – Ronnie Romero
Bass – Bob Nouveau
Drums – David Keith
Keyboards – Jens Johansson
Backing Vocals – Candice Night, Lady Lynn
Chroniquer un tel album, est pour moi un exercice particulièrement difficile.
En effet, vouant une admiration sans bornes pour l’homme en noir, faire preuve d’objectivité, et mission impossible me concernant, mais bon, je vais tenter malgré tout de vous faire un retour, le plus honnête possible.
De quoi allons-nous parler ici ? d’une reformation du légendaire arc-en-ciel ?
Non, en fait il s’agit d’une résurrection (éphémère ?) pour une série de concerts, de ce groupe qui a tant fait pour le rock, révélant tout au long de son histoire, des musiciens qui marqueront par la suite l’histoire de cette musique…est-il besoin de les citer ?
Musicien qui valseront abondamment, au gré des humeurs du maitre de cérémonie…mais ça, on est habitué avec lui.
Vous avez l’habitude maintenant, que j’entame souvent mes chroniques, avec en préambule le contexte et l’historique du groupe, ici il est plus que nécessaire de l’évoquer, pour bien comprendre de quoi on parle.
Sans trop rentrer dans les détails : 1993 Ritchie part avec perte et fracas du pourpre, et réactive 2 ans plus tard, avec de nouveaux musiciens RAINBOW.
Cet album nommé ‘’Stranger In Us All" , très réussi, laisse augurer de belles choses à venir, mettant entre autres, en avant un hurleur, qui officiait jusqu’ici en 2e division dans le monde du hard-rock.
Hélas, cela restera l’ultime album de ce groupe légendaire.
Car le guitariste, souhaite dorénavant se consacrer pleinement à d’autres styles musicaux, choses qu’il a toujours faites par le passé, avec les 2 légendes que sont DEEP PURPLE et RAINBOW.
Mais là, il va jusqu’au bout de sa démarche, en montant un projet avec sa très jeune dulcinée, et en enregistrant un album, sans aucune promotion, de manière quasi confidentielle, et qui en prendra plus d’un au dépourvu…moi le premier. Je me rappelle encore de ma réaction et surprise, quant au hasard de mes visites chez le dealer du coin, je tombe sur ce disque, avec sa pochette improbable…mais c’est quoi ce truc ?
Ce truc, et en fait un album de musique médiévale façon Blackmore, avec pour chanteuse sa belle et jeune compagne, avec une voix et un chant pas désagréable du tout.
Le BoteM tombe littéralement sous le charme (passé la surprise) de cette musique interprétée magistralement par le maitre. Nous sommes en 1997, 2 ans plus tard, suite aux retours particulièrement positifs de son public, le duo récidive avec un second album, tout aussi réjouissant et innovant.
Régler comme une montre suisse, sort un troisième album en 2001, suivi peu de temps après par un premier live, qui finalise de crédibiliser le projet.
Tout y est, décor, costume etc.… Ritchie est à fond dans son trip, et semble avoir définitivement laissé la Strato dans son étui…le public lui, le suit en se rendant nombreux aux concerts, le plus souvent dans des châteaux, en tenue d’époque eux aussi…bref, c’est l'union sacrée.
Oui, mais 24 ans après et 11 albums + 3 Lives, le public fidèle, commencent à s’impatienter et à attendre que le guitariste fasse chauffer à nouveau l’ampli, d’autant que durant sa période troubadouresque, la Strato fait de timide apparition, excitant encore plus les fans…moi en tête de liste…faut reconnaître que depuis quelques albums, ça tourne en rond, et qu’il serait bien que la plaisanterie prenne fin…hein Ritchie !?
D’autant plus rageant que Jon Lord encore de ce monde, lui souffle l’idée de relancer le Deep MKIII, oui vous avez bien lu…réactiver la formation avec Coverdale et Hughes qui sont carrément partants…quand je pense à côté de quoi on est passé.
Projet capoté par belle maman de notre virtuose de la guitare, car c’est elle qui gère la carrière dorénavant de l’irascible musicien.
Pour information et l’anecdote, Coverdale lassé d’attendre, aura l’idée d’enregistrer son album avec Whitesnake, de cover du MKIII.
Puis, viens des rumeurs plus ou moins fondé de reformation du RAINBOW, confirmé par Joe Lynn Turner, qui en profite lourdement pour bien faire passer le message, qu’il se tient prêt à tout moment. Blackmore lui, ne confirme ni infirme, laissant planer le doute.
La réalité, et qu’il en a furieusement envie, mais belle maman a dit non…et quand belle maman dit non...ben…c’est non ! Raison pour laquelle, je me suis débarrassé depuis fort longtemps de la mienne, et de sa fille par là même occaz
Les années passant, plus personne n'y crois trop, au grand désespoir des fans du guitariste, et deviner qui en tête
Turner lui, continu lourdement de se rappeler au bon souvenir de son ancien maitre, laissant même à penser que le projet est acté, avec lui bien entendu en tant que chanteur
Sauf que…début 2016, la rumeur revient, et que de rumeur, cela est devenu une info quasi officielle.
Il est annoncé 2 concerts en juin en Allemagne, et un troisième en Angleterre.
Inutile de vous préciser dans quel état était le BoteM
La chronique de ce jour, concerne un concert donné en juin 2017, soit un an après, mais arrêtons-nous brièvement sur les 3 premiers, l'année précédente donc.
Cette toute nouvelle reformation, en surprend plus d’un, car aucun des anciens, toutes époques confondues ne font partie de la fête.
David Keith aux baguettes qui officie déjà au sein de Blackmore's Night, idem pour le bassiste au doux nom de Bob Nouveau.
En revanche, on trouve aux claviers l’excellent Jen Johansson, Suédois au palmarès long comme le bras.
Et au micro, le Chilien Ronnie Romero qui officie au sein de Lords Of Black, groupe de métal espagnol.
Passé la surprise de cette formation (et déception ?) reste plus qu’à attendre le résultat.
Celui-ci se fera entendre le 17 juin 2016 en Allemagne comme précisé plus haut.
Disons-le de suite, même si l’enthousiasme et la joie du public sont bien réels, pensez donc, Ritchie qui rebranche l’ampli, plus personne n’y croyait, le niveau n’y est pas.
Manque de niveau des musiciens ? Jens, le seul qui peut se targuer d’un sacré bagage est mis en retrait, le batteur, avec son kit d’amateur fait regretter avec pertes et fracas tous ses prédécesseurs, pour ma part, et en opposition avec la plupart, je trouve que le bassiste, compagnon de route depuis fort longtemps de Ritchie assure plutôt bien, je n’en dirais pas autant de sa tenue de scène, pour le moins…déroutante
Enfin, la bonne surprise provient du chanteur, certes, il n’a pas l’aura ni la puissance d’un autre Ronnie, mais le gars assure sévère je trouve, plaçant même lors de ‘’Man On The Silver Mountain'' " un hommage émouvant au lutin disparu…classe
Le répertoire joué en a agacé quelques-uns, effectivement des titres du Deep font partie de la soirée.
J’avoue ne pas bien comprendre, le Deep ou Rainbow on s’en fout…c’est Ritchie B… D…M…
Mais à l’issue de ce premier concert, on ne peut hélas, que constater que tout cela est bien bancal.
Manque de niveau, de préparation ? un peu des deux je pense, surtout, il faut se rendre à l’évidence, Ritchie, n’est plus tout jeune, et cela se ressent cruellement.
Du reste, Ritchie lui-même reconnaîtra, que la préparation a été bâclée, et que ce soir-là, il n’a pas été à la hauteur. Mea culpa sincère ?
La folie, la magie, la fougue, l’inspiration, la puissance etc.…n’y est plus. Bien sûr, les 20 dernières années à jouer le troubadour ont ankylosé le guitariste, ajouter à cela, une sévère arthrite des doigts que le musicien ne cache pas.
Les choses s’arrangent un peu, quelques jours plus tard, lors du concert à Birmingham, les musiciens sont mieux en place, et cela s’entend, bon cela rassure un peu. En revanche d’évidence Ritchie n’a plus la dextérité d’antan.
Pres d’un an plus tard, arrive le concert de juin 2017 en Angleterre, objet de cette chronique.
L’impréparation n’est plus de mise, ont-ils rehaussé le niveau ?
Oui cela n’est pas contestable, bien sûr on aimerait toujours plus de place aux claviers, le musicien en étant tout à fait capable. Évidement David Keith ne fera jamais oublier un Powell ou même Rondinelli, mais il a rehaussé son jeu. Le bassiste s’est bonifié, mais pas ces tenues
Enfin, Romero confirme son talent, et le bougre ne ménage pas ces efforts pour mettre de la vie et de la puissance à l’ensemble. Finalement, la vraie révélation de cette nouvelle formation c'est bien lui.
Ritchie quant à lui, entérine et confirme, qu’il ne sera plus le guitariste flamboyant qu’il l’a été.
Au final, nous avons là, un double live, plus abouti que l’année précédente, plus copieux aussi, avec toujours des titres de Deep Purple (merci Ritchie de ne pas avoir cédé aux critiques acerbes) avec un très bon son, et somme toute, quoi qu’en dise beaucoup, de qualité…même si pas à la hauteur de ce à quoi on pouvait s'attendre.
Les commentaires quant à cette résurrection ont été acerbes, sans aucune pitié pour l’homme en noir, l’accusant même d’avoir fait un coup marketing, pour relancer son Blackmore’s Night, et empochait un gros paquet de dollars au passage.
Possible oui, effectivement on peut le voir ainsi et s’arrêter là.
Ou alors, tout comme moi, savourer ce retour, qui bien qu’exempt de défauts et disons-le, décevant, nous aura permis une dernière fois (je doute, au vu de l’âge de Ritchie) d’entendre encore une fois la Strato chauffé, et tant pis, si en sous-régime…moi je prends, tellement inespéré.
Et comme chanté je ne sais plus qui… LONG LIVE ROCK’N’ROLL
Bonne écoute...
Système Principal
AMPLI : SUGDEN IA-4
CD : PIER AUDIO CD-880 SE
BLU-RAY : PIONEER BDP LX-91
PLATINE VINYLE : VPI Scout 2
PRE-PHONO : AQVOX 2CI
TUNER : Creek T43
PLATINE K7 : TEAC V 8030 S
ENCEINTE : TRIANGLE MAGELLAN CELLO & CERWIN VEGA AT-40
AMPLI : SUGDEN IA-4
CD : PIER AUDIO CD-880 SE
BLU-RAY : PIONEER BDP LX-91
PLATINE VINYLE : VPI Scout 2
PRE-PHONO : AQVOX 2CI
TUNER : Creek T43
PLATINE K7 : TEAC V 8030 S
ENCEINTE : TRIANGLE MAGELLAN CELLO & CERWIN VEGA AT-40