(12-18-2019, 01:51 AM)Audiopavillon a écrit : (12-18-2019, 12:12 AM)totololo a écrit : Tu devrais consulter.
Bonne soirée. Laurent.
C'est ce qui s'appelle un argument massue et bien documenté
Si tu aimes l'argumentation, ne nous prive pas de tes lumières et explique nous en quoi ce que j'avance sur une possibilité d'annulation de fréquences dans le grave à cause de la ventilation extrêmement bruyante serait une blague.
N'hésite pas à partager ton savoir et ta grande expérience des démos salon réussies.
Manque de bol, j'ai du passer à côté à un moment où cela ne jouait pas.
Mais j'apprécie quand on répond sur le fond plutôt que de façon creuse comme tu viens de le faire.
Bonne journée.
Laurent
(12-18-2019, 02:01 AM)paulw a écrit : ...
Pour le remettre un peu au gout du jour, il pourrait être plus orienté "vinyle", puisque c'est a la mode.
Attirer des disquaires pour vendre des albums, et pousser les exposants à faire des demos sur des bonnes installations vinyle, avec des disques sympa. Pas Diane Krall ou l'incontournable Patricia Barber, mais par exemple du "Blue Note" des années 50/60, de la vraie musique quoi
...
C'est drôle de vouloir moderniser un salon avec du vinyle et de la musique des années 50/60 !!!
Cela étant, j'adore ! Ce n'est pas une critique hein !!!
Le secteur se plaint d'une désaffection du public, d'un vieillissement/non renouvellement de la clientèle.
Si les temps actuels ne vont guère dans le sens d'une recherche de haute qualité de restitution (ou de contenu...), certains revendeurs devraient aussi se remettre en question.
Si certains continuent encore à vouloir apporter une valeur ajoutée dans leur métier par une expertise réelle dans la mise en oeuvre des systèmes, beaucoup d'autres se contentent de jeter des appâts, de belles pubs là où il faut, de beaux locaux et attendre que cela morde. Il y a beaucoup d'argent en France, se disent-ils. Cela va forcément mordre... S'en suivent des "démo" (pas qu'en salon mais aussi en magasin) indigentes où on prend les clients pour des beignets ou de gros pigeons à farcir.
Puis on pose le matériel vite fait chez le client et on le laisse galérer.
Forcément, au bout d'un moment, il est insatisfait. C'est là qu'on va continuer de l'équiper...
Chez combien d'audiophiles j'ai été, qui avaient été équipés ainsi, et qui avaient des systèmes hors phase électrique, installés en dépit du bon sens (et pas qu'à cause du WAF) ou encore s'étaient vu fourguer des systèmes d'une "homogénéité et cohérence" plus que douteuse !!!
Je dirais plutôt une incohérence bienvenue appelant à un repassage à la caisse à court terme...
Il y a peu, de passage dans un évènement situé dans une ville très bourgeoise, un audiophile du cru me disait texto, devant mon insatisfaction
"oh, vous savez, ici, on est à ...., il y a de l'argent, trop d'argent. Les revendeurs ont eu fait leur travail dans le passé. Aujourd'hui, la clientèle a changé. Elle a de l'argent et vient en dépenser sur des produit de luxe. Elle a plus d'argent que d'oreille. Faire de bonnes démos est devenu accessoire quand on vient vous voir en disant le copain en a pris pour 80000, mettez m'en pour 120000..."
C'est le vécu de certains mélomanes du coin...
Une partie non négligeable du chiffre d'affaire de ce secteur est issu d'un marché de luxe. Illustration de cela: une marque d'électronique qui exposait en statique un préamplificateur à près de 200 000 euros après avoir acheté des pages de publicité dans la presse spécialisée avec pour texte:
"vous n'avez rien entendu d'aussi bon".
C'est clair. Et ils ne nous ont pas donné l'occasion de l'entendre. C'est drôle...
Du coup, lentement mais sûrement, certains s'habituent à ce que cela tombe tout cru. Faire une bonne démo chiadée de bout en bout devient plus compliqué ensuite...
Heureusement, on rencontre aussi au salon de Paris des fabricants et revendeurs qui ont gardé la foi et leur âme.
C'est pour échanger avec eux qu'il faut aller à ce salon, pas pour faire de belles écoutes.