(12-17-2021, 04:58 PM)pda0 a écrit : La correction numérique classique (room correction) est une contre-réaction, puisqu'elle consiste à modifier le champ direct (donc le signal enregistré) afin que ce qu'on mesure au point d'écoute (qui est la somme du champ direct et du champ réfléchi/réverbéré) soit le plus près possible d'un standard (en général amplitude/fréquence).
Ce type de correction souffre des mêmes maux que la contre-réaction électronique (qui cherche à réduire la distorsion sur la base de ce qui est mesuré en sortie) mais surtout du fait que le champ direct est modifié, or c'est lui que notre cerveau perçoit en premier et qui va l'analyser, et ensuite le combiner avec les réflexions qui arrivent quelques millisecondes plus tard. Et si ce champ direct est modifié de façon trop significative, cela va brider irrémédiablement la performance du système à un niveau qui peut être très bon, mais qui ne sera jamais le meilleur possible.
Ce que fait Kii est totalement différent. Le champ direct est intact et est traité par les HPs avant de l'enceinte, avec leurs propres amplis et DAC, et arrive donc normalement au point d'écoute sans altération autre que celle liée à la performance intrinsèque de l'enceinte, comme avec n'importe quelle autre enceinte.
Par contre, les réflexions sont gérées par les HPs arrière (de la Kii) et latéraux (de la Kii et du BXT), qui disposent aussi de leurs propres amplis et DAC, et qui sont pilotés par le DSP afin qu'ils émettent le son adéquat pour annuler l'émission "parasite", arrière et latérale, des HPs en charge du champ direct.
cela doit faire réfléchir tous ceux qui ont une "correction numérique classique" sauf si elle est très limitée au bas du spectre (ou même dans ce cas, cela reste un problème ?)