(05-13-2021, 09:27 AM)Nicoben a écrit : Il faudra du temps, de l’envie et pas de fatigue pour manger les 360 pages de ces deux thèses... mais en effet mettre la perception humaine au centre de la problématique est un grand mérite, qui pose le souci des divergences entre clivages audiophiles. (...)
Et oui ! Même 'il y aurait beaucoup à dire sur les tests perceptifs dans le domaine de l'audio.
1. On oublie trop souvent que tous les individus n'ont pas les mêmes facultés. Un expert sait mieux discerner des différences qu'un individu landa. C'est vrai pour tout ce qui relève de l'organoleptique (le jugement d'un oenologue ou d'un sommelier est certainement plus performant que celui de ma belle-mère ou même du mien !), et cela vaut bien sûr pour l'audio (cf la page 75 de la thèse).
2. L'audio est un domaine ou l'on s'acharne à faire des tests cognitifs avec des individus landas (mesures de dissemblance, c’est encore le cas ici, c'est ce que j'ai saisi en lecture diagonale), alors qu'il faudrait faire des tests hédoniques. On trouve ainsi des tas d'experts auto-proclamés des tests qui ne jurent que par l'ABX...
Système (ici) : Ampli Kinki EX M1, enceintes Martin Logan ESL X, dac B.Audio B.dac One EX, serveur PC fanless i7 (GentooPlayer + Minimserver + JPlay) et Sonore Optical Module