Vivid Audio Giya G3, puis Kii3+BXT, puis Magico S3 mkII dans une pièce dédiée

[Chet]

Bon, je vais tenter de m'y coller, à partir des impressions de pda0, n'ayant pas personnellement de vécu sur Devialet  :
"Le D440pro a toutes les qualités du D200 et des Devialet en général, c'est à dire, transparence, définition, image, tenue du grave, dynamique micro et macro remarquable. Certains lui reprochent une certaine froideur ou absence d'émotion. Peut-être est-ce dû à l'absence d'enjolivement de quoi que ce soit, et à un pouvoir analytique indéniable qui peut dérouter ou déplaire"

Ces impressions, je les partage, avec un changement d'ambiance radical d'un enregistrement à l'autre ; le travail sur l'acoustique de la pièce y est aussi pour beaucoup, car celle-ci s'efface au profit de l'espace de la prise de son.
Clairement, je suis dans les tous premiers rangs du concert, ou au plus proche de la prise en studio.
ET l'ensemble est cohérent car la scène est large et profonde (surtout sur les orchestres symphoniques) avec une focalisation hyper stable et 'de l'air' entre les interprètes : 
Similaire à ce qui est obtenu avec les LEEDH et des fuses SR Black sur l'électronique !

Le pouvoir dynamique et respecté selon cette place au premier rang, avec une présence peu commune des musiciens.
Chaque pupitre peut être suivi au milieu de la masse orchestrale sans effort ; cette 'lisibilité' parfaite est en effet un peu déroutante ; je préféré le terme de 'lisibilité' à celui d'analytique, car nous sommes bien dans un contexte d'écoute avant tout musical.
Par rapport à mon écoute habituelle, quelque peu à la recherche d'un son 'tube', c'est comme passer d'un Opéra à Garnier, feutré et mat, vs le même à Bastille, plus 'brillant' et lumineux .
Il me manque, mais c'est mon goût, un côté un peu plus chaleureux, quitte à perdre légèrement sur cette netteté (bas medium en retrait ?).

Le point fort, cette transparence, définition, précision, ne s'accompagne d'aucune dureté ou crispation. Rien de 'numérique' dans l'écoute.

Les Vivid me semblent assez proche des LEEDH dans une transcription neutre, sans trainage, sans coloration ni effet de boite (ma hantise). J'ai ressenti cette même impression de neutralité que lors de l'écoute des GROSSES G1 au Marriott il y a bien 2 ans, avant de me raisonner pour rester "modestement" au budget (et encombrement) des LEEDH.

J''étais venu chez pda0 avec le résonateur de Schumann, mais son effet fût moins flagrant qu'à mon habitude. Position moins étudiée ?
J'ai juste ressenti un peu plus de 'liant' , de cohérence globale... Pas évident, à creuser !

Enfin, nous avons partagé quelques belles références musicales dont Amazon va me pourvoir (René Marie, Tosca avec Caballé - Colin Davis).

MERCI Philippe pour cette initiation à ta mise au point et à cette écoute Devialet dont je n'avait jamais profité dans un contexte si favorable.

Belle Zécoutes

PS Edit : Au sujet du grave, pour lequel j'ai toujours des réserves dans nos intérieurs modestes et souvent assez peu traités acoustiquement :
L'orgue de Guillou descend de manière homogène, sans tonique faisant surface au-dessus de fréquences fondamentales.
J'ai été impressionné, encore une fois, par une lisibilité parfaite laissant même percevoir l'écho du registre grave se détachant dans l'espace, aucune 'bouillie' de grave.
Très équilibré, ne cherchant pas à en 'faire trop' comme on peut souvent rencontrer pour compenser 'émotion' par 'sensation'. Philippe en a profité pour faire la démonstration de l'efficacité de DIRAC :
En effet, on franchi alors la limite entre ce qui est musical et ce qui n'est pas supportable très longtemps !