03-14-2016, 01:30 AM
Je remercie Chet et Aredien d’avoir soutenu mes propos avec pertinence.
Évidemment, je n’ai pas inventé cette histoire d’oreille absolue chez les nourrissons. Il est probable que les scientifiques qui ont étudié le développement de l’audition et conçu des tests pour cela, ont choisi l’expression d’oreille absolue sans tenir compte de la définition connue des musiciens, mais simplement pour s’en rapprocher de l’idée. Je ne passerai pas des heures à chercher comment ils ont fait pour constater que des nourrissons pouvaient percevoir, mémoriser puis reconnaître des sons précis, ni le niveau de validité de ces recherches. Le livre de Oliver Sacks « Musicophilia » , cité par Aredien, est très intéressant pour faire un point entre la neurologie, l’audition et l’interprétation des sons.
Le fait de ne pas être d’accord est plutôt une bonne chose pour animer un forum. Sinon, on aurait rien à se dire. Ce serait très ennuyeux. Mais il faut dire que sur le fond, il n’y a pas de contradiction fondamentale. La sémantique, les définitions tirées par les cheveux suffisent à déclencher des débats « exacerbés ». Je dois reconnaître que je ne suis pas toujours clair pour que l’on puisse comprendre exactement l’inverse de ce que j’écris. Par exemple :
« Rien n'est interprété ni avant ni dans l'oreille. C'est donc uniquement le cerveau qui va traduire ces 1 et 0 en « concepts ». »
avec comme réaction : « Sérieusement...nier que le cerveau interprète, modélise et hiérarchise ce qu'il entend revient en quelque sorte à nier la théorie de la relativité...où ne pas prendre en compte une forme de "conditionnement" d'une éducation. »
J’ai parlé ensuite d’apprentissage. Le cerveau du nourrisson est un super-ordinateur apte à traiter des dizaines de millions d’influx par secondes venant de plein de capteurs, mais au démarrage de la vie, les programmes de fonctionnement ne sont pas encore installés, sauf pour les tripes et la régulation interne. Il reconnait probablement la voix et l’odeur de sa mère avant d’avoir la moindre idée de ce qu’est sa mère. Combien de mots et de notes de musiques faudra-t-il pour que l’enfant apprenne à les reconnaitre et à les reproduire ? Il a tout à apprendre et ses capacités, ses réactions, ses émotions dépendront de ce qu’il aura la possibilité d’apprendre.
Évidemment, je n’ai pas inventé cette histoire d’oreille absolue chez les nourrissons. Il est probable que les scientifiques qui ont étudié le développement de l’audition et conçu des tests pour cela, ont choisi l’expression d’oreille absolue sans tenir compte de la définition connue des musiciens, mais simplement pour s’en rapprocher de l’idée. Je ne passerai pas des heures à chercher comment ils ont fait pour constater que des nourrissons pouvaient percevoir, mémoriser puis reconnaître des sons précis, ni le niveau de validité de ces recherches. Le livre de Oliver Sacks « Musicophilia » , cité par Aredien, est très intéressant pour faire un point entre la neurologie, l’audition et l’interprétation des sons.
Le fait de ne pas être d’accord est plutôt une bonne chose pour animer un forum. Sinon, on aurait rien à se dire. Ce serait très ennuyeux. Mais il faut dire que sur le fond, il n’y a pas de contradiction fondamentale. La sémantique, les définitions tirées par les cheveux suffisent à déclencher des débats « exacerbés ». Je dois reconnaître que je ne suis pas toujours clair pour que l’on puisse comprendre exactement l’inverse de ce que j’écris. Par exemple :
« Rien n'est interprété ni avant ni dans l'oreille. C'est donc uniquement le cerveau qui va traduire ces 1 et 0 en « concepts ». »
avec comme réaction : « Sérieusement...nier que le cerveau interprète, modélise et hiérarchise ce qu'il entend revient en quelque sorte à nier la théorie de la relativité...où ne pas prendre en compte une forme de "conditionnement" d'une éducation. »
J’ai parlé ensuite d’apprentissage. Le cerveau du nourrisson est un super-ordinateur apte à traiter des dizaines de millions d’influx par secondes venant de plein de capteurs, mais au démarrage de la vie, les programmes de fonctionnement ne sont pas encore installés, sauf pour les tripes et la régulation interne. Il reconnait probablement la voix et l’odeur de sa mère avant d’avoir la moindre idée de ce qu’est sa mère. Combien de mots et de notes de musiques faudra-t-il pour que l’enfant apprenne à les reconnaitre et à les reproduire ? Il a tout à apprendre et ses capacités, ses réactions, ses émotions dépendront de ce qu’il aura la possibilité d’apprendre.