(07-27-2016, 03:58 PM)tusoli5 a écrit : Alors pour identifier un cd hyper compressé, il faudrait pouvoir avoir le nom, pour vérifier cela.
Dire qu'on constate à partir d'une impression générale peut être la première étape vers une vérité, mais ce n'est qu'un point de départ qui demande vérification.
Quels cd te font vérifier cela?
SI la musique écoutée est de type volume constant, type ce qui sort de moderne en ce moment, c'est le mix qui met tout au même niveau et non un compresseur. Bien des mix sont mauvais, je ne vais pas revenir à ce débat.
Mais si on prend la musique classique par exemple, ton impression n'est pas vérifiée par ce qui se fait dans la production musicale.
Or, il y a dans la musique classique le plus fort dynamic range qu'on puisse trouver.
Surtout dans une symphonie.
Qu'un morceau de guitare avec batterie ait un niveau presque égal des deux instruments c'est un choix de mixage, pas de compression, ce n'est pas un très bon choix mais c'est ainsi que cela peut arriver malheureusement.
Si tu as un cd bien précis, je serai heureux de vérifier.
La guerre de la compression, la rvraie est celle-ci:
l'utilisation du mp3 comme d'un standard audio professionnel, c'est à dire lors de concerts, de mix, etc... en effet, le mp3 n'est rien d'autre que le signal source mais raboté aux extrémités pour prendre moins d'espace de stockage.
Là on a un problème de "compression" réelle.
Attention aussi à une chose, beaucoup beaucoup de compositions ont étés analysées sous l'ère du cd pour dire que le cd c'était n'importe quoi alors que leur sortie cd provenait d'un original vinyl.
Donc la bande passante du cd ne faisait que récupérer la bande du vynil avec une perte bien souvent due à la platine et aux préamplis utilisés.
TOut remastering après n'est que récupérage.
Donc si on veut comparer le vynil, avec le cd, avec le dsd, il faut un titre vynil pour le vynil, un titre pcm full band pour le cd et un titre dsd full band pour le dsd.
Sinon le jugement ne peut être scientifiquement sincère et recevable.
Déjà, dans cette démarche, force est de reconnaître que le trois quart du monde des audiophiles s'est déjà largement étranglé, écharpé et a pris des positions définitives avant même que la moindre démarche probante ait pu avoir lieu.
Si certains mix sont sortis sous la détérioration d'un compresseur, cela est extrêmement regrettable. Mais en faire une généralité, ce serait passer à côté de nombre d'enregistrements et de mix absolument remarquables de l'ère moderne qui offre désormais des puissances de bande passante absolument à couper le souffle...
Dire que dans les années 80 les graves étaient plus présents qu'aujourd'hui parcequ'on gérait mieux la bande passante qu'aujourd'hui me fait m'étrangler bien comme il faut.
La vidéo du départ me semble d'ailleurs plus adaptée pour décrire pourquoi écouter du mp3 ou du fichier "compressé" face à un pcm de cd est une hérésie. Malheureusement, l'auteur généralise son propos au mixage et j'avoue que là je ne peux lui donner raison au vu de la pratique.
C'est réellement un débat qui existe chez les audiophiles mais qui se fait recaler en deux secondes chez Universal, Sony music, ainsi que toutes leurs filiales, etc...
Après si ça fait vendre du papier, il faut bien que la presse mange et je leur conseille bien sûr de se jeter sur cet os facile à ronger et qui ne demande pas beaucoup d'intelligence ni d'attention pour sortir quelques pages qui feront forte impression pour rayonner en société...
Un cd qui me vient en tête tout de suite ce serait crosseyed de keith richard
autant sur un baladeur au casque ça passe bien autant sur mon système c'est de la bouilli
il à un DR à 4
Raphaël
(07-27-2016, 04:10 PM)maxitonus a écrit : 2 Le développement surprenant et imprévu des ventes de LP's,qui restent marginales mais augmentent néammoins nettement, alors que les ventes de CD's ne cessent de baisser, est à confronter avec le fait que le taux de compression des gravures LP est nettement SUPERIEUR(!) à celui appliqué dans la fabrication de CD's.(du fait quela dynamique des LP est très très inférieure à celle du 44,1/16bits qui est théoriquement de 96dB).Il semble donc que les audiophiles, premiers concernés par ce "retour en grace", ne perçoivent pas d'inconvénient majeur à une dynamique plus faible, face à d'autres avantages procurés par les LP's.
Oui et je me demande pourquoi les maisons de disque s’embête à faire 2 versions avec des taux de compression différentes
pourquoi ne pas ce caler sur le même niveau que celui appliqué au LP qui est meilleur ou supérieur ça depand comment on voie la chose
Raphaël