Bonjour les amis,
Après deux semaines avec mes nouvelles enceintes EBM L5EX et de nombreux essais et écoutes, tant avec leur concepteur et fabricant Emmanuel Boutry qu’avec 3 amis, je vous livre mes impressions.
Il s’agit de colonnes de dimensions raisonnables, integrables dans n’importe quel intérieur avec une finition sur mesure dans n’importe quel coloris y compris des patchworks.
Elles utilisent un HP EMS ( Fertin ) large bande de 21 cm à excitation. Ce HP est largement modifié par Emmanuel Boutry et ne sonne pas comme un Fertin classique. A mes oreilles, tout est plus musical que les enceintes Fertin que j’ai pu écouter dans le passé. Une compression 1,5 pouces Beymar CP22 à partir de 8kHz, venant épauler très délicatement le Fertin dans le haut.
Elles pèsent environ 40 kgs pièce.
Je suis sous le charme de ces enceintes. Pour tout dire, j’ai beaucoup de mal à quitter la pièce ou à penser à autre chose quand je suis chez moi que de passer des disques.
C’est une écoute assez différente des Maurer 370F que j’adore également. Et des Mulidine Harmonie V3 que j’avais avant et que j’aimais aussi beaucoup.
Point commun de ces trois enceintes fabriquées par des francophones : leur expressivité et une soumission totale à la musique. On est plongés dans l’oeuvre et on ne veut pas en sortir.
Les EBM surpassent les deux autres quant à leur exceptionnelle transparence et leur dynamique.
La reproduction des transitoires est proprement hallucinante. Au niveau des meilleurs panneaux esl. Aucun trainage. Les micro informations passent avec une facilité déconcertante. On entend clairement le « sans filtre ». Une impression de facilité se dégage de tout ce qu’on leur donne à reproduire.
Comme si il n’y avait plus aucun frein à la musique, aucun frein à la vie des interprètes.
Mon ampli JC Verdier se balade. Avec une triode 300B par canal. 8W. Il donne l’impression d’une réserve de puissance infinie. Avec une fluidité et un côté « liquide et facile » que je n’ai jamais entendu ailleurs. Le medium et la reproduction des voix est à mourir. Je n’ai jamais rien entendu de tel.
Ah si !! J’avais cette facilité et cette fluidité avec l’Ongaku et les Maurer. Ah non !! Je m’en approchais. Mais pas autant que l’alliance du Verdier et des L5 EX.
Ce qui me frappe surtout, c’est que cette extrême transparence et cette fluidité ne se fait pas comme c’est souvent le cas avec une sorte de froideur, un caractère clinique et / ou analytique.
Elle s’accompagne à égal niveau d’un caractère sensuel, organique, humain, naturel, chaud et doux, mais neutre. La musique respire et vit littéralement dans ma pièce. Avec un naturel confondant. C’est juste sublime.
Au point que je me mets à découvrir la beauté et l’intérêt d’artistes qui ne m’émeuvaient pas du tout avec mes autres enceintes.
Par exemple Sophie Hunger. Je la voyais juste comme une artiste de démo de salons hifi. Sans aucun intérêt artistique et musical.
Les EBM réussissent le tour de force en quelques minutes de me la faire aimer.
Elles m’ont littéralement « pris par les oreilles » avec délicatesse et sans forcer, comme on prendrait quelqu’un par la main, et m’ont amené au coeur de l’oeuvre et de l’esprit de l´artiste.
Comme si elles m’avaient dit « attends. Tu ne comprends pas cette artiste. Tu ne l’as jamais écoutée comme il faut. On va te montrer. On va t’amener dans son univers. Tu vas voir. Les portes vont s’ouvrir. Tu vas comprendre ». Et j’ai compris !!! Et j’adore !!!
Des enceintes qui vous ouvrent les oreilles ! C’est magique.
Ces enceintes ne sont pas juste des machines à FAIRE de la musique. Elles font immensément plus. Ce sont des ENSEIGNANTES. Elles nous font comprendre et découvrir la musique.
Elles sont en outre d’une extrême polyvalence. Que ce soit une petite formation de musique de chambre, un piano solo, un trio de jazz, ou un orchestre symphonique ou du rock bien épais et « gras » : tout, tout, tout passe avec naturel.
Par contre elles ne se livrent pas facilement.
Elles demandent beaucoup de travail sur leur placement. L’equilibre tonal et l’image change avec juste quelques centimètres d’écart. C’est démoniaque. Mais quand vous trouvez la bonne position c’est comme si tout à coup toutes les lumières de la pièce s’allumaient et clignotaient.
C’est vraiment fou.
Et elles sont aussi hyper sensibles à l’ampli. Je pense qu’elles ne pardonnent rien. Beaucoup passeront à côté de ce qu’elles peuvent faire avec un ampli non adapté.
Le Kondo Overture PM2i est reparti dans le salon la queue entre les jambes si je puis dire et a laissé place au Verdier. Le Kondo donne beaucoup trop d’énergie dans le bas medium et le grave avec elles à mon sens. Et les voix sont dénaturées. On ne reconnaît pas du tout celle de David Crosby dans le classique CSN. Alors que c’est bien sa voix avec le Verdier. Le timbre est parfait.
Mais c’est une question de goût personnel.
Emmanuel Boutry et un autre ami ont préféré nettement le オーディオ・ノート Kondo Audio Note Overture au Verdier. Des timbres peut être plus riches mais moins justes.
Alors que Sandy Man, un autre ami et moi même préféront très largement l’ensemble Verdier. Plus de vie, plus de justesse.
J’adore mes Maurer 370F. Leur droiture. Leur pureté.
Mais je fonds au sens propre pour les EBM, le charme qu’elles opèrent et leur « pédagogie ».
Les EBM m’apprennent enfin à écouter VRAIMENT de la musique. Après 25 ans…. Je ne m’y attendais pas le moins du monde. Je pensais savoir. J’étais bien niais.
Je vais être présent avec les EBM et en retard partout ailleurs. Tant je voudrais passer tout mon temps avec elles.
Un grand merci et bravo Emmanuel Boutry.
J’adore ce hobby.
Venez les écouter sans parti pris. Et laissez vous emporter. Si vous aimez vraiment la musique, vous serez subjugué.
Après deux semaines avec mes nouvelles enceintes EBM L5EX et de nombreux essais et écoutes, tant avec leur concepteur et fabricant Emmanuel Boutry qu’avec 3 amis, je vous livre mes impressions.
Il s’agit de colonnes de dimensions raisonnables, integrables dans n’importe quel intérieur avec une finition sur mesure dans n’importe quel coloris y compris des patchworks.
Elles utilisent un HP EMS ( Fertin ) large bande de 21 cm à excitation. Ce HP est largement modifié par Emmanuel Boutry et ne sonne pas comme un Fertin classique. A mes oreilles, tout est plus musical que les enceintes Fertin que j’ai pu écouter dans le passé. Une compression 1,5 pouces Beymar CP22 à partir de 8kHz, venant épauler très délicatement le Fertin dans le haut.
Elles pèsent environ 40 kgs pièce.
Je suis sous le charme de ces enceintes. Pour tout dire, j’ai beaucoup de mal à quitter la pièce ou à penser à autre chose quand je suis chez moi que de passer des disques.
C’est une écoute assez différente des Maurer 370F que j’adore également. Et des Mulidine Harmonie V3 que j’avais avant et que j’aimais aussi beaucoup.
Point commun de ces trois enceintes fabriquées par des francophones : leur expressivité et une soumission totale à la musique. On est plongés dans l’oeuvre et on ne veut pas en sortir.
Les EBM surpassent les deux autres quant à leur exceptionnelle transparence et leur dynamique.
La reproduction des transitoires est proprement hallucinante. Au niveau des meilleurs panneaux esl. Aucun trainage. Les micro informations passent avec une facilité déconcertante. On entend clairement le « sans filtre ». Une impression de facilité se dégage de tout ce qu’on leur donne à reproduire.
Comme si il n’y avait plus aucun frein à la musique, aucun frein à la vie des interprètes.
Mon ampli JC Verdier se balade. Avec une triode 300B par canal. 8W. Il donne l’impression d’une réserve de puissance infinie. Avec une fluidité et un côté « liquide et facile » que je n’ai jamais entendu ailleurs. Le medium et la reproduction des voix est à mourir. Je n’ai jamais rien entendu de tel.
Ah si !! J’avais cette facilité et cette fluidité avec l’Ongaku et les Maurer. Ah non !! Je m’en approchais. Mais pas autant que l’alliance du Verdier et des L5 EX.
Ce qui me frappe surtout, c’est que cette extrême transparence et cette fluidité ne se fait pas comme c’est souvent le cas avec une sorte de froideur, un caractère clinique et / ou analytique.
Elle s’accompagne à égal niveau d’un caractère sensuel, organique, humain, naturel, chaud et doux, mais neutre. La musique respire et vit littéralement dans ma pièce. Avec un naturel confondant. C’est juste sublime.
Au point que je me mets à découvrir la beauté et l’intérêt d’artistes qui ne m’émeuvaient pas du tout avec mes autres enceintes.
Par exemple Sophie Hunger. Je la voyais juste comme une artiste de démo de salons hifi. Sans aucun intérêt artistique et musical.
Les EBM réussissent le tour de force en quelques minutes de me la faire aimer.
Elles m’ont littéralement « pris par les oreilles » avec délicatesse et sans forcer, comme on prendrait quelqu’un par la main, et m’ont amené au coeur de l’oeuvre et de l’esprit de l´artiste.
Comme si elles m’avaient dit « attends. Tu ne comprends pas cette artiste. Tu ne l’as jamais écoutée comme il faut. On va te montrer. On va t’amener dans son univers. Tu vas voir. Les portes vont s’ouvrir. Tu vas comprendre ». Et j’ai compris !!! Et j’adore !!!
Des enceintes qui vous ouvrent les oreilles ! C’est magique.
Ces enceintes ne sont pas juste des machines à FAIRE de la musique. Elles font immensément plus. Ce sont des ENSEIGNANTES. Elles nous font comprendre et découvrir la musique.
Elles sont en outre d’une extrême polyvalence. Que ce soit une petite formation de musique de chambre, un piano solo, un trio de jazz, ou un orchestre symphonique ou du rock bien épais et « gras » : tout, tout, tout passe avec naturel.
Par contre elles ne se livrent pas facilement.
Elles demandent beaucoup de travail sur leur placement. L’equilibre tonal et l’image change avec juste quelques centimètres d’écart. C’est démoniaque. Mais quand vous trouvez la bonne position c’est comme si tout à coup toutes les lumières de la pièce s’allumaient et clignotaient.
C’est vraiment fou.
Et elles sont aussi hyper sensibles à l’ampli. Je pense qu’elles ne pardonnent rien. Beaucoup passeront à côté de ce qu’elles peuvent faire avec un ampli non adapté.
Le Kondo Overture PM2i est reparti dans le salon la queue entre les jambes si je puis dire et a laissé place au Verdier. Le Kondo donne beaucoup trop d’énergie dans le bas medium et le grave avec elles à mon sens. Et les voix sont dénaturées. On ne reconnaît pas du tout celle de David Crosby dans le classique CSN. Alors que c’est bien sa voix avec le Verdier. Le timbre est parfait.
Mais c’est une question de goût personnel.
Emmanuel Boutry et un autre ami ont préféré nettement le オーディオ・ノート Kondo Audio Note Overture au Verdier. Des timbres peut être plus riches mais moins justes.
Alors que Sandy Man, un autre ami et moi même préféront très largement l’ensemble Verdier. Plus de vie, plus de justesse.
J’adore mes Maurer 370F. Leur droiture. Leur pureté.
Mais je fonds au sens propre pour les EBM, le charme qu’elles opèrent et leur « pédagogie ».
Les EBM m’apprennent enfin à écouter VRAIMENT de la musique. Après 25 ans…. Je ne m’y attendais pas le moins du monde. Je pensais savoir. J’étais bien niais.
Je vais être présent avec les EBM et en retard partout ailleurs. Tant je voudrais passer tout mon temps avec elles.
Un grand merci et bravo Emmanuel Boutry.
J’adore ce hobby.
Venez les écouter sans parti pris. Et laissez vous emporter. Si vous aimez vraiment la musique, vous serez subjugué.