07-25-2021, 09:20 AM
Comme indiqué le weekend dernier, je vous présente l’élément « vintage » le plus ancien de mes installations : la platine Thorens TD 124/II.
J’ai une affection toute particulière pour cette platine que j’ai découverte quand j’étais haut comme trois pommes. Adolescent, j’avais même l’autorisation de la manipuler. Ce fut ma première platine haut de gamme et stupidement, je l’ai remplacée par une Michell Orbe au lieu de la garder. Lors de la constitution de mon système secondaire, l’acquisition d’une TD124/II était la seule option que j’ai envisagée.
Il s’agit d’une platine à entraînement par galet dotée d’un plateau en fonte qui tourne en continu et sur lequel un sur-plateau en aluminium est mis en contact au moyen d’un levier.
Je l’ai acquise en très bon état mais j’ai voulu l’upgrader de manière ultime.
Outre une révision complète, les modifications suivantes ont été réalisées :
Le bras est un SME V en magnésium que je possède depuis quasi 25 ans et qui a été précédemment monté sur une Michell Orbe et sur la Brinkmann Balance du système principal. Il est doté d’un câble phono Ikeda bien meilleur que le câble VDH d’origine. Les câbles du porte-cellule sont des Elpispandora HSL-P. Pendant des années, j’ai eu des Furutech La Source mais les Elpispandora sont plus aboutis.
A priori un SME V « moderne » sur une TD 124/II peut sembler être une gageure mais le résultat est bien supérieur au traditionnel SME 3009 que j’avais sur ma première TD 124/II.
La cellule est une Lyra Etna. Il s’agit d’une cellule hyper dynamique qui se marie à merveille avec le SME V.
Un dispositif antistatique CS Port ainsi qu’un capot en Plexiglas réalisé sur mesure viennent compléter l’ensemble.
Le sol étant un plancher sur solives, je voulais la meilleure isolation possible pour la platine. La platine repose donc sur une console murale Bassocontinuo.
Les réglages ont été réalisés avec les protracteurs SME et Dr. Feickert ainsi que toutes une série d'autres accessoires que je possède. Ils ont ensuite été peaufinés à l’aide du logiciel Analog Magik. Grâce à l’alimentation séparée, les chiffres de pleurage et scintillement sont comparables à ceux de la platine Brinkmann Balance.
Une platine à galet se caractérise par une sensation subjective d’un excellent contrôle du rythme. Lors d’une confrontation directe avec la Brinkmann qui est dotée d’un bras bien plus élaboré, la mamie n’a pas démérité. Elle pourrait donner du fil à retordre à pas mal de platines modernes qui n’arrivent pas à sa cheville.
Rendez-vous le weekend prochain pour la présentation d’un autre appareil « vintage ».
J’ai une affection toute particulière pour cette platine que j’ai découverte quand j’étais haut comme trois pommes. Adolescent, j’avais même l’autorisation de la manipuler. Ce fut ma première platine haut de gamme et stupidement, je l’ai remplacée par une Michell Orbe au lieu de la garder. Lors de la constitution de mon système secondaire, l’acquisition d’une TD124/II était la seule option que j’ai envisagée.
Il s’agit d’une platine à entraînement par galet dotée d’un plateau en fonte qui tourne en continu et sur lequel un sur-plateau en aluminium est mis en contact au moyen d’un levier.
Je l’ai acquise en très bon état mais j’ai voulu l’upgrader de manière ultime.
Outre une révision complète, les modifications suivantes ont été réalisées :
- Une meilleure suspension du moteur sur base de ressorts et non d’amortisseurs en caoutchouc ;
- Un nouveau galet de chez Schopper avec son kit de réduction du bruit ;
- Un sur-plateau en aluminium développé par Retrotone et beaucoup plus lourd que l’original (975 grammes contre 375 grammes) ;
- Des nouvelles tiges filetées pour le châssis permettant de mieux régler la mise à niveau ;
- Un nouveau câble de masse ;
- Une grosse alimentation séparée et spécialement développée pour la Thorens TD 124 par les spécialistes Néerlandais de HAT (« Het Audio Team »). Outre un nettoyage du bruit inhérent au courant, l’alimentation séparée permet de ramener la tension à 220 V, ce qui est préférable pour le moteur de la platine qui a été développé à une époque où la tension était de 220 V et non 240 V. Beaucoup de moteurs de TD 124 ont souffert de ce surcroît de tension ;
- Des nouvelles gommettes en caoutchouc pour le contact entre le plateau principal et le sur-plateau en aluminium ;
- Un couvre plateau Levin Design avec un noyau Woodson ;
- Une plinthe réalisée sur mesure par Artisan Fidelity. Il s’agit d’un plinthe « pleine » dont le corps est en Panzerholz et l’habillage est réalisé avec des planches (non un simple placage) en bois de cocobolo massif. Cette plinthe comprend également quatre pieds Stillpoint Ultra SS. Son apport est tout simplement phénoménal avec une réduction du bruit de fond et une meilleure assise de l’image sonore ;
- La planche de support du bras a également été réalisée par Artisan Fidelity.
Le bras est un SME V en magnésium que je possède depuis quasi 25 ans et qui a été précédemment monté sur une Michell Orbe et sur la Brinkmann Balance du système principal. Il est doté d’un câble phono Ikeda bien meilleur que le câble VDH d’origine. Les câbles du porte-cellule sont des Elpispandora HSL-P. Pendant des années, j’ai eu des Furutech La Source mais les Elpispandora sont plus aboutis.
A priori un SME V « moderne » sur une TD 124/II peut sembler être une gageure mais le résultat est bien supérieur au traditionnel SME 3009 que j’avais sur ma première TD 124/II.
La cellule est une Lyra Etna. Il s’agit d’une cellule hyper dynamique qui se marie à merveille avec le SME V.
Un dispositif antistatique CS Port ainsi qu’un capot en Plexiglas réalisé sur mesure viennent compléter l’ensemble.
Le sol étant un plancher sur solives, je voulais la meilleure isolation possible pour la platine. La platine repose donc sur une console murale Bassocontinuo.
Les réglages ont été réalisés avec les protracteurs SME et Dr. Feickert ainsi que toutes une série d'autres accessoires que je possède. Ils ont ensuite été peaufinés à l’aide du logiciel Analog Magik. Grâce à l’alimentation séparée, les chiffres de pleurage et scintillement sont comparables à ceux de la platine Brinkmann Balance.
Une platine à galet se caractérise par une sensation subjective d’un excellent contrôle du rythme. Lors d’une confrontation directe avec la Brinkmann qui est dotée d’un bras bien plus élaboré, la mamie n’a pas démérité. Elle pourrait donner du fil à retordre à pas mal de platines modernes qui n’arrivent pas à sa cheville.
Rendez-vous le weekend prochain pour la présentation d’un autre appareil « vintage ».