Chez DCC

[DCC]

Après le petit système, il est temps de passer au système principal. Il est installé dans une petite grange qui est également le salon. Cela requiert quelques compromis. 
 
Enceintes: Focus Audio Master II en bi-amplification passive
Amplis: blocs mono Krell Evolution One et bloc stéréo Tenor Audio 175S
Préampli: Thrax Libra
Préampli phono: Allnic H300V
Source analogique 1: magnétophone Studer Master Recorder A80 RC MKII
Source analogique 2: platine Brinkmann Balance, bras SAT, cellule Transfiguration Proteus, SUT Consolidated Audio Argent
Source numérique 1: Lecteur CD/SACD TAD D600
Source numérique 2: Serveur Aurender modifié et DAC Weiss 501
 
Auparavant, j’avais un système en bi-amplification active sur base d’Infinity IRS. J’ai maintenant une configuration en bi-amplification passive alliant les transistors pour les graves et une configuration hybride transistors/tubes OTL pour le medium-aigu. 

 
Même si les enceintes Focus Audio Master II ont un rendement de 91 dB pour une impédance de 4 Ohms (rien de dramatique comparé à mes anciennes Infinity IRS), elles ont besoin de centrales électriques pour jouer avec aisance.

 
Le cerveau de cette installation est le superbe préampli à Thrax Libra. Il s’agit d’un préampli utilisant quatre tubes 300B de chez KR Audio. Sa construction est entièrement symétrique. Il est doté de deux sorties variables dont les gains sont ajustables. C’était impératif car j’ai une différence de gain de 5 dB entre les amplificateurs drivant les graves (Krell) et celui drivant le médium-aigu (Tenor Audio). Tous les gains des entrées sont également ajustables individuellement. Il est doté d’une alimentation séparée qui est éloignée du rack principal afin d’éviter les influences sur l’étage phono. 

 
Mes écoutes sont essentiellement analogiques avec un magnétophone Studer Master Recorder A80 RC MK II entièrement révisé et amélioré par un orfèvre en la matière (il s’occupe aussi de l’entretien du magnétophone Nagra). La platine Brinkmann est dotée d’un bras SAT sur lequel est montée une cellule Transfiguration Proteus. Un SUT Consolidated Audio spécialement fabriqué aux spécifications de la cellule est connecté à l’étage phono Allnic H3000V. Les tubes d’amplification de ce dernier sont des Telefunken NOS et le tube redresseur est un KR Audio. 

 
Je ne néglige pas pour autant le numérique. Le lecteur CD/SACD TAD D600 est redoutable. La dématérialisation est confiée à un DAC Weiss 501 et un serveur Aurender modifié avec une grosse alimentation linéaire. Le streaming me sert uniquement à découvrir des albums en haute résolution que j’achète sur Qobuz. A moyen terme, je compte adopter une solution dématérialisée de plus haut vol mais je dois encore étudier les différentes options.

 
Le traitement acoustique a été réalisé par un professionnel sur base de sept panneaux SMT en acrylique afin de limiter l’impact visuel. 

 
Le rack est un prototype développé par Stacore afin de supporter leurs plateformes pneumatiques. 

 
Le câblage de modulation est quasi exclusivement constitué de câbles Elpispandora. Il y a une ligne dédiée (le courant est symétrique dans ma contrée) et le choix des câbles secteur a été basé sur des écoutes comparatives. Je n’utilise pas de conditionneur hormis un Torus qui est exclusivement destiné au magnétophone Studer et qui est configuré pour livrer un courant de 220 volts. Tout comme dans le système secondaire, tous les appareils sont reliés à des boîtiers Entreq qui sont pour la plupart cachés derrière le rack.

Alors que dans le système secondaire, je suis assis à 2,5 mètres des enceintes, ici je suis  à 4 mètres des enceintes qui sont positionnées à quasi deux mètres du mur avant. L’écoute est dès lors moins intimiste que dans le petit système. Elle est néanmoins naturelle, détaillée et ultra dynamique. 

 

 
Hormis une nouvelle alimentation pour la platine et un retipping de la cellule, aucune évolution n’est prévue dans l’immédiat.