08-01-2022, 10:32 AM
(Modification du message : 08-01-2022, 04:21 PM par orfeo_monteverdi.
Raison de la modification: correction des coquilles, clarification
)
Les pratiques déconnectées vont se développer de plus en plus (ça commence déjà), pour préserver sa santé mentale. Elles connaissent déjà un essor croissant (mais encore discret) auprès de personnes bien informées, et conscientes des risques et conséquences à terme.
Il ne s'agit bien sûr pas de "se couper du monde et se marginaliser". Il s'agit de s'aménager dans sa journée de longues plages de déconnexion TOTALE, et d'installer un principe d'alternance, plutôt que de fusion/intrusion permanente du numérique dans...notre cerveau, y bousillant les circuits de l'attention profonde.
Dans la Silicon Valley, des créateurs de start-up (bombardés d'informations, donc de dopamine), coupent par moment TOUT, au point même de rechercher à minimiser même les stimuli visuels (!). Parce qu'ils (savent qu'ils) reçoivent trop de dopamine (voir 2ème clip, 1er post, sur l'expérience de Skinner - et aussi: Dopamine, Smartphones & You: A battle for your time).
Dans un autre reportage (Les Repentis des applis, d'Envoyé Spécial), on filme en Californie une école sans écran (dans la Silicon Valley), fondée d'ailleurs par un Français. Les méthodes d'enseignements sont basées sur les résultats de recherches en pédagogie et en neuro-sciences. Ne s'y trouvent pratiquement que des gosses de parents qui travaillent dans la technologie, les smartphones, les applis et les réseaux sociaux. Steve Jobs y a envoyé sa fille. La maîtresse demande: "qui a un smartphone ou une tablette à la maison?". Pas UN SEUL gosse ne lève le bras, sauf une petite gamine qui dit, timidement: "moi, j'ai un smartphone que je peux utiliser 1h/mois" (!) Les enfants ont environ 8-12 ans je crois.
Et sans être le moins du monde admirateur des États-Unis et de la Silly Conne Vallée, il faut quand bien admettre que jamais l'humanité dans son histoire n'a connu pareille concentration d'intelligence au Km², et de richesse. Ces gens souhaitent préserver leurs enfants des techniques d'abrutissement développées par les industries pour lesquelles ils travaillent, et qu'ils connaissent donc bien.
En France, ça commence à bouger aussi: reconquête de l’attention et promotion de la déconnexion: association Lève les Yeux ! et Collectif Attention
Donc pas facile de "sortir de sa bulle" (condition indispensable à la curiosité).
D'ailleurs, ce post a été vu 115 fois, mais seulement UN SEUL d'entre vous a eu la curiosité de visionner les tout petits clips d'à peine 45 sec pourtant (et quand même deux pour le clip sur le cortex préfrontal). Nous continuons tous (y compris moi, maintenant ;-) à bavarder sur clavier, tissant le fil post après post, l'allongeant, et laissant derrière nous les faits.
Alors, un petit UP ;-)
Partagez, essaimez vers vos proches.
La musique (sa pratique, ou son écoute attentive) peut justement être un échappatoire salutaire permettant d'endiguer la "corruption" de nos cerveaux par l'excès de numérique manipulateur (au sens où la chaleur corrompt la viande). À condition de s'abstraire ce ces excès un (long) moment.
La musique peut même servir de "rédemption" à des prisonners, ou de moyen de sublimation pour des gosses de quartiers défavorisés.
El Sistema le démontre bien. El Systema a commencé en Amérique Latine, tentant d'arracher des tas de gosses à la misère, matérielle et culturelle, en leur faisant pratiquer la musique. Pour beaucoup, c'est d'abord une socialisation bénéfique, faite d'écoute mutuelle et de coopération.
Ça donne des résultats stupéfiants.
Gustavo Dudamel, directeur musical de l'opéra de Paris, a d'aileurs été formé/initié au départ par El Sistema.
Bon allez, j'arrête: après pareil bombardement d'informations, vous avez sans doute déjà trop de dopamine ;-)
Il ne s'agit bien sûr pas de "se couper du monde et se marginaliser". Il s'agit de s'aménager dans sa journée de longues plages de déconnexion TOTALE, et d'installer un principe d'alternance, plutôt que de fusion/intrusion permanente du numérique dans...notre cerveau, y bousillant les circuits de l'attention profonde.
Dans la Silicon Valley, des créateurs de start-up (bombardés d'informations, donc de dopamine), coupent par moment TOUT, au point même de rechercher à minimiser même les stimuli visuels (!). Parce qu'ils (savent qu'ils) reçoivent trop de dopamine (voir 2ème clip, 1er post, sur l'expérience de Skinner - et aussi: Dopamine, Smartphones & You: A battle for your time).
Dans un autre reportage (Les Repentis des applis, d'Envoyé Spécial), on filme en Californie une école sans écran (dans la Silicon Valley), fondée d'ailleurs par un Français. Les méthodes d'enseignements sont basées sur les résultats de recherches en pédagogie et en neuro-sciences. Ne s'y trouvent pratiquement que des gosses de parents qui travaillent dans la technologie, les smartphones, les applis et les réseaux sociaux. Steve Jobs y a envoyé sa fille. La maîtresse demande: "qui a un smartphone ou une tablette à la maison?". Pas UN SEUL gosse ne lève le bras, sauf une petite gamine qui dit, timidement: "moi, j'ai un smartphone que je peux utiliser 1h/mois" (!) Les enfants ont environ 8-12 ans je crois.
Et sans être le moins du monde admirateur des États-Unis et de la Silly Conne Vallée, il faut quand bien admettre que jamais l'humanité dans son histoire n'a connu pareille concentration d'intelligence au Km², et de richesse. Ces gens souhaitent préserver leurs enfants des techniques d'abrutissement développées par les industries pour lesquelles ils travaillent, et qu'ils connaissent donc bien.
En France, ça commence à bouger aussi: reconquête de l’attention et promotion de la déconnexion: association Lève les Yeux ! et Collectif Attention
Donc pas facile de "sortir de sa bulle" (condition indispensable à la curiosité).
D'ailleurs, ce post a été vu 115 fois, mais seulement UN SEUL d'entre vous a eu la curiosité de visionner les tout petits clips d'à peine 45 sec pourtant (et quand même deux pour le clip sur le cortex préfrontal). Nous continuons tous (y compris moi, maintenant ;-) à bavarder sur clavier, tissant le fil post après post, l'allongeant, et laissant derrière nous les faits.
Alors, un petit UP ;-)
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La musique (sa pratique, ou son écoute attentive) peut justement être un échappatoire salutaire permettant d'endiguer la "corruption" de nos cerveaux par l'excès de numérique manipulateur (au sens où la chaleur corrompt la viande). À condition de s'abstraire ce ces excès un (long) moment.
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Bon allez, j'arrête: après pareil bombardement d'informations, vous avez sans doute déjà trop de dopamine ;-)
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