Bonsoir,
À titre personnel, je pense que c’est une période formidable pour les auditeurs et plus difficile pour les compositeurs.
Côté compositeurs, il est évident que la période où des Koussevitzky commandaient régulièrement des œuvres aux compositeurs, les faisaient découvrir dans les plus belles salles à un public qui n’a pas peur des nouveautés est révolue.
Côté auditeurs, les grandes sommes rééditées en coffrets et les plateformes de streaming permettent de découvrir d’innombrables interprétations à moindre coût; aussi, le problème est moins dans la raréfaction de l’offre que dans le modèle de consommation hégémonique qui ne permet pas toujours aux jeunes mélomanes d’appréhender la musique en terme d’œuvre, mais uniquement de la consommer de façon morcelée en la forme de morceaux. Les radios généralistes ont leur part de responsabilité dans la mesure où elles imposent le format court (Léo Ferré s’en plaignait déjà dans les années 70’s).
À titre personnel, je pense que c’est une période formidable pour les auditeurs et plus difficile pour les compositeurs.
Côté compositeurs, il est évident que la période où des Koussevitzky commandaient régulièrement des œuvres aux compositeurs, les faisaient découvrir dans les plus belles salles à un public qui n’a pas peur des nouveautés est révolue.
Côté auditeurs, les grandes sommes rééditées en coffrets et les plateformes de streaming permettent de découvrir d’innombrables interprétations à moindre coût; aussi, le problème est moins dans la raréfaction de l’offre que dans le modèle de consommation hégémonique qui ne permet pas toujours aux jeunes mélomanes d’appréhender la musique en terme d’œuvre, mais uniquement de la consommer de façon morcelée en la forme de morceaux. Les radios généralistes ont leur part de responsabilité dans la mesure où elles imposent le format court (Léo Ferré s’en plaignait déjà dans les années 70’s).