Salut
Si Nicoben lit le forum sur sa chaise percée, moi c'est en parcourant ce fil en déjeunant, seul en ce moment, que j'ai failli m'étouffer en lisant ça:
La musique tonale est un langage. C'est le même de Bach à Tata Yoyo.
Les êtres humains ont la capacité de comprendre ce langage sans jamais l'avoir appris, par "écoutes répétées de phrases correctement formulées", exactement de la même manière qu'on comprend et on apprend notre langue maternelle sans jamais l'avoir "apprise".
Les Fables de Lafontaine, les pièces de Molière ou Taxi 4 utilisent le même langage.
Avec la langue comme avec la musique, il y a des styles, des narrations, des histoires différentes, et chacun peut s'y sentir très bien ou très mal.
On peut détester les pièces de Molière et adorer Taxi 4, c'est le droit absolu de chacun, de la même manière qu'on peut aimer autant Bach que Queen et détester Kamura.
Si l'on veut être très précis, le style "classique" correspond à une forme précise d'écriture, inventée par Haydn dans l'un de ses quatuors, utilisée ensuite dans la majorité des quatuors, sonates et symphonies de Haydn, Mozart et Beethoven.
À la hache, elle consiste en l'exposition, pouvant être très très brève d'un thème, à passer très rapidement à la tonalité de la dominante (seconde harmonique), puis de varier ce thème avec plus ou moins de talent, autant en tonalités qu'en formes,pour terminer par une re-expoisition du thème et une conclusion.
Cette forme a quasiment disparu avec Beethoven qui l'a faite exploser et Mozart qui l'a portée aux sommets, et il est aberrant de mettre dans le même sac une fugue de Bach et un impromptu de Schubert, ce qui serait similaire à mettre dans le même sac les chansons de Barbara et celles d'Annie Cordy, pourtant contemporaines.
Je ne recommande ce livre qu'aux musiciens, même amateurs, sinon, cela va être illisible.
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Mais "je ne connais pas" ou "je ne comprends pas" ou "je n'aime pas" avec comme conclusion "c'est de la merde, c'est un poil lassant.
Si Nicoben lit le forum sur sa chaise percée, moi c'est en parcourant ce fil en déjeunant, seul en ce moment, que j'ai failli m'étouffer en lisant ça:
(07-29-2022, 01:16 PM)hifitub a écrit : Le classique est ancré dans un systèmatisme figé sur son époque.
Pour moi, c’est comme le latin, une langue morte.
La musique tonale est un langage. C'est le même de Bach à Tata Yoyo.
Les êtres humains ont la capacité de comprendre ce langage sans jamais l'avoir appris, par "écoutes répétées de phrases correctement formulées", exactement de la même manière qu'on comprend et on apprend notre langue maternelle sans jamais l'avoir "apprise".
Les Fables de Lafontaine, les pièces de Molière ou Taxi 4 utilisent le même langage.
Avec la langue comme avec la musique, il y a des styles, des narrations, des histoires différentes, et chacun peut s'y sentir très bien ou très mal.
On peut détester les pièces de Molière et adorer Taxi 4, c'est le droit absolu de chacun, de la même manière qu'on peut aimer autant Bach que Queen et détester Kamura.
Si l'on veut être très précis, le style "classique" correspond à une forme précise d'écriture, inventée par Haydn dans l'un de ses quatuors, utilisée ensuite dans la majorité des quatuors, sonates et symphonies de Haydn, Mozart et Beethoven.
À la hache, elle consiste en l'exposition, pouvant être très très brève d'un thème, à passer très rapidement à la tonalité de la dominante (seconde harmonique), puis de varier ce thème avec plus ou moins de talent, autant en tonalités qu'en formes,pour terminer par une re-expoisition du thème et une conclusion.
Cette forme a quasiment disparu avec Beethoven qui l'a faite exploser et Mozart qui l'a portée aux sommets, et il est aberrant de mettre dans le même sac une fugue de Bach et un impromptu de Schubert, ce qui serait similaire à mettre dans le même sac les chansons de Barbara et celles d'Annie Cordy, pourtant contemporaines.
Je ne recommande ce livre qu'aux musiciens, même amateurs, sinon, cela va être illisible.
Mais "je ne connais pas" ou "je ne comprends pas" ou "je n'aime pas" avec comme conclusion "c'est de la merde, c'est un poil lassant.
