05-18-2024, 11:50 AM
Salut
Ce débat ne me gêne pas ici Olivier
Il est complexe, dépend des attentes de chacun (j’ai écrit attentes et non pas goûts).
Il dépend intégralement des autres maillons, on a un système de maillons interconnectés depuis la piste qu’elle soit sur un vinyle, un CD ou un disque dur jusqu’à la pièce.
Chaque technologie a des défauts intrinsèques et des limites.
Pour le numérique, il y a eu la « découverte » du dither indispensable quand on passe de calculs de mix/mastering en 24 bits au 16 bits, qui conduit à des distorsions très désagréables et qui était absent de nombreux premiers CD et que 40 ans plus tard certains ingés son semblent avoir parfois oublié.
Il y a eu enduite la possibilité de jouer aux apprentis sorciers avec tous les outils numériques de reverb ou de compression dynamique et la guerre du volume.
La possibilité de « on corrigera en post production » a aussi conduit certaines production à bâcler les prises de son, alors que c’est le point de départ essentiel et critique.
Mon jugement et avis sur vinyle/numérique n’est pas basé sur ce qu’on peut obtenir en moyenne mais sur ce qu’on peut obtenir de mieux pour chaque techno, à partir de prises de son aux petits oignons, effectuées avec des micros à 15k€ pièce et des ingénieurs du son au top.
Une première limite du vinyle est qu’on est obligé d’empiler preampli phono et preampli avec gain, quand tous ces éléments peuvent être supprimés avec le numérique dans beaucoup de configurations.
La lecture d’un vinyle est que cela plaise ou pas, choque ou pas, basée sur un concept plus qu’archaïque de conversion d’un signal mécanique en signal électrique. C’est nécessairement bourré de distorsions qui iront jusqu’aux enceintes et oreilles après avoir été amplifiées 3 fois: preampli phono, preampli, ampli.
Par ailleurs, la précision de ce signal par rapport à la prise de son est extrêmement faible même avec des cellules et des électroniques à pas de prix.
Si je passe à la partie « écoutes », sur des petites formations de jazz ou de classique, l’illusion du réel peut être atteinte en numérique mais je ne l’ai jamais entendue en vinyle. Alors que l’illusion du réel n’est pas l’objectif de la hifi qui n’est que la fidélité à la source. L’illusion du réel demande à la fois des prises de son au meilleur niveau et une hifi sans faille, pièce comprise.
En terme de matériel, c’est la précision uniforme en fréquence extravagante de MSB et de Benchmark qui conduit à ce naturel du réel.
La précision ne sert pas à entendre le percussionniste de gratter le nez, mais permet de traiter par exemple le bruit de fond de la salle de prise de son ou des électroniques de prise de son comme non corrélées au signal audio (à condition évidemment que le matériel de prise de son soit au même niveau) et quand ce bruit est décorrélé, le cerveau peut l’oublier et ne plus l’entendre même s’il est physiquement présent.
Le vinyle à la fois par la façon d’extraire l’information de base et la nécessité de beaucoup plus d’électroniques ne me semble pas, en l’état, d’atteindre ce type de restitution.
Cela ne m’empêche pas de largement préférer par exemple certains albums de Miles Davis sur une platine Vinyle par rapport aux CD d’origine. Jusqu’à ce que j’achète des remasterings faits par des orfèvres.
Amicalement
Ce débat ne me gêne pas ici Olivier
![Wink Wink](http://forum-hifi.fr/images/smilies/wink.png)
Il est complexe, dépend des attentes de chacun (j’ai écrit attentes et non pas goûts).
Il dépend intégralement des autres maillons, on a un système de maillons interconnectés depuis la piste qu’elle soit sur un vinyle, un CD ou un disque dur jusqu’à la pièce.
Chaque technologie a des défauts intrinsèques et des limites.
Pour le numérique, il y a eu la « découverte » du dither indispensable quand on passe de calculs de mix/mastering en 24 bits au 16 bits, qui conduit à des distorsions très désagréables et qui était absent de nombreux premiers CD et que 40 ans plus tard certains ingés son semblent avoir parfois oublié.
Il y a eu enduite la possibilité de jouer aux apprentis sorciers avec tous les outils numériques de reverb ou de compression dynamique et la guerre du volume.
La possibilité de « on corrigera en post production » a aussi conduit certaines production à bâcler les prises de son, alors que c’est le point de départ essentiel et critique.
Mon jugement et avis sur vinyle/numérique n’est pas basé sur ce qu’on peut obtenir en moyenne mais sur ce qu’on peut obtenir de mieux pour chaque techno, à partir de prises de son aux petits oignons, effectuées avec des micros à 15k€ pièce et des ingénieurs du son au top.
Une première limite du vinyle est qu’on est obligé d’empiler preampli phono et preampli avec gain, quand tous ces éléments peuvent être supprimés avec le numérique dans beaucoup de configurations.
La lecture d’un vinyle est que cela plaise ou pas, choque ou pas, basée sur un concept plus qu’archaïque de conversion d’un signal mécanique en signal électrique. C’est nécessairement bourré de distorsions qui iront jusqu’aux enceintes et oreilles après avoir été amplifiées 3 fois: preampli phono, preampli, ampli.
Par ailleurs, la précision de ce signal par rapport à la prise de son est extrêmement faible même avec des cellules et des électroniques à pas de prix.
Si je passe à la partie « écoutes », sur des petites formations de jazz ou de classique, l’illusion du réel peut être atteinte en numérique mais je ne l’ai jamais entendue en vinyle. Alors que l’illusion du réel n’est pas l’objectif de la hifi qui n’est que la fidélité à la source. L’illusion du réel demande à la fois des prises de son au meilleur niveau et une hifi sans faille, pièce comprise.
En terme de matériel, c’est la précision uniforme en fréquence extravagante de MSB et de Benchmark qui conduit à ce naturel du réel.
La précision ne sert pas à entendre le percussionniste de gratter le nez, mais permet de traiter par exemple le bruit de fond de la salle de prise de son ou des électroniques de prise de son comme non corrélées au signal audio (à condition évidemment que le matériel de prise de son soit au même niveau) et quand ce bruit est décorrélé, le cerveau peut l’oublier et ne plus l’entendre même s’il est physiquement présent.
Le vinyle à la fois par la façon d’extraire l’information de base et la nécessité de beaucoup plus d’électroniques ne me semble pas, en l’état, d’atteindre ce type de restitution.
Cela ne m’empêche pas de largement préférer par exemple certains albums de Miles Davis sur une platine Vinyle par rapport aux CD d’origine. Jusqu’à ce que j’achète des remasterings faits par des orfèvres.
Amicalement