Hasard du calendrier, voilà à un jour près deux ans que je n'ai pas parlé du Cayin 500, et six ans que je l'ai, que le temps passe vite.... Voyons ce que valent les paroles d'ivrogne audiophile prononcées il y a deux ans
Après le retour du Cayin 500 à la maison, il s'est retrouvé sous son drap la majorité du temps, de par le bruit de fond trop important qu'il donnait sur mes enceintes Albedo, leur AMT Heil et 96db de rendement, faute aux tubes d'entrée Electro Harmonix trop bruyants .
Je me suis à la place délecté du rendu d'un Ayon Crossfire III PA, moins puissant mais d'un autre niveau de raffinement et de maitrise de la dynamique des pistes, un autre budget aussi... je viens de m'en séparer pour renflouer le cochon après un ultime essai sur les Vivid G1 et l'Esoteric N05XD (un bien joli ensemble fin, tendu, riche en couleurs tonales mais sans aucun embonpoint ni projection, les joies d'une triode single end qui tient les grave sans les gonfler, qui image sans exagérer, très bien en particulier sur du lyrique et de l'acoustique ( avec les tubes qui vont bien là encore... 6N30P-DR, tube de rectification 5931 et 6SJ7 Sylvania années 50.
Après le départ du Crossfire j'ai sorti le Cayin 500 pour lui aussi le challenger sur les Vivid G1 à la place des Aelius. Mais entre temps il a rendu visite à mon homonyme Dr Tube qui n'est pas trop loin de chez moi et connait bien cet ampli, pouvait me tester mon stock de tubes ricains 829B pour faire des "quartets" utilisables sur l'ampli, et effectuer une petite optimisation réglage avec tous les tubes que j'ai choisi d'installer dessus en dur.
A priori mon choix de tubes, dans les anales des Cayin 500 passés dans les mains de Jean Luc Benoist, lui est apparu comme le sinon l'un des plus intéressant entendu chez lui. C'est un mélange de subjectif et d'objectif, entre le type de restitution des tubes choisis, et leurs qualités objectives selon le rôle qui leur est assigné.
Le déphaseur à couplage croisé, étage d'entrée du Cayin 500 constitué d'une paire de 12AU7 suivi d'une paire de 12AX7, a été confié à des 5814A General Electric triple mica plaques noires des années 50 (pour leur silence et leur rendu riche, 3D et légèrement descendant) suivis de ECC83 Miniwatt classiques des années 60 (pour leur compromis de bonne tenue, neutralité sans trop dégraisser vitalité).
Le tube driver suivant reste sans conteste le Telefunken 6211 (un ECC802S en mieux dans le rôle), le plus transparent, naturel essayé et dont le coté microphonique est sans importance ni impact ici. Le déphaseur reste également le RCA 6FQ7 pour la tenue, jolis timbres chaleureux qu'il propose, en silence.
Coté puissance j'ai choisi les tubes les plus "tubesques" dans le sens d'obtenir une restitution non contrainte, qui respire, quitte à avoir un soupçon de coloration, après tout le but n'est pas de faire sonner l'ampli comme un transistor, mais de se faire plaisir sans tomber dans un rendu systématique qui lasse. ce sont donc des 829B ricains anciens (années 50) qui ont été installés, les version sans micas supérieurs vu l'absence de contraintes mécaniques sur un ampli audio, contrairement aux versions chinoises, russes et une partie des versions américaines de ce tube. JLB m'a trié tous mes tubes de puissance, entre les bons, ceux à mettre au rebus, avec en sortie trois jeux de tubes exploitables, j'aurai, ou l'ampli aura, passé l'arme à gauche avant de les avoir usés.
Tout cela bien réglé par JLB, plutot en mode conservatif pour la durée de vie des tubes de puissance. C'est relativement silencieux pour la transparence du schéma, et ne pose pas de souci coté niveau de bruit de fond sur les Vivid G1, ni de problème de puissance dans mon salon avec les 70 watts disponibles. Juste un tube de puissance très légèrement bruyant qui s'entend un peu plus sur les Albedo, mais rien qui ne nuise à l'écoute.
Je retrouve les qualités de l'ampli qui me sont chères, avec plus de variété et silence qu'avant, et les Vivid G1 se prêtent volontiers au jeu en mettant bien en lumière le caractère et qualités de l'ampli, sans mauvaise contre partie gênante. c'est un plaisir donc, avec un rendu vivant, péchu, assez "live", qui fait assez bien respirer l'ambiance sonore de la prise de son, avec moins de finesse, variété tonale et micro dynamique que le Crossfire mais une présentation sonore un peu plus impliquante, énergique, tout en donnant de beaux timbres, belles voix empruntes de matière et d'énergie.
Je vais donc poursuivre ma vie commune avec cet ampli qui ne sort pas souvent se vider les anodes, mais reste une valeur sûre de valeur marginale trop faible pour s'en séparer, par rapport à sa valeur musicale, d'autant plus que je dispose d'un peu d'avance en tubes pour le faire vivre encore longtemps.
Après le retour du Cayin 500 à la maison, il s'est retrouvé sous son drap la majorité du temps, de par le bruit de fond trop important qu'il donnait sur mes enceintes Albedo, leur AMT Heil et 96db de rendement, faute aux tubes d'entrée Electro Harmonix trop bruyants .
Je me suis à la place délecté du rendu d'un Ayon Crossfire III PA, moins puissant mais d'un autre niveau de raffinement et de maitrise de la dynamique des pistes, un autre budget aussi... je viens de m'en séparer pour renflouer le cochon après un ultime essai sur les Vivid G1 et l'Esoteric N05XD (un bien joli ensemble fin, tendu, riche en couleurs tonales mais sans aucun embonpoint ni projection, les joies d'une triode single end qui tient les grave sans les gonfler, qui image sans exagérer, très bien en particulier sur du lyrique et de l'acoustique ( avec les tubes qui vont bien là encore... 6N30P-DR, tube de rectification 5931 et 6SJ7 Sylvania années 50.
Après le départ du Crossfire j'ai sorti le Cayin 500 pour lui aussi le challenger sur les Vivid G1 à la place des Aelius. Mais entre temps il a rendu visite à mon homonyme Dr Tube qui n'est pas trop loin de chez moi et connait bien cet ampli, pouvait me tester mon stock de tubes ricains 829B pour faire des "quartets" utilisables sur l'ampli, et effectuer une petite optimisation réglage avec tous les tubes que j'ai choisi d'installer dessus en dur.
A priori mon choix de tubes, dans les anales des Cayin 500 passés dans les mains de Jean Luc Benoist, lui est apparu comme le sinon l'un des plus intéressant entendu chez lui. C'est un mélange de subjectif et d'objectif, entre le type de restitution des tubes choisis, et leurs qualités objectives selon le rôle qui leur est assigné.
Le déphaseur à couplage croisé, étage d'entrée du Cayin 500 constitué d'une paire de 12AU7 suivi d'une paire de 12AX7, a été confié à des 5814A General Electric triple mica plaques noires des années 50 (pour leur silence et leur rendu riche, 3D et légèrement descendant) suivis de ECC83 Miniwatt classiques des années 60 (pour leur compromis de bonne tenue, neutralité sans trop dégraisser vitalité).
Le tube driver suivant reste sans conteste le Telefunken 6211 (un ECC802S en mieux dans le rôle), le plus transparent, naturel essayé et dont le coté microphonique est sans importance ni impact ici. Le déphaseur reste également le RCA 6FQ7 pour la tenue, jolis timbres chaleureux qu'il propose, en silence.
Coté puissance j'ai choisi les tubes les plus "tubesques" dans le sens d'obtenir une restitution non contrainte, qui respire, quitte à avoir un soupçon de coloration, après tout le but n'est pas de faire sonner l'ampli comme un transistor, mais de se faire plaisir sans tomber dans un rendu systématique qui lasse. ce sont donc des 829B ricains anciens (années 50) qui ont été installés, les version sans micas supérieurs vu l'absence de contraintes mécaniques sur un ampli audio, contrairement aux versions chinoises, russes et une partie des versions américaines de ce tube. JLB m'a trié tous mes tubes de puissance, entre les bons, ceux à mettre au rebus, avec en sortie trois jeux de tubes exploitables, j'aurai, ou l'ampli aura, passé l'arme à gauche avant de les avoir usés.
Tout cela bien réglé par JLB, plutot en mode conservatif pour la durée de vie des tubes de puissance. C'est relativement silencieux pour la transparence du schéma, et ne pose pas de souci coté niveau de bruit de fond sur les Vivid G1, ni de problème de puissance dans mon salon avec les 70 watts disponibles. Juste un tube de puissance très légèrement bruyant qui s'entend un peu plus sur les Albedo, mais rien qui ne nuise à l'écoute.
Je retrouve les qualités de l'ampli qui me sont chères, avec plus de variété et silence qu'avant, et les Vivid G1 se prêtent volontiers au jeu en mettant bien en lumière le caractère et qualités de l'ampli, sans mauvaise contre partie gênante. c'est un plaisir donc, avec un rendu vivant, péchu, assez "live", qui fait assez bien respirer l'ambiance sonore de la prise de son, avec moins de finesse, variété tonale et micro dynamique que le Crossfire mais une présentation sonore un peu plus impliquante, énergique, tout en donnant de beaux timbres, belles voix empruntes de matière et d'énergie.
Je vais donc poursuivre ma vie commune avec cet ampli qui ne sort pas souvent se vider les anodes, mais reste une valeur sûre de valeur marginale trop faible pour s'en séparer, par rapport à sa valeur musicale, d'autant plus que je dispose d'un peu d'avance en tubes pour le faire vivre encore longtemps.
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Albedo, Leedh E2 Glass, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Albedo, Leedh E2 Glass, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo