11-19-2022, 11:30 AM
(03-20-2022, 06:10 PM)tades a écrit : Inspiré par un numéro de Diapason récent, me voilà cet après midi en veine d'écouter une scie musicale : le 1er mouvement de la 4ième symphonie de Tchaikovsky :
Eliminant d'emblée les versions Abravanel (achetée un jour de Nostalgie) Svetlanov chez Melodya (puisque j'ai dit mon amour de la version Canyon malgré le ventilateur du chef) et omettant volontairement Mravinsky que j'écoute à chaque fois tant elle est pour moi une réalisation incontournable
Je décide de me tourner vers des versions moins huppées.
J'attaque d'emblée par R Muti et le Philharmonia.
Passionné mais pas passionnant la faute sans doute à la prise de son brouillon de EMI
Me voilà passant à Markevitch et le LSO. La prise de son plus ancienne est nettement plus propre. La direction au scalpel, le LSO au sommet de son art, on serait comblée si la prise de son était un peu moins clinique.
J'écoute le même LSO avec un chef encore plus russe Guennadi Rojdestvensky (Carlton 1981).
C'est bien le même orchestre dans un son finalement peu dufférent. Seule la vision plus généreuse m'encourage à poursuivre mon audition de ce chef.
Cette fois ci avec le BBC symphony (BBC legends 1979)
Version en concert, cela s'entend avec un chef qui s'emporte peu à peu. le son est un peu sale mais quelle flamme !
Je finis pour ce soir avec Gennadi et son orchestre de Moscou, craignant le pire côté enregistrement.
Et bien autant pour mes préjugés : la belle réédition Melodya de 2010 a bien nettoyé et oté bien des duretés. L'orchestre est charnu, les cuivres ferraillent comme tous bons Russes, à tout va.
C'est ensorcelant.
Je n'ai pas pris le temps de réécouter la version Païta avec un orchestre de Moscou lui aussi (dont je n'ai plus de souvenir aussi précis que son extraordinaire 6ième, sans doute la faute d'un orchestre un peu rustique ...je vous dirai) ni celle de Dorati de chez Mercury qui m'a toujours paru un peu trop "léger" un peu trop rapide.
Et vous?
Bien sûr Svetlanov chez Canyon et même Melodiya.
Vous citez à deux reprises le LSO, avec le même orchestre, l'interprétation de l’inattendu Karl Böhm est une expérience musicale intéressante, le masque tombe, papy Böhm lâche les chevaux et l'orchestre suit...