04-13-2021, 04:33 PM
J'ai fait hier une écoute du couple Mytek/boXem-Purifi sur une autre paire d'enceintes, des colonnes "de course" de chez BW, les Signature Diamond. Ce qui suit est donc mon ressenti après des écoutes sur 3 paires d'enceintes différentes, les premières écoutes ayant été effectuées sur les les biblios Technics SB-C700, et sur les biblios Raidho X1. Qu'en ressort-il?
concernant l'amont : les premières écoutes ont été effectuées avec le DAC RME ADI 2 Pro. Le résultat était décevant. Le branchement avec le Mytek Brooklyn a aussitôt amené plus de rythme, des meilleurs timbres, de la finesse. Il me reste à débrancher de mes casques un Dac Gustard X22 (celui que je trouve le plus équilibré, à confirmer sur HP), et j'aurai alors tout testé. Je déduis de l'important écart entre RME et Mytek que le boXem/Purifi est tellement transparent que le moindre problème de mariage s'entend de suite. C'est donc un point à soigner, et il serait intéressant d'avoir sur le site du fabricant quelques retours d'expériences clients, afin de ne pas trop tâtonner.
concernant l'ampli : avant le Classé 2200I et le couple boXem Purifi, j'ai eu un certain nombre d'amplis classiques, classe A ou AB, et aussi un certain nombre de FDA et d'amplis numériques. Citons en vrac : TACT 2150, Marantz MCR 510, TEAC dont j'ai oublié la référence, d310, Auralic Polaris (Hypex), Nad M2. Il en ressort que le Classé et le boXem jouent dans une autre ligue. Le Classé joue plus dans un registre moelleux, chaleureux (le medium), intimiste. De son côté, le boXem/Purifi allie finesse, neutralité et une impression de ressources inépuisables. La finesse par exemple se perçoit de haut en bas : depuis le grave très maîtrisé, jusqu'à un aigu rarement entendu (à la fois sur le tweeter diamant des BW et sur le très fin tweeter à ruban des Raidho). On est très loin du manque de fluidité et des timbres pas très convaincants des modules Hypex UCD180 de mon ampli Auralic.
Terminons par l'aval, les enceintes. Le boXem/Purifi s'en sort avec facilité avec les Technics et les BW. Je l'attendais au tournant avec les Raidho que j'avais achetées à la suite d'une écoute superlative il y a quelques années; elles étaient alors alimentées par l'imposant bloc HdG de chez Hegel, qui doit peser une cinquantaine de kilos. Depuis, je n'avais pas réussi à les faire fonctionner correctement. En branchant le boXem, le sourire m'est instantanément revenu. Le boXem maîtrise les Raidho (qui ont à mon avis un rendement proche de 80 db, les Technics étant à 85) au moins aussi bien que le Hegel; j'ajouterais avec plus de finesse, mais je doute de ma mémoire. Un exemple : j'ai pratiqué assez régulièrement les concerts de violon à domicile : avec les Raidho et le boXem, j'avais (presque) l'impression que le violon d'Hilary Hahn était dans la pièce et "déchirait l'air", ce qui ne m'est jamais arrivé même sur de très gros systèmes dans les salons. Idem sur des guitares blues, ou des trompettes jazz.
Maintenant que j'ai trouvé comment alimenter les Raidho, je vais peut-être regarder un peu plus haut dans leur gamme, alors que j'avais commencé à lorgner du côté des enceintes actives.
Ma conclusion, à mes oreilles, selon mes goûts : avec ce type d'ampli, les limites du système ne viendront probablement de l'ampli. Il est très surprenant de constater que le premier ampli à faire aussi bien, voire mieux qu'un "poste à souder" de 50 kgs est un ampli discret, pas lourd, et valant moins de 2.000 euros. Il me semble souhaitable d'écouter ce genre de solution, qui marque un gros progrès par rapport aux générations précédentes d'amplis dits numériques (celles que je connais au moins) : nombre de systèmes engendrent une certaine insatisfaction, à mon sens, par la faute d'une amplification insuffisante pour les enceintes.
concernant l'amont : les premières écoutes ont été effectuées avec le DAC RME ADI 2 Pro. Le résultat était décevant. Le branchement avec le Mytek Brooklyn a aussitôt amené plus de rythme, des meilleurs timbres, de la finesse. Il me reste à débrancher de mes casques un Dac Gustard X22 (celui que je trouve le plus équilibré, à confirmer sur HP), et j'aurai alors tout testé. Je déduis de l'important écart entre RME et Mytek que le boXem/Purifi est tellement transparent que le moindre problème de mariage s'entend de suite. C'est donc un point à soigner, et il serait intéressant d'avoir sur le site du fabricant quelques retours d'expériences clients, afin de ne pas trop tâtonner.
concernant l'ampli : avant le Classé 2200I et le couple boXem Purifi, j'ai eu un certain nombre d'amplis classiques, classe A ou AB, et aussi un certain nombre de FDA et d'amplis numériques. Citons en vrac : TACT 2150, Marantz MCR 510, TEAC dont j'ai oublié la référence, d310, Auralic Polaris (Hypex), Nad M2. Il en ressort que le Classé et le boXem jouent dans une autre ligue. Le Classé joue plus dans un registre moelleux, chaleureux (le medium), intimiste. De son côté, le boXem/Purifi allie finesse, neutralité et une impression de ressources inépuisables. La finesse par exemple se perçoit de haut en bas : depuis le grave très maîtrisé, jusqu'à un aigu rarement entendu (à la fois sur le tweeter diamant des BW et sur le très fin tweeter à ruban des Raidho). On est très loin du manque de fluidité et des timbres pas très convaincants des modules Hypex UCD180 de mon ampli Auralic.
Terminons par l'aval, les enceintes. Le boXem/Purifi s'en sort avec facilité avec les Technics et les BW. Je l'attendais au tournant avec les Raidho que j'avais achetées à la suite d'une écoute superlative il y a quelques années; elles étaient alors alimentées par l'imposant bloc HdG de chez Hegel, qui doit peser une cinquantaine de kilos. Depuis, je n'avais pas réussi à les faire fonctionner correctement. En branchant le boXem, le sourire m'est instantanément revenu. Le boXem maîtrise les Raidho (qui ont à mon avis un rendement proche de 80 db, les Technics étant à 85) au moins aussi bien que le Hegel; j'ajouterais avec plus de finesse, mais je doute de ma mémoire. Un exemple : j'ai pratiqué assez régulièrement les concerts de violon à domicile : avec les Raidho et le boXem, j'avais (presque) l'impression que le violon d'Hilary Hahn était dans la pièce et "déchirait l'air", ce qui ne m'est jamais arrivé même sur de très gros systèmes dans les salons. Idem sur des guitares blues, ou des trompettes jazz.
Maintenant que j'ai trouvé comment alimenter les Raidho, je vais peut-être regarder un peu plus haut dans leur gamme, alors que j'avais commencé à lorgner du côté des enceintes actives.
Ma conclusion, à mes oreilles, selon mes goûts : avec ce type d'ampli, les limites du système ne viendront probablement de l'ampli. Il est très surprenant de constater que le premier ampli à faire aussi bien, voire mieux qu'un "poste à souder" de 50 kgs est un ampli discret, pas lourd, et valant moins de 2.000 euros. Il me semble souhaitable d'écouter ce genre de solution, qui marque un gros progrès par rapport aux générations précédentes d'amplis dits numériques (celles que je connais au moins) : nombre de systèmes engendrent une certaine insatisfaction, à mon sens, par la faute d'une amplification insuffisante pour les enceintes.
S1 : Lumin U2 mini + alim / T+A DAC200 / T+A PA3100HV + T+A PS3000HV / Recital Audio Illumine (Roon)
S2 : EverSolo A6 / SMSL D400ES / T+A PA2500R / Neeper Perfection One (app EverSolo)
S3 : Node 2i + alim / Gustard X22 / boXem 4215/E2 / Elipson Planet L (bluOS)
S2 : EverSolo A6 / SMSL D400ES / T+A PA2500R / Neeper Perfection One (app EverSolo)
S3 : Node 2i + alim / Gustard X22 / boXem 4215/E2 / Elipson Planet L (bluOS)