(02-16-2021, 07:25 PM)Nard a écrit : ...On a quand même une petite idée qui s'appelle le jitter ou bruit de phase ou stabilité à court terme qui va conditionner la qualité du traitement numérique.
Et pourtant, l'apport d'une horloge externe est indéniable, même si on ne sait exactement pourquoi.
Peut-être est-dû au fait que les meilleures horloges sont en 10MHz, peut-être une synchro globale ajoute quelque chose en plus. Il reste beaucoup à apprendre sur les horloges
Les horloges 10 MHz sont utilisées depuis des décennies (à partir des années 60) pour toutes les références temps-fréquence, dont les étalons qui, répartis sur la planète et coordonnés permettent de donner la référence du temps universel coordonné, alias UTC en fournissant 2 signaux : l'horloge à 10 MHz et un signal 1 PPS, alias 1 Pulse Per Second.
Il y a eu beaucoup de travaux effectués par des labos et des industriels partout dans le monde sur les oscillateurs, en particulier 10 MHz (ex : OCXO BVA à Besançon dans les années 90) et les étalons de fréquence (ex : Césium à pompage optique dont le développement a démarré dans les années 90 aussi, horloge à fontaine atomique à l'Observatoire de Paris, etc).
Ces étalons 10 MHz (Césium, Rubidium) sont aussi utilisés dans les satellites de positionnement (GPS, GNSS, Galiléo) car si on connaît le temps très précisément et avec stabilité, le positionnement sera nettement plus rapide et performant (x, y, z, t). Des horloges sur le même principe mais à d'autres fréquences sont aussi utilisées pour synchroniser certains réseaux télécoms.
Les étalons sont des sources très stables dans le temps (stabilité à long terme, avec au top, le Césium, puis le Rubidium), permettant une dérive d'une seconde sur plus d'un siècle (ordre de grandeur).
Elles peuvent être associées à un bon oscillateur asservi (généralement OCXO) pour une question de disponibilité (fiabilité). Tout ça pour dire que le sujet est bien connu et maitrisé, ce qui n'empêche pas de poursuivre les recherches.
Les horloges OCXO à 10 MHz se sont beaucoup répandues depuis 30 ans avec les réseaux télécoms/mobiles et les systèmes de positionnement. Ce qui explique sans doute que le marché de l'occasion soit assez fourni et du coup nous permette d'en disposer à des prix très faibles pour le niveau de performance atteint.
Pour notre sujet, la stabilité à long terme n'a pas d'intérêt me semble-t-il. En revanche, la stabilité à court terme oui. D'où l'intérêt de pouvoir nourrir un équipement numérique avec une horloge de grande stabilité à court terme, à défaut de pouvoir l'intégrer directement pour une question de place et/ou de budget.
Le jour où on saura obtenir le même niveau de performance dans moins d'un cm3 que dans qq dizaines de cm3 (ex : 25 cm3 pour l'OCXO de l'horloge citée en début de fil), les horloges externes ne seront plus utiles, sauf pour un autre usage comme à vouloir synchroniser plusieurs appareils. Mais pour l'instant, il semble que ce soit encore meilleur en externe, malgré un câble additionnel.
S1 : Teac UD701N > Brinkmann Intégré > PeLéon Caprice
S2 : En construction pour fin 2025 (source démat à définir > Audio Analogue Verdi Cento+ > PeLéon Trilogue+)
A vendre : 3 tubes 6B4G black bottle, 2 paires de 6SN7, tuner Sansui TU-717
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