Etant à 1h30 d’autoroute de chez lui, on peut dire qu’on est encore voisin et, à l’instar de notre ami Lawrence, j’ai eu le plaisir d’être invité à découvrir le système de Charon pas plus tard qu’hier. Etant donné ce que j’ai entendu, je pense qu’un petit CR s’impose.
Tout d’abord, nous avons été très bien accueillis ma femme et moi dans sa petite famille. Barbecue fort sympathique et dessert maison au bord de sa piscine avant de filer boire le café face à son système.
Pour l’occasion j’avais amené quelques bricoles à tester chez lui, mais j’y reviendrai plus tard.
Déjà son système a été réfléchi en fonction des contraintes de sa pièce. En effet la pièce est d’une taille correcte, à bisto de nas je dirais autour de 20m² mais elle comporte foultes ouvertures et même une deuxième pièce en L qui contraignent à une seule zone le placement de ses enceintes, les très belles Kelinac 914mg blanches. Elles représentent fièrement le haut de gamme de cette marque que je ne connaissais pas. Un rideau épais est placé au centre et à l’arrière des 2 belles ça sera le seul traitement de la pièce, WAF oblige, même si Charon travaille sa douce pour avoir un petit diffuseur derrière ou au-dessus de sa zone d’écoute afin d’éliminer un petit éco flutter dont il a pleinement conscience. Par ailleurs les 3 canapés permettent de calmer la pièce encarrelage parquet, sans tapis mais qui, d’après Charon qui a testé, n’apporterait rien au traitement. Le résultat est très satisfaisant mis à part donc ce petit éco flutter qui n’a en vérité jamais dérangé notre écoute même à haut volume.
Son système est en totale dématérialisation avec un NAS qui sert la musique sur un petit player raspberry-pi pour attaquer le DAC. Les Kelinac je le disais bien qu’imposantes sont adaptée à sa pièce et drivées par un Moon 600iV2 très imposant, elle se comportent parfaitement bien à tous les niveaux d’écoute même s’il faut monter un peu le volume pour avoir toutes les informations – deviendrais-je sourd ? certainement un petit peu ☹. Seul ic pour moi, le DAC ! Beuuuhhhh !! Je me permets d’être direct car à l’image de Charon, je sais que la franchise permet de progresser et qu’il ne m’en voudra pas. Ce petit Teac UD-503 est certainement bon dans un système où tous les éléments seraient d’un même niveau ou si on voulait « éclairer » des enceintes trop sombres, mais dans notre contexte il révèle uniquement ses limites. C’est clairement le maillon faible.
Pour finir avec la description du lieux, l’écoute se fait sur un canapé qui est adossé au mur, pas le choix vu la configuration de la pièce, mais ce n’est pas gênant, le son reste clair et détaillé à cet endroit. Et puis il y a le petit meuble sur mesure qui contient les électroniques, conçu par charon, c’est une sorte de boite dans la boite ou tous les éléments sont totalement découplés, aucun risque d’interférences !
L’écoute.
On a navigué sur plusieurs genres musicaux, car Charon écoute de tout ce qui place la barre très haut quand on veut construite un système qui soit capable de restituer à la fois le punch du rock, la précision et l’étagement exigés par les grandes formations en musique classique mais qu’on veut aussi des timbres justes pour restituer correctement des pièces de jazz acoustique ou tout simplement des voix lyriques.
Comme je l’ai dit auparavant, le Dac tire le système vers le bas, en vérité c’est plutôt vers le haut, en effet comme il manque un peu de mediums on à la sensation sur les voix qu’elles manquent un peu de corps et sont finalement plus aigües que nature, le message est aussi un peu simplifié. Il faut relativiser mes propos c’est très bon quand même, mais comme on a fait des tests par la suite je suis influencé par leurs résultats.
Si on met cette caractéristique à part, le musique est très plaisante, on sent l’étendue du potentiel du couple enceintes-ampli, les graves sont tenus d’une main de fer, c’est précis, avec des impacts francs, il n’y a aucune agressivité dans les aigus qui montent très haut.
La phase est bien respectée, on a bien entendu les effets latéraux, les chevaux, le chien etc. sur Amused to Death. In a word : perfect ! ?
Pour la profondeur de scène on retrouve ce que j’ai chez moi, je rencontre un peu les mêmes difficultés avec un placement un peu prêt du mur du fond, mais c’est satisfaisant, quant à la largeur de scène c’est très réaliste. En résumé on a vraiment la sensation d’être aux premières loges sans pour autant que la musique déborde sur le public ou ne s’étende trop au-delà des murs latéraux. Les musiciens sont bien à leurs places pour peu qu’on soit placé au sweet-spot. Bien bien tout ça.
Venons-en aux tests…
Charon qui est conscient des atouts de son système mais aussi de SA faiblesse m’avait demandé de porter mon DAC B.DAC de chez B.AUDIO. En puriste des tests il ne voulait pas que je porte mes câbles afin de pouvoir comparer ce seul élément à son dac actuel. Comme j’avais une petite idée du résultat je suis venu quand même avec 2 petits câbles supplémentaires histoire de faire « à la fin » le test de vérité.
Nous avons donc mis en place le B.DAC… je vous passe les problèmes de compatibilités avec la « framboise » qui nous ont obligé à passer par un PC certes optimisé piloté par foobar mais moins que la dite framboise.
Que dire sinon que ce fut une révélation - Chakiwi il faut que tu écoutes le B.DAC, joke. Déjà l’équilibre tonal, ouah ! Plus de manque nulle part mais un spectre encore plus étendu, des graves aux aigus, quand je disais que les enceintes drivées par cet ampli avaient un gros potentiel ! Les timbres s’en retrouvent plus vrais, les détails apparaissent, la voix de Patricia Barber est sublimée, la scène est encore plus stable. On passe tous les genres sans se lasser et c’est vraiment très sympa. Pourtant habitué à des écoutes plus enveloppantes avec mes panneaux j’avoue que l’écoute de boites est vraiment bien ici, d’autant que le son ne sort pas des enceintes mais est comme projeté sur la scène.
Fin de partie, on rajoute un des câbles, car j’avais oublié de vous dire que les tests ont débuté avec mon câble USB (Legato alimenté) car nous l’avions déjà installé à force de tâtonnement lors de nos déboires avec la framboise. Le dernier câble installé est aussi un legato, le secteur filtré.
Eeeeeet PLAY ! Re-ouah !! Là c’est la scène qui s’élargit, et une sensation de présence, de finesse et de plus vrai encore, Meloy Gardot s’est littéralement invitée parmi nous mais il est temps de replier les gaules, il est delà tard et il nous faut repartir.
En conclusion, un déjà très beau système qui a le potentiel d’aller encore plus loin. Je n’ai pas envoyé mon CR à Charon pour être totalement libre de mes propos mais je le ferai. Et, s’il souhaite donner son éclairage je vous le soumettrai bien entendu.
Merci donc à lui et sa compagne pour cette excellente journée.
Et ainsi, la musique adoucie les mœurs.
Tout d’abord, nous avons été très bien accueillis ma femme et moi dans sa petite famille. Barbecue fort sympathique et dessert maison au bord de sa piscine avant de filer boire le café face à son système.
Pour l’occasion j’avais amené quelques bricoles à tester chez lui, mais j’y reviendrai plus tard.
Déjà son système a été réfléchi en fonction des contraintes de sa pièce. En effet la pièce est d’une taille correcte, à bisto de nas je dirais autour de 20m² mais elle comporte foultes ouvertures et même une deuxième pièce en L qui contraignent à une seule zone le placement de ses enceintes, les très belles Kelinac 914mg blanches. Elles représentent fièrement le haut de gamme de cette marque que je ne connaissais pas. Un rideau épais est placé au centre et à l’arrière des 2 belles ça sera le seul traitement de la pièce, WAF oblige, même si Charon travaille sa douce pour avoir un petit diffuseur derrière ou au-dessus de sa zone d’écoute afin d’éliminer un petit éco flutter dont il a pleinement conscience. Par ailleurs les 3 canapés permettent de calmer la pièce en
Son système est en totale dématérialisation avec un NAS qui sert la musique sur un petit player raspberry-pi pour attaquer le DAC. Les Kelinac je le disais bien qu’imposantes sont adaptée à sa pièce et drivées par un Moon 600iV2 très imposant, elle se comportent parfaitement bien à tous les niveaux d’écoute même s’il faut monter un peu le volume pour avoir toutes les informations – deviendrais-je sourd ? certainement un petit peu ☹. Seul ic pour moi, le DAC ! Beuuuhhhh !! Je me permets d’être direct car à l’image de Charon, je sais que la franchise permet de progresser et qu’il ne m’en voudra pas. Ce petit Teac UD-503 est certainement bon dans un système où tous les éléments seraient d’un même niveau ou si on voulait « éclairer » des enceintes trop sombres, mais dans notre contexte il révèle uniquement ses limites. C’est clairement le maillon faible.
Pour finir avec la description du lieux, l’écoute se fait sur un canapé qui est adossé au mur, pas le choix vu la configuration de la pièce, mais ce n’est pas gênant, le son reste clair et détaillé à cet endroit. Et puis il y a le petit meuble sur mesure qui contient les électroniques, conçu par charon, c’est une sorte de boite dans la boite ou tous les éléments sont totalement découplés, aucun risque d’interférences !
L’écoute.
On a navigué sur plusieurs genres musicaux, car Charon écoute de tout ce qui place la barre très haut quand on veut construite un système qui soit capable de restituer à la fois le punch du rock, la précision et l’étagement exigés par les grandes formations en musique classique mais qu’on veut aussi des timbres justes pour restituer correctement des pièces de jazz acoustique ou tout simplement des voix lyriques.
Comme je l’ai dit auparavant, le Dac tire le système vers le bas, en vérité c’est plutôt vers le haut, en effet comme il manque un peu de mediums on à la sensation sur les voix qu’elles manquent un peu de corps et sont finalement plus aigües que nature, le message est aussi un peu simplifié. Il faut relativiser mes propos c’est très bon quand même, mais comme on a fait des tests par la suite je suis influencé par leurs résultats.
Si on met cette caractéristique à part, le musique est très plaisante, on sent l’étendue du potentiel du couple enceintes-ampli, les graves sont tenus d’une main de fer, c’est précis, avec des impacts francs, il n’y a aucune agressivité dans les aigus qui montent très haut.
La phase est bien respectée, on a bien entendu les effets latéraux, les chevaux, le chien etc. sur Amused to Death. In a word : perfect ! ?
Pour la profondeur de scène on retrouve ce que j’ai chez moi, je rencontre un peu les mêmes difficultés avec un placement un peu prêt du mur du fond, mais c’est satisfaisant, quant à la largeur de scène c’est très réaliste. En résumé on a vraiment la sensation d’être aux premières loges sans pour autant que la musique déborde sur le public ou ne s’étende trop au-delà des murs latéraux. Les musiciens sont bien à leurs places pour peu qu’on soit placé au sweet-spot. Bien bien tout ça.
Venons-en aux tests…
Charon qui est conscient des atouts de son système mais aussi de SA faiblesse m’avait demandé de porter mon DAC B.DAC de chez B.AUDIO. En puriste des tests il ne voulait pas que je porte mes câbles afin de pouvoir comparer ce seul élément à son dac actuel. Comme j’avais une petite idée du résultat je suis venu quand même avec 2 petits câbles supplémentaires histoire de faire « à la fin » le test de vérité.
Nous avons donc mis en place le B.DAC… je vous passe les problèmes de compatibilités avec la « framboise » qui nous ont obligé à passer par un PC certes optimisé piloté par foobar mais moins que la dite framboise.
Que dire sinon que ce fut une révélation - Chakiwi il faut que tu écoutes le B.DAC, joke. Déjà l’équilibre tonal, ouah ! Plus de manque nulle part mais un spectre encore plus étendu, des graves aux aigus, quand je disais que les enceintes drivées par cet ampli avaient un gros potentiel ! Les timbres s’en retrouvent plus vrais, les détails apparaissent, la voix de Patricia Barber est sublimée, la scène est encore plus stable. On passe tous les genres sans se lasser et c’est vraiment très sympa. Pourtant habitué à des écoutes plus enveloppantes avec mes panneaux j’avoue que l’écoute de boites est vraiment bien ici, d’autant que le son ne sort pas des enceintes mais est comme projeté sur la scène.
Fin de partie, on rajoute un des câbles, car j’avais oublié de vous dire que les tests ont débuté avec mon câble USB (Legato alimenté) car nous l’avions déjà installé à force de tâtonnement lors de nos déboires avec la framboise. Le dernier câble installé est aussi un legato, le secteur filtré.
Eeeeeet PLAY ! Re-ouah !! Là c’est la scène qui s’élargit, et une sensation de présence, de finesse et de plus vrai encore, Meloy Gardot s’est littéralement invitée parmi nous mais il est temps de replier les gaules, il est delà tard et il nous faut repartir.
En conclusion, un déjà très beau système qui a le potentiel d’aller encore plus loin. Je n’ai pas envoyé mon CR à Charon pour être totalement libre de mes propos mais je le ferai. Et, s’il souhaite donner son éclairage je vous le soumettrai bien entendu.
Merci donc à lui et sa compagne pour cette excellente journée.
Et ainsi, la musique adoucie les mœurs.